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Le fonctionnement du pacemaker

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Par   •  28 Avril 2013  •  Cours  •  1 034 Mots (5 Pages)  •  831 Vues

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Le fonctionnement du pacemaker :

1) Sa composition

Le cœur est un muscle autonome, il a besoin d’avoir des signaux de départ et d’arrêt pour fonctionner. Il se contracte entre 60 et 80 fois par minute selon les individus. Ce muscle, le myocarde est excité par des stimulations provenant du nœud auriculaire, c'est-à-dire le lieu de naissance unique pour cette stimulation cardiaque. Par la suite cette stimulation est conduite par un système de conduction intracardiaque spécialisé où cette transmission est effectuée en seulement quelques fractions de seconde. Cette zone est située au niveau de la paroi de l’oreillette droite, à proximité du débouché de la veine cave supérieure : nommé le pacemaker.

Cependant quand ce muscle n’est plus autonome c’est à ce moment que le pacemaker intervient.

Il intervient au niveau du nœud sinuso-auriculaire, en tout il y a 3 types de pacemaker différents pour 3 fonctionnements différents…

- Le pacemaker mono-champ : une seule sonde (stimule 1 seule cavité)

- Le pacemaker double-champ : deux sondes (stimule une oreillette et un ventricule en couple)

- Le pacemaker triple-champ : trois sondes afin de synchroniser la partie droite et gauche.

Ces sondes sont flexibles.

Schéma d’une sonde sous deux formes où la première est passive à barbillon, et la deuxième active à vis.

Le pacemaker est entouré d'un boitier en titane de 9 à 10 cm3 soit en général 5cm de diamètre et de 6mm pesant entre 12 et 15 grammes.

Le boitier est composé de son propre circuit électrique composé d’abord d’une batterie ou d’une pile au lithium qui lui assure son énergie. Cependant ce boitier n’est point rechargeable…

Il renferme également un système de détection de l’activité électrique du cœur qui lui permet de fonctionner en cas de défaillance. C’est le mode sentinelle : lorsque le cœur bat trop lentement, l’appareil se met en service.

Il contient aussi tout un système de mesure qui permet de connaître la résistance des sondes, la charge de la pile et toutes les statistiques de fonctionnement. Il possède enfin une minuscule antenne pour communiquer les données vers un dispositif externe.

Certains modèles de boîtier comportent également des capteurs qui permettent d’accélérer la fréquence cardiaque du patient, en cas de besoin pour avoir une fonction de défibrillation. On dit alors que la pile est asservie à l’effort. Cela peut être utile pour pratiquer un sport.

C’est pour cela que le pacemaker est aussi considérer comme autonome.

Le programme du pacemaker

Cependant ce n’est point le condensateur qui régule les impulsions mais le programme qui a été programmé au préalable par le praticien du patient suivant sa pathologie. Des normes y sont donc définies, celles-ci permettent de réguler la cadence des impulsions qui seront envoyées au cœur.

En suite tout au long de son fonctionnement le pacemaker va enregistrer tout les troubles du rythme qui sont ensuite diagnostiqués.

Par la suite un enregistrement du tracé électrique endocavitaire est directement enregistré dans les mémoires du défibrillateur.

Ils seront soit consulter par leur praticien ou par Télécardiologie, c’est à dire un système permettant de transmettre directement au cardiologue les informations

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