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La manifestation concrète du nombre

Analyse sectorielle : La manifestation concrète du nombre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Octobre 2013  •  Analyse sectorielle  •  492 Mots (2 Pages)  •  712 Vues

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Si le chiffre sert à compter, il est aussi la manifestation concrète du nombre. Quand on parle de nombre, on parle aussi d’esprit et d’essence. On peut donc considérer que le chiffre est le squelette du nombre. Selon son étymologie latine « numerus », le nombre a pour fonction de partager, de distribuer, de diviser.

L’étude des nombres est alors des plus utiles sur le chemin de la connaissance, car elle nous fait découvrir les rapports entre les êtres et les choses et nous permet aussi d’agir en harmonie avec notre environnement.

Ainsi, le nombre 3 est considéré comme le premier nombre impair et non pas 1. Pourquoi ? Parce qu’il synthétise le caractère tri-unitaire résultant de la conjonction « énergie + lumière » qui se transforment en « matière ». Le 1 s’applique, quant à lui, au mouvement divin de la création.

On peut donc considérer le nombre 3 comme un nombre d’achèvement et comme un conciliateur.

En entrant dans le temple, le néophyte est placé entre les deux colonnes, face au pavé mosaïque noir et blanc. Il se retrouve ainsi au cœur du nombre 2 (dans l’opposition, dans la comparaison, dans la thèse et l’antithèse… ).

En proie aux doutes et aux contradictions, l’Apprenti découvre par le travail initiatique et l’approfondissement du nombre 3, la conciliation des opposés, la relativité de l’univers.

L’Apprenti à donc 3 ans. Il ne sait ni lire, ni écrire, il ne sait qu’épeler. Et, tout son parcours initiatique sera régi par le nombre 3. Cette valeur numérique peut être interprétée comme étant sa naissance en tant que franc maçon. Car le nombre 3, est le nombre créateur par excellence qui donna, notamment, naissance à la première figure géométrique possible : le triangle, appelé aussi Delta.

D’une manière générale et globale et sans rentrer dans une énumération maçonniques, je dirais qu’En loge, 3 la forment : le vénérable et les 2 surveillants ; le Serment est prêté sur les 3 grandes lumières : l’équerre, le compas et la constitution internationale ; à l’Orient se trouve le delta, le soleil et la lune ; les Maçons se reconnaissent par des signes, des mots et des attouchements ;… Le nombre 3 trouve donc ici toute sa légitimité.

Je conclurais en précisant que le nombre 3 est présent depuis la nuit des temps, qu’il véhicule un symbolisme fort et qu’il est un nombre universel que l’on retrouve dans toutes les traditions initiatiques telles que la triade divine : Osiris – Isis – Horus ; la trimûrti de l’hindouisme : Brahmâ – Vishnu – Shiva ; la trinité chrétienne : Père – Fils –Saint Esprit.

D’un point de vue historique, le nombre 3 est également omniprésent : dans la bible car Adam avait 3 fils : Abel – Caïn – Seth ; 3 clous ont fixé le Christ sur la croix ;… l’Antiquité possédait 3 juges des enfers : Minos – Eaque – Rhadamante ; 3 Gorgones : Méduse – Euryale – Sthéno ;…

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