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Catholicisme

Analyse sectorielle : Catholicisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  2 010 Mots (9 Pages)  •  790 Vues

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Introduction :

Le catholicisme désigne en particulier, l'ensemble des chrétiens qui reconnaissent l'autorité du Pape. C'est une religion puissante, tout du moins c'est l'image qu'elle peut avoir. En effet, elle a des adeptes, des institutions, des dogmes, un État (le Vatican) et un souverain absolu (le Pape). Au fil du temps, le Catholicisme a joué un rôle capital dans l'Histoire, puisqu'il en est même la base de beaucoup de pays (calendrier notamment). Il y a peu de temps elle était encore la plus grande religion du monde. Elle est cependant à présent deuxième après l'islam qui compte lui 19,2% de la population mondiale. Bien que les chiffres divergent selon les continents, le catholicisme semble avoir perdu la popularité qu'il aurait eut aux siècles précédents. Endosse-t-il alors encore un rôle majeur dans le monde ? Tend-t-il à s'éteindre ou observe-t-il une mue ?

I) A) Une rupture dès les années 60

CRISE = Au départ terme medical. Du grec krisis « décision ». « Moment d’une maladie caractérisé par un changement subit et généralement décisif en bien ou en mal. Accident qui atteint une personne en bonne santé apparente, ou aggravation brusque d’un état chronique. »

Le Petit Robert.

=>une crise n’est donc pas un évènement soudain mais une conséquence d’un état déjà défaillant, qu’il soit visible ou non. La crise est un symptôme.

L’Église catholique est en crise avec la modernité. Le concile de Vatican II, qui a eu lieu au milieu des années 60, a cherché des réponses aux questions modernes et à dépoussiéré les traditions d’une multitude de coutumes accumulées au cours des siècles. Malgré ces réformes, l’Église catholique souffre d’une inadaptation patente à l’évolution de la société occidentale de masse, libertaire, consommatrice, dotée d’un progrès scientifique et technologique fulgurant.

Le Nouvel Anti-Christianisme, René Rémond (historien et politologue français), entretiens avec Marc Leboucher.

Selon le philosophe Michel Onfray, le catholicisme veut « régenter les moeurs et continuer à valoriser la souffrance, au détriment de la recherche du plaisir et de la liberté individuelle ». René Rémond cite Michel Onfray : « Loin d’émanciper l’individu, le catholicisme l’empêche de jouir et le culpabilise. Au lieu d’apporter le bonheur ici-bas, il ne lui promet que différé, après la mort, dans une éternité hypothétique. » Toujours selon Onfray, « le christianisme ne peut qu’empêcher l’individu de penser : il fait preuve d’obscurantisme, en dépit des constructions intellectuelles qu’il a pu susciter. Ses sources textuelles comme la Bible fourmillent de contradictions historiques que l’écolier le moins averti pourrait déceler sans peine. » Ce sont des propos forts et très critiques que tient le philosophe, mais d’après René Rémond, ils révèlent les mentalités d’aujourd’hui.

Le catholicisme est aujourd’hui vu comme vétuste dans sa structure dogmatique et contraignante. Les dogmes demandés à être suivis ne sont plus assimilés par tous les croyants. Les Vérités fondamentales ne sont plus vues que comme dogmatiques.

La « fin d’un monde catholique » est bien dans l’air du temps, dans la presse notamment. Ce n’est pas un sujet tabou. Cependant il faut être vigilant quant à l’emploi des mots. Ce n’est pas la fin DU monde catholique mais la fin d’UN monde catholique. Nous ne parlons pas de la chute du catholicisme comme celle de l’URSS, par exemple.

Le Monde des Religions : (que vous pouvez trouver encore dans le commerce, c'est une édition spéciale du Monde qui devrait vous être utile pour vos révisions)

Parle de cette fin d’un monde catholique comme :

« La fin d’un monde régulé par des habitudes chrétiennes, d’une foi qui proposait aux fidèles une vision du monde, une culture, un modèle, une vie en communauté. Les causes sont l’urbanisation intense, la désertification intense des campagnes, la disparition de la « civilisation paroissiale », l’effondrement d’un christianisme d’obligation, les modèles de consommation matérielle, l’individualisme, la transformation du statut de la femme et l’émergence de la civilisation de « loisirs »."

B) Où s'est étendue cette crise et pourquoi ?

Cette crise du Catholicisme s'est étendue surtout de façon claire en Europe et au Brésil.

En Europe, elle perd beaucoup de ses adeptes. Cette crise est due parfois aux scandales que connaît l'Eglise ces derniers temps. L'exemple de l'apparition soudaine de nombreux prêtres liés à de sombres histoires de pédophilie a provoqué de nombreux débats notamment sur le fait que les prêtres soient célibataires ou non. Un autre scandale, est celui de la réhabilitation de l'évêque négationniste Richard Williamson, qui a nié l'existence des chambres à gaz. L'Eglise semble malgré tout persister dans le sens catégorique de la tradition, sans vouloir changer quoique ce soit à son fonctionnement et à ses règles. Elle parait alors désuète au regard des européens, voire extrême. On peut rappelé par exemple l'histoire d'une petite fille brésilienne de neuf ans, violée par son beau père qui la mit enceinte de jumeaux. Les médecins ayant pratiqués l'avortement ainsi que la mère furent excommuniés par l'archevêque de Recife qui affirma que « le viol est moins grave que l'avortement ».

Cependant, même si le nombre de catholiques pratiquants baissent, la foi elle semble ne pas disparaître. La pratique ce fait donc plus rare, et les normes morales de l'Eglise sont de moins en moins suivis. C'est un catholicisme plus « intérieur » qui est pratiqué. On remarque également

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