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L'anorexie Mentale

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Par   •  3 Juin 2015  •  1 642 Mots (7 Pages)  •  1 038 Vues

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L'anorexie mentale est un trouble alimentaire d'origine psychiatrique. Anorexie signifie étymologiquement « perte d'appétit » et se manifeste par une diminution ou une disparition de l'alimentation par absence d'envie ou refus de nourriture.

L’anorexie mentale est un trouble débutant le plus souvent à l’adolescence, dont l’expression clinique est alimentaire (restriction alimentaire et troubles des conduites alimentaires), mais qui est en fait classé parmi les affections psychiatriques.

Il est particulièrement important d’en reconnaître les symptômes et de les traiter à temps, si l’on veut prévenir de profondes souffrances. L’anorexie mentale, nouveau fléau des temps modernes des sociétés occidentales, ne cesse d’interroger les spécialistes et notamment les psychiatres quant aux motivations qui poussent ces jeunes filles à s’astreindre au jeûne, parfois même jusqu’à la mort.

En France, au Canada, en Suisse et en Belgique, 0,5% à 1% des adolescentes et des jeunes femmes souffrent d’anorexie mentale. La cause de cette affection reste inconnue, mais on sait qu’une de ses caractéristiques principales est une pulsion morbide à maigrir : on reconnaît ces patientes à leur maigreur extrême.

De tous les troubles psychiatriques, les troubles alimentaires sont ceux qui entraînent le plus grand nombre de décès : certaines études nous apprennent que 15% environ des anorexiques finissent par décéder des suites de leur affection. Et nombre d’entre elles semblent ne jamais guérir. Il s’agit donc d’un problème particulièrement grave.

L'anorexie mentale touche essentiellement des jeunes femmes de 15 à 24 ans. En moyenne, la prévalence pour l'anorexie mentale est estimée à 0,5 % chez les jeunes filles et l'incidence la plus élevée a été trouvée entre l'âge de 10 à 19 ans. Chez les femmes, la prévalence pour l'anorexie mentale est estimée de 0 à 1,5 %. La prévalence au cours de la vie pour l'anorexie mentale varie entre 0,6 et 4 %. Le sex ratio est de 9 filles pour 1 garçon.

Il s’agit d’une pathologie difficile à prendre en charge. D’ailleurs, une étude intitulée « Anorexia nervosa : Physicians’ ans psychiatrists’ opinions and practice » suggère que les psychiatres ont autant de difficultés à prendre en charge cette pathologie.

DETERMINATION DU PLAN.

Cette pathologie se déclenche le plus souvent après la puberté. Le début le plus fréquent se situe à 13-14 ans ou 16-17 ans, périodes correspondant aux moments où la dépendance vis-à-vis de la famille est la plus importante. Ces troubles seraient en augmentation dans les pays économiquement depuis une vingtaine d’années. Sont concernés environ 1 % des adolescentes (soit 30 000 à 40 000 au total en France).

LES RAISONS :

On peut mentionner le sexe, la vulnérabilité génétique, les antécédents familiaux de troubles psychiatriques, l'obésité prémorbide, une famille dysfonctionnelle, le trouble obsessionnel-compulsif précédant les troubles dépressifs, les troubles de la personnalité borderline, et des antécédents d’abus sexuel.

Nous pouvons également signaler la susceptibilité à des commentaires en relation avec la forme de son corps, la baisse de l’estime de soi conduisant à un régime alimentaire, le fait de quitter la maison, le début de la puberté, la maladie.

On doit aussi évoquer certains traits de personnalité, comme des difficultés à exprimer des émotions négatives, la difficulté à résoudre les conflits, le fait d’être perfectionniste ou obsessionnel.

Les familles d'anorexiques se caractérisent par une grande diversité de fonctionnements, souvent non pathologiques, même si elles tendent à montrer plus d'insatisfaction et de détresse que les familles dites normales.

En revanche, il a été démontré que la qualité du fonctionnement familial est un facteur de guérison non négligeable et que la manière dont la famille réagit à l'anorexie après sa survenue influence beaucoup l'évolution de la maladie).

Les dérèglements physiques peuvent, à terme, menacer la vie de la personne. La mortalité est estimée à un peu moins de 6% par décade dans la maladie. Une thèse très fournie datant de 1981, et qui se propose d’étudier l’évolution à court terme de l’anorexie mentale, expose le chiffre de 5 à 10% en moyenne, d’après les statistiques de différents auteurs. LES SYMPTOMES DE L’ANOREXIE :

Des troubles psychologiques sont au premier plan, avec des troubles de la perception de l'image du corps, l'absence de confiance en soi, une personnalité souvent perfectionniste, tout cela sans que la personne atteinte ne veuille reconnaitre son problème.

A des stades avancés, des symptômes en rapport avec des carences apparaissent et s'accentuent tant que le trouble persiste. Le faciès est émacié, anguleux, ridé, avec peau sèche, ongles cassants, membres squelettiques.

Dans les cas sévères, on peut observer une impossibilité de passer de la position assise à la position debout sans s’aider des mains, en raison de l’importante fonte musculaire, ainsi qu’une pâleur importante, une fatigue, une intolérance au froid, une acrocyanose, voire des troubles trophiques, des œdèmes de carence.

On notera essentiellement un arrêt de la croissance, une hypothermie,...L’apparition d’une dénutrition sévère avant la fin de la puberté provoque un arrêt de la croissance avec un risque de déficit sur la taille finale.

L’anorexie mentale survient au cours d’une période d’accroissement rapide du volume squelettique et de la masse minérale osseuse. A noter également un état dentaire précaire : caries, déchaussements dentaires.

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