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L'éthique des affaires, qu'est-ce?

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Par   •  8 Novembre 2014  •  1 006 Mots (5 Pages)  •  735 Vues

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ETHIQUE DES AFFAIRES

Éthique des affaires :

définitions

L'éthique des affaires se fonde sur l'éthique normative, selon laquelle les normes éthiques spécifiques sont défendues puis appliquées pour distinguer ce qui est bien ou mal, c'est-à-dire ce qui devrait être fait ou qui ne devrait pas être fait. Cependant, à quelques exceptions près, les éthiciens des affaires sont en général peu intéressés par les fondements de l'éthique (méta-éthique) ou par la justification des principes éthiques fondamentaux : ils se montrent davantage concernés par les questions pratiques, et toute obligation spécifique pouvant s'appliquer concrètement à l'activité et à la relation économiques.

Résumé

Français

L’éthique des affaires est coincée entre deux théories de la responsabilité de l’entreprise qui sont concurrentes et tout aussi erronées. D’une part, selon le modèle de la valeur pour les actionnaires, défendu par le Prix Nobel d’économie Milton Friedman, l’entreprise n’a de réelles obligations morales qu’envers ses seuls actionnaires. D’autre part, selon la théorie normative des partenaires, l’entreprise a l’obligation morale de veiller aux intérêts d’un éventail de communautés, au nombre desquelles les actionnaires ne sont qu’un groupe parmi d’autres. Or, et c’est la position que nous défendons dans le présent article, si elle prétend donner une définition viable de la responsabilité morale des entreprises, l’éthique des affaires doit se dégager de ces deux approches théoriques qui font autorité pour adopter une nouvelle approche fondée, elle, sur une conception plus concrète de l’entreprise. En conclusion de cet article, nous présentons l’ébauche de ce que pourrait être une telle approche. Ce point de vue n’est pas sans conséquences pour l’influente théorie de Michael Porter sur la stratégie concurrentielle.

Questions et approches éthiques

Les philosophes et d'autres personnes sont en désaccord sur la finalité des affaires dans la société. Par exemple, certains suggèrent que la finalité principale des affaires est de maximiser le rendement financier de ses propriétaires ou dans le cas d'une entreprise cotée en bourse, de ses actionnaires. Donc, selon cette perspective, seules les activités qui augmentent la profitabilité et la valeur pour les actionnaires devraient être encouragées. Certains même pensent que les seules entreprises susceptibles de survivre dans un marché compétitif sont celles qui placent la maximisation du profit au-dessus de tout le reste. Cependant, certains font remarquer que, dans leur propre intérêt, les entreprises doivent respecter les lois et se conformer aux règles morales de base, car si elles ne le faisaient pas il leur en coûterait des amendes fort onéreuses, une perte de licence ou de réputation. L'économiste Milton Friedman est le chef de file des avocats de ce point de vue.

D'autres théoriciens au contraire affirment que les entreprises ont des devoirs moraux qui s'étendent bien au-delà du service des intérêts de ses propriétaires ou actionnaires et que ces devoirs moraux ne se limitent pas au simple respect de la loi. Ils pensent qu'une entreprise a une responsabilité morale envers ses parties prenantes, les gens qui ont un intérêt dans sa façon de faire du business, comme

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