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La désinfection Cutanée Avant Une Injection Sous Cutanée

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Par   •  24 Octobre 2014  •  2 611 Mots (11 Pages)  •  5 214 Vues

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LA DESINFECTION CUTANEE AVANT UNE INJECTION SOUS CUTANEE

I- Introduction :

J'ai choisis de développer mon analyse pratique professionnelle concernant l’hygiène et l’infectiologie sur une situation que j'ai pu rencontrer lors de mon stage en maternité qui porte sur la désinfection de la zone de ponction lors d’une injection d’anticoagulant chez une patiente césarisée. En effet, au cours de la 1ère semaine de stage avec les infirmières : j'ai réalisé l’injection de lovenox sans désinfecter la peau de la patiente avant d’insérer l’aiguille en sous cutanée. Après mon soin, je me suis donc questionnée sur cette situation notamment sur l’importance de la désinfection de la peau avant de procéder à l’injection et à son protocole.

II- Présentation succincte du service :

Mon 2ème stage s’est déroulé dans un centre hospitalier public au sein d’un service de maternité de niveau 3, disposant donc en plus de l’unité obstétrique : d’une unité de néonatologie et d’une unité de réanimation néonatale qui permet la prise en charge des grossesses pathologiques, à haut risque et multiples, pouvant accueillir des grands prématurés de moins de 33 semaines d’aménorrhée et des nouveaux nés présentant des détresses graves.

Ce service a la particularité de disposer de 4 secteurs pouvant accueillir chacun 11 mamans : le 1er concernant les grossesses pathologiques dont les principales pathologies sont l’hypertension artérielle gravidique pendant la grossesse, le diabète gestationnel, le retard de croissance intra utérin, l’hyperthermie, la poche des eaux rompu avant 35 semaines, la prééclampsie, l’hémorragie de délivrance, et la menace d’accouchement prématuré ; le 2ème et 3ème pour les grossesses physiologiques ; et le 4ème pour les césariennes.

Le service dispose uniquement de chambres individuelles, favorise le rapprochement mère-enfant grâce à l’unité « kangourou », et aux chambres mère-enfant.

Il est composé d’une salle d’allaitement, d’un coin détente pour accueillir la famille, d’une nurserie, un poste de soins pour les sages-femmes, un pour les infirmières et un autre pour les auxiliaires de puériculture, de deux locaux de décontamination, et d’un local dédié au dépistage des troubles auditifs du nouveau-né.

L'équipe pluridisciplinaire est composée : d’un gynécologue, d’un pédiatre, d’un cadre de santé, d’une sage-femme par secteur, d’une puéricultrice par poste, d’une auxiliaire de puériculture par poste et par secteur et d’aide-soignante, une infirmière par poste pour le secteur césarienne, d'une psychologue, ainsi que d’une kinésithérapeute et d’une technicienne pour le dépistage des troubles auditifs du nouveau-né.

III- Description détaillée de la situation :

• Présentation synthétique de la personne soignée :

Dimanche 30 mars 2014, une maman a subit une césarienne programmée sous rachianesthésie pour grossesse gémellaire et deux sièges. Elle est éducatrice spécialisée, mariée et a 29 ans.

Les enfants ont été désirés, c’est une 2ème grossesse. Ils ont eu deux garçons qui vont bien et qui sont nés à terme à 38 semaines d’aménorrhées et 3 jours, leur poids est de 2380g pour le premier et 2350g pour le deuxième, ils mesurent tous deux 45 cm.

Elle a décidé d’un allaitement artificiel. Son traitement se compose de Doliprane (2 gélules/prise), de Spasfon (une seule/prise) : toutes les 3h en alternant en cas de douleurs, d’Arolac contre la montée de lait (1/2 le matin, ½ le midi et d’un comprimé au soir), et d’une injection tous les jours pendant 3 semaines de Lovenox 0,40mL prescrit pour la prévention de risque thromboembolique après une césarienne.

• Description de la situation de soins :

Mercredi 2 mars après midi à J3 à 14h, je me rends dans la chambre de Me X pour réaliser l’injection quotidienne de lovenox qui est un anticoagulant.

Je commence par me présenter et lui informe que je vais réaliser son injection. Je mets ma présence et prépare mon matériel en lui demandant si elle va bien et l’endroit de l’injection d’hier. Elle me précise qu’elle va mieux et que l’injection d’hier a été réalisée sur sa jambe droite. Je vérifie la prescription, réalise une friction des mains avec une solution hydro alcoolique, et j’installe le matériel après vérification des dates de péremption et de l’intégrité de l’emballage sur le chariot médical propre qui se trouve dans la chambre. Ainsi sur mon chariot, il y a : des compresses non stériles, l’injection d’anticoagulant, des gants non stériles à usage unique, un container à aiguilles et deux sachets poubelles (un sachet dasri pour les déchets contaminants et un autre pour les emballages) loin du matériel propre.

J’installe ensuite la patiente en ne découvrant que sa cuisse gauche où je vais effectuer l’injection sous cutanée. Je rapproche mon chariot de soins à côté du lit de la patiente et enfile mes gants après avoir effectué ma friction des mains. Je débute alors le soin, en faisant un pli cutané et informe la patiente que je vais piquer, j’introduis donc l’aiguille avec un angle de 90° et d’un geste rapide, puis j’injecte lentement le produit en demandant à la patiente si elle supporte la douleur. Elle me répond qu’elle n’as pas mal, qu’elle ressent juste des petits picotements lié à l’entrée du produit. Enfin, je retire l’aiguille et recouvre le point de ponction d’une compresse sèche. Je jette immédiatement la seringue dans le container à aiguille, et enlève mes gants que je jette dans le sachet jaune dasri avec la compresse que j’avais mis sur le point de ponction. Je jette ensuite l’emballe de la seringue dans le sachet blanc. J’effectue de nouveau une friction des mains avec une solution hydro-alcoolique, coche l’injection réalisée sur la feuille de prescription dans le dossier de soins de la patiente et retire ma présence.

IV- Analyse de la situation :

Après mon soin, j'ai pu voir une infirmière réaliser cette injection chez une autre patiente césarisée. Et j’ai remarqué qu’elle procédait avant d’injecter le produit : à une désinfection de la zone de ponction à la biseptine. Je me suis donc documentée sur le protocole biseptine de l’établissement et sur l’intérêt de la désinfection cutanée.

L'injection sous-cutanée est l'administration d'un produit médicamenteux présenté sous

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