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Introduction au Bouddhisme

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Par   •  11 Décembre 2018  •  Guide pratique  •  1 251 Mots (6 Pages)  •  674 Vues

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"Plus l'homme cherche quelque chose de permanent, plus il souffre. Or, c'est une position qui ne manque pas de logique. En effet, dans l'analyse bouddhique, une chose, même agréable, n'est jamais sans amertume car on risque toujours de la perdre. Et si l'on n'éprouve pas cette peur, c'est parce que l'on est très doué pour se cacher à soi-même cette vérité incontestable que tout bonheur est passager.Tôt ou tard, les plus grands plaisirs de l'homme se transforment en expérience douloureuse car on s'aperçoit, ou bien qu'ils ne sont pas éternels, ou bien qu'ils ne satisfont pas pleinement. Tout est donc véritablement duhka, souffrance." GIRA, Dennis. Comprendre le bouddhisme. Bayard, 1989, p.44-45

Suppose, Mâlunkyâputta, qu'un homme soit blessé par une flèche fortement empoisonnée. Amis et parents amènent le chirurgien, mais l'homme s'exclame:

"Je ne laisserai pas retirer cette flèche avant de savoir qui m'a blessé: si c'est un guerrier, ou un brahmane, ou un marchand ou un artisan ?"

Puis il dirait:

"Je ne laisserai pas retirer cette flèche avant de savoir qui m'a blessé: quel est son nom? Quelle est sa famille? Cet homme qui m'a blessé est-il grand, petit ou de taille moyenne, est-il noir, ou brun, ou de couleur d'or ? D'où vient cet homme qui m'a blessé: de quel village, de quelle ville, de quelle cité ? Avec quelle sorte d'arc il a tiré sur moi ? Quelle sorte de corde a été employée sur l'arc: était-elle en coton, en roseau, en chanvre ou en écorce, un tendon? De quelle manière était faite la pointe de la flèche: était-elle en fer ou d'une autre matière? Quelles plumes ont été employées pour la flèche ?" [...]

Ô Mâlunkyâputta, cet homme mourrait sans le savoir. De même, si quelqu'un dit :

"Je n'adopterai pas une conduite pure sous la direction du Bienheureux tant qu'il ne m'aura pas expliqué si l'univers est éternel ou non éternel, si l'univers a une limite ou s'il est sans limite [...] ", il mourra avec des questions laissées sans réponse par le Tathâgata.

(Cette histoire se trouve dans le Cula Malunkyasutta, Majjhimanikaya, I.)

Karma signifie "acte".

Il s'inscrit dans la loi de la causalité:

Toute action entraîne un effet.

Notre "soi" que nous nous sommes construit est un héritage d'actes passés, dû à la loi du karma. Notre "soi" futur sera également les conséquences d'actes présents.

Ces influences dépassent la vie et la mort.

Nous sommes coincés dans l'illusion d'un moi et dans le karma. Nous répétons sans cesse les mêmes actes, sans s'en rendre compte, et les mêmes erreurs, ce qui fait que nous restons dans l'illusion.

Cette répétition est illustrée par la roue du samsara.

Samsara signifie "écoulement circulaire".

Exemple: Le cercle vicieux

HESSE, Herman. Siddhartha

"Le mot nirvâna a le sens fondamental d' "extinction". La question clé est de savoir exactement ce qui est "éteint". La première chose qu'il faut constater est qu'il ne peut pas s'agir ici de l'extinction d'un soi puisque le soi n'a pas d'existence véritable: la doctrine de l'anatman nous éclaire sur ce point. Ce qu'il faut éteindre, ce sont donc ces soifs ou ces désirs qui, eux, perpétuent l'illusion qu'au fond de chaque homme il existe un soi permanent, un atman ou, dans des termes qui sont plus familiers, une âme. Car cette illusion engendre, comme nous l'avons vu, une rage de vivre de plus en plus intense qui se traduit à nouveau dans des passions et des désirs toujours plus brûlants et ainsi de suite. Et tout cela augmente, selon la loi karmique, la force vive qui retient l'être prisonnier dans le cycle infernal des naissances et des morts. Alors, si le diagnostic du Bouddha est correct, la seule guérison possible pour l'homme est l'extinction de toute soif, de tout désir, ce qui aura comme conséquence inévitable la disparition de l'illusion du soi et la libération finale du monde du samsara" GIRA op.cit. p.66

4. La vérité de l'octuple chemin

Exemple du chariot

Le rêve de sa mère:

An-âtman: La non-existence d'un soi permanent

La légende

Chemin vers l'éveil

Il y a plusieurs écoles qui se forment après l'enseignement de Bouddha. Ces écoles se divisent en trois "véhicules" (trois courants).

2. La vérité sur l'origine de la souffrance

Dans les mots du Dalaï-lama

Pour éliminer la souffrance, il faut en connaître l'origine

L'origine de la souffrance est tanha

Les écoles

Samsara

Dukka : État d'insatisfaction face à l'impermanence.

Pour cesser la soif et se libérer de l'attachement aux choses, il faut suivre ce chemin proposé par le bouddha:

Introduction au bouddhisme

Nirvâna

Tanha se traduit par: La soif ou le désir insatiable.

  • Bouddha: L'éveillé
  • Gautama: Nom de sa lignée
  • Sâkyamuni: Le sage des Sakya (Fils d'un souverain du clan des Sakya)
  • Siddhârta: Celui qui a atteint son but
  • Bhagavat: Le bienheureux
  • Tathâgata: L'ainsi-venu, celui qui est bien allé

Ce que nous nommons le soi n'est qu'une combinaison de forces ou d'énergies physiques entremêlées, en état de changement constant.

La soif provoque l'attachement aux choses. Cet attachement se transformera toujours en souffrance lorsque nous en seront dépossédés.

Rencontres:

Pourquoi la question de la souffrance ? Exemple de la flèche empoisonnée

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