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L'alcool Et La Grossesse

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Par   •  25 Février 2015  •  914 Mots (4 Pages)  •  655 Vues

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Une étude menée en 2010 sur plus de 13.000 Françaises révèle que 23% d'entre elles ont bu de l'alcool pendant leur grossesse. Mais le résultat le plus surprenant vient du profil des femmes ayant bu enceinte. Cette consommation est nettement plus fréquente chez les femmes après trente ans et celles ayant déjà eu un enfant. Elle est aussi plus importante dans les foyers aux revenus élevés et pour les femmes qui ont un niveau d'études de bac +3 ou plus.

a) Pendant la grossesse

L’Inpes a fait en 2004 et 2007 des enquêtes sur les connaissances du grand public sur les risques liés à la consommation d’alcool pendant la grossesse. Les résultats de cette étude montrent une évolution positive puisque la norme sociale en la matière semble s’être déplacée vers le « zéro alcool ».

Aborder la consommation d’alcool chez toute femme en âge de procréer est l’acte fondamental de la prévention de l’ETCAF (ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale). Le risque est lié à la consommation d’alcool dès la conception. Ceci vaut pour une consommation ponctuelle ou régulière, ce qui correspond à une définition large de la cible de la prévention.

La grossesse est une période privilégiée pour repérer précocement une éventuelle consommation d’alcool et faire prendre conscience du risque qui lui est lié.

Les répercussions sur l’enfant d’une alcoolisation prénatale sont, dans la plupart des cas, difficiles à diagnostiquer, car les formes caractéristiques sont rares. Par ailleurs, la plupart des pédiatres, des gynécologues obstétriciens et des sages‐femmes sont insuffisamment formés à ce dépistage particulier et en parler avec les futurs parents est un exercice délicat. Il est donc primordial de repérer les grossesses à risque pour proposer une consultation pédiatrique anténatale, organiser un suivi précoce des enfants atteints et prévenir les déficiences secondaires de l’âge adulte.

Pendant leur grossesse ou à l’annonce de celle‐ci, de nombreuses femmes diminuent spontanément leur consommation, mais plus de 40 % continuent de boire, le plus souvent par méconnaissance du risque ; parmi elles près de 5 % consomment plus de 2 verres standards par jour.

Il est également nécessaire d’apprendre à repérer les facteurs de risque et de vulnérabilité, très souvent à l’origine de conduites d’alcoolisation.

Il est primordial de distinguer :

‐ L’alcoolisation non perçue dans sa dangerosité pendant la grossesse

‐ La grossesse survenant chez une femme malade alcoolo‐dépendante : situation très minoritaire (moins de 1 % des grossesses).

Le déni reste le frein principal, tout particulièrement en cas de dépendance, du fait de la honte éprouvée mais aussi de la peur de voir son enfant placé et, parfois, de la crainte du sevrage.

La recherche d’une consommation d’alcool doit être systématique chez toutes les femmes enceintes.

Chaque professionnel de santé possède sa technique d’entretien qui lui permet de « parler alcool » avec ses patients. Plus il est à l’aise, plus la patiente sera en confiance.

b) Après la grossesse

L’exposition prénatale à l’alcool a des effets dramatiques et permanents. L’éthanol

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