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Analyse De Situation sur Mr L atteint du diabète

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Par   •  4 Février 2015  •  1 749 Mots (7 Pages)  •  1 543 Vues

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La situation que j’ai choisi d’exposer, se déroule dans un service de chirurgie générale, nommé service semaine. En effet, ce service est ouvert du lundi après-midi au samedi matin. Il bénéficie de 17 lits, dont 9 chambres seules. Les interventions qui s’y pratiquent peuvent être très diverses, on y pratique de la chirurgie abdominale (fissure anale, cholécystectomie..), de la chirurgie main (infiltration du canal carpien, fractures diverses au membre supérieur..), de la chirurgie urologique (résection transurétrale de la vessie, mise en place de sphincter urinaire, cystectomie..), de la chirurgie vasculaire (dilatation fémorale, mise en place de fistule artério-veineuse, ablation de cathéter tunnelisé..), des endoscopies (gastroscopie, coloscopie..).

Lors de ce stage, une des situations m’ayant le plus marquée est le cas de Mr L., un patient âgé de 86ans, veuf, ayant pour antécédents, de l’hypertension, un diabète de type 2 devenu insulino-dépendant et ayant entraîné une insuffisance rénale terminale nécessitant la dialyse depuis 6 ans. Je me suis donc interrogée sur le lien entre diabète et insuffisance rénale. Chez les personnes atteintes de diabète depuis un certain temps, les filtres contenus dans les reins peuvent s’endommager. Chaque rein comprend en effet plus d’un million de très petits filtres qui nettoient le sang et produisent l’urine. Aux premiers stades de la maladie, c’est la présence de quantités anormales de protéines dans le sang qui permet de détecter des dommages aux reins. Aux stades ultérieurs, les dommages subis par ces filtres et d’autres parties du rein peuvent s’aggraver et les reins peuvent ne plus suffire à la tâche. Cette dégradation peut être décelée à l’aide d’analyses sanguines. Il arrive parfois, notamment chez certaines personnes souffrant de diabète et d’hypertension, qu’il y ait des dommages aux reins et une importante dégradation de la fonction rénale sans la présence de quantités accrues de protéines dans le sang. Les dommages aux reins ne causent habituellement pas de symptômes perceptibles avant que la dégradation de la fonction rénale ne soit de l’ordre d’au moins 75 %. Les symptômes reliés à une fonction rénale peu efficace comprennent des enflures (surtout dans les jambes et les pieds), le manque d’énergie, la perte d’appétit, un mauvais goût dans la bouche, des nausées et un état de malaise général. Au bout de plusieurs années, le diabète peut avoir tellement endommagé les reins qu’ils cessent de fonctionner. Pour survivre, une personne souffrant d’insuffisance rénale terminale a besoin de traitements de dialyse comme pour Mr L.

Lorsque la filtration des reins diminue, de nombreuses substances normalement éliminées dans les urines s’accumulent dans le sang. On utilise le taux de créatinine pour évaluer l’insuffisance rénale : plus le chiffre est élevé, plus la filtration est diminuée donc plus l’insuffisance rénale est sévère. Le taux urée est moins utilisé car il dépend beaucoup de l’alimentation et est moins précis. Ce monsieur étant venu pour une coloscopie de contrôle n’ayant rien démontrer, il devait rentrer chez lui le lendemain. Normalement, les patients ayant eu cet examen sont censés rentrer chez eux le jour même mais Mr L, étant veuf, devait passer une nuit supplémentaire au service afin de sortir le lendemain, un VSL a été commandé à 7h15 pour l’emmener à sa dialyse qui a lieu 3 fois par semaine et un autre VSL qui ensuite le ramènerait chez lui. En effet, ayant subi une neuroleptanalgésie des risques de malaises ultérieurs existent et donc les patients n’ayant personne pour les accompagner et pour rester avec eux durant la nuit restent au service.

Ce jour-là donc, je m’occupais de la tournée des paramètres des opérés du jour, afin de surveiller essentiellement les températures et pulsations à cause des risques infectieux liés aux interventions, surveiller les cathéters périphériques (rougeur, chaleur, œdème) toujours pour le risque infectieux, leurs pression artérielles à cause des anesthésies, la reprise de la diurèse, l’état des pansements s’il y en a, organiser les premiers levés et les repas en fonction des interventions et des anesthésies (dans le cas de Mr L, il s’est fait dès le retour en chambre car il s’agissait d’une neuroleptanalgésie, son plateau repas a également été emmené assez rapidement), ainsi que leur état général.

J’ai d’abord toqué à sa porte afin de préserver son intimité, il m’a autorisée à rentrer je suis donc rentrée avec le scope et je lui annoncé que je venais prendre ses paramètres tout en lui demandant s’il allait bien j’ai aussi mis la présence dans la chambre pour que l’équipe sache dans quelle chambre je me trouve en cas de besoin ou d’urgence.

C’est alors que j’ai remarqué son faciès rouge, il paraissait énervé, il m’a alors dit « vous m’emmerdez, je ne comprends pas pourquoi je dois rester ici un jour de plus, vous vous en foutez de moi, moi je veux rentrer vous faites exprès » je lui ai alors répondu qu’il était normal qu’il ne soit pas content de ne pas pouvoir rentrer chez lui dès aujourd’hui et qu’il avait le droit d’être en colère que je comprenais pourquoi, je lui ai ensuite rappelé que l’examen était négatif (le gastro-entérologue était déjà passé le voir pour le

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