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Devoir Culture générale: étude de documents sur Le Droit De L'enfant

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Par   •  15 Mars 2015  •  1 967 Mots (8 Pages)  •  1 855 Vues

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CULTURE GENERALE ET EXPRESSION

ANALYSE DES DOCUMENTS ET EXTRACTIONS DES IDEES A RETENIR

1.1

Ce premier document est un article de presse, paru en date du 13 Octobre 2006 dans le journal, le Monde. L’article que nous avons ici, est écrit par Benoit Hopquin qui est envoyé spécial à Ténérif. Le contenu y est de type informatif car l’auteur énonce les faits sans pour autant donner son avis sur les conditions des immigrés mais également descriptif lorsque les jeunes immigrés prennent la parole.

Le titre, ainsi que le sous-titre mettent en relation deux mots clefs, très importants. En effet, « clandestin » et « école » permettent aux lecteurs de se faire une idée sur le sujet du texte qu’ils s’apprêtent à lire. Ici, l’auteur traite des jeunes immigrés sénégalais voulant quitter leur pays afin de trouver du travail dans le but de subvenir aux besoins de leur famille restée au pays.

L’idée directrice de cet article met en avant, l’enfance brimée de certain jeune sénégalais, contraint de passer dès leur préadolescence, à l’âge adulte, engendrant alors de grandes responsabilités digne d’un chef de famille. En effet, plutôt que d’aller à l’école, ils sont contraints de partir loin des leurs, au péril de leur vie afin de gagner de l’argent et ainsi nourrir toute une famille. Les sénégalais nous dévoilent qu’on les a obligé à quitter leur scolarité car celle-ci ne rapportait aucun bénéfice.

La carte jointe au texte, témoigne du long trajet que devront parcourir ces enfants. Cette traversée amène à de nombreuses souffrances psychologiques mais surtout physiques, voire même jusqu’à la mort. Les immigrés restent marqués à vie par cette étape et confronté à la mort, certain se replis sur la religion.

Une fois arrivé aux Iles Canaries, les immigrés sont recueillis dans l’école du Hogar comme nous le montre, Pape Omar, Massek et Modou. Etant donné que les mineurs ne peuvent être expulsés des terres européennes, ils reçoivent donc un enseignement.

On constate alors un fossé entre deux cultures. Au Sénégal, on devient un homme dès l’adolescence alors qu’en Europe c’est l’âge pour être à l’école et étudier. Les familles ne savent guère que le travail est interdit avant la majorité aux Canaries, elles espèrent seulement des revenus complémentaires pouvant leur garantir une certaine survie et pour cela, elles osent même le chantage sur leurs propres enfants.

1.2

Le document 2 est iconographique. Il s’agit d’une photographie d’une partie de fresque, prise par Elisabeth Deliry Antheaume dans la ville du Cap en 1998. L’œuvre est ici illustrative, à la demande du professeur mais également descriptive de par ces messages diffusés.

L’idée directrice semble claire, les enfants prônent leurs droits tout en dénonçant les exploitations dont ils peuvent être victimes, qu’elles soient sexuelles ou du domaine du travail forcé.

Epaulé par leur professeur, qui les invite à s’exprimer sur leurs droits, nous pouvons en déduire que cette fresque a aussi un rôle éducatif.

On remarque par la qualité irrégulière des dessins que cette fresque a été réalisée par des enfants d’âge différent. Etant donné qu’ils soient en primaire, la fourchette de leur âge s’étend de six à douze ans. Nous pouvons voir que le personnage assis au bureau et nettement mieux dessiner que les autres.

A première vue, on distingue le côté positif de la scolarisation. En effet, celle-ci se voit performante grâce des technologies modernes de plus en plus présente dans les écoles. Ici, un jeune élève travail sur son ordinateur. Pour ces jeunes élèves, un avenir radieux n’est envisageable sans une scolarité de qualité. De plus, afin de poursuivre dans cette idée, soulignons la présence d’un soleil, sans doute signe de bonheur et d’excellence accompagné d’une fleur matérialisant la progression par les études.

En outres, une certaine liberté d’expression se fait ressentir. Ces écoliers cherchent à dénoncer, à montrer qu’il non plus peur de dire non. Par l’initiative de leur enseignant, ils ont enfin le moyen de donner leur opinion et par le biais de cette fresque passer un message compréhensible pour tous.

Le fait de pouvoir parler grâce au dessin permet aux enfants de se livrer au mieux et d’incriminer des actes qu’ils n’ont peut-être pas osé dénoncer avant. Ici, les abus sexuels, les viols ou encore l’emprisonnement sont abordés.

Le statut de l’enfant ici est mis à mal car nous pouvons voir qu’ils sont victime des mêmes problèmes que les adultes. L’emprisonnement des jeunes fait sans doute référence à la délinquance importante en Afrique du Sud, comme à Soweto par exemple. Certaine vie sont rythmée par une extrême violence où l’enfance n’existe que très peu de temps. De surcroit, nous pouvons remarquer une mixité vis-à-vis des personnages représentés. La fille aux longs cheveux foncés pourrait très bien représenter la population noire, alors que celui qui est devant l’ordinateur, la population blanche. Cette fresque symbolise également la fin de l’apartheid et met en avant un avenir radieux dans la mixité ainsi que le succès par les études afin d’élever avec fierté, ensemble le drapeau Sud-Africain.

Les messages sont ici, très clairs. Les phrases sont écrites à l’impératif. Cela prouve une importante motivation de la part de ces enfants pour faire bouger les choses. Une nouvelle génération est née et elle est prête à changer la donne.

1.3

Le troisième document est un article datant de 2006 et écrit par Frédéric Strauss apparu dans l’hebdomadaire culture Télérama.

Le type ici est critique. Le film de Louis Malle, « La petite »tourné en 1978 aux Etats Unis est présenté aux lecteurs. Cependant, des avis sont donnés et les qualités du cinéaste sont louées. Le film raconte l’histoire de Violet, une enfant élevée dans les années 1900 par des prostituées en Louisiane, endroit où sa propre mère se vend également.

On peut noter que le titre insiste sur le fait que ce ne soit qu’une enfant. Depuis qu’elle a été vendue pour sa virginité, Violet est devenu par la même occasion prostitué. Elle endosse alors un rôle égal à celui des adultes. Ne connaissant pas l’école, elle ne vis qu’au travers des clients et de ce monde si obscure.

Ce qui choque, c’est l’attitude des clients

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