La révolution française 1789-1791 : une révolution ?
Dissertation : La révolution française 1789-1791 : une révolution ?. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar Hello_2008 • 17 Mai 2025 • Dissertation • 519 Mots (3 Pages) • 87 Vues
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A la suite de la Révolution française de 1789 et de la chute de l’absolutisme en France, l’Assemblée national prend différentes décisions dans différents domaines tel que le domaine social, l’économique ou encore le politique. Toutefois, nous pouvons nous poser la question : « A qui profite la révolution finalement ? »
Au niveau social, lors d’un débat servant à fixer les termes de la constitution, l’abbé Sieyes décrète que “tous les habitants d’un pays doivent y jouir des droits de citoyen passif”. Toutefois, il décrète aussi qu’il exclut des citoyens actifs, ceux qui peuvent prendre une partie active dans la formation des pouvoirs publiques, les femmes, les enfants, les étrangers et ceux qui ne contribuent en rien à soutenir l’établissement public, c’est à dire ceux qui ne paient pas les taxes par manque de fond par exemple. Il exclut donc une partie majoritaire de la population. Condorcet déclarera à la suite qu'en écartent les femmes, les hommes ont violé le principe d’égalité des droits. En effet, les critères selon lesquels les hommes se permettent de mettre de côté les femmes ne sont pas valides et illogique en effet les raisons faisant que l’homme réclament leurs droits sont tout aussi applicable aux femmes. Certes on pourrait dire que l’idéale révolutionnaire est appliquée mais il ne l’est que pour une moitié de la population. La révolution ne profite donc pas aux femmes et seulement aux hommes. Seuls les hommes bénéficient des droits que la révolution leur a donné.
Sous l’angle de la mesure économique, la loi du chapelier stipule que les corporations sont désormais interdites. En bannissant les corporations, on garantit la libre fixation des prix et cela permet aux artisans méritants de se développer sans contraintes. Cela est le début de la loi de l’offre et de la demande. Dans le document 5, M. le Vicomte de Noailles propose à l’assemblé nationale de fixer elle-même le taux auquel le paysan pourrait racheter leur liberté par rapport aux seigneurs, cela permettre de contrer les abus des seigneurs et éviter que les paysans en viennent à incendier les domaines des seigneurs. Certes cela permet aux paysans de se défaire de leurs seigneurs plus facilement, cela signifie aussi que les paysans ont besoin de fonds pour racheter leur liberté. Cette situation ne profite donc pas aux paysans les plus démunis.
Du point de vue politique, les citoyens sont divisés en deux. D’une part les citoyens passifs, les plus démunis, ceux qui ne peuvent pas voter donc n’ont pas une part active dans la société et d’autre part les citoyens actifs, ceux qui peuvent payer un impôt, qui élisent des électeurs. On peut donc dire que le suffrage en place et censitaire.
On ne peut pas dire que l’idéal révolutionnaire est appliqué car il ne satisfait pas la partie la plus démunie de la population.
En conclusion, le régime mis en place après la révolution remplit
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