Analyse littéraire méthode

Méthode : Le commentaire littéraire

Partie 3 : La rédaction du développement et la conclusion

Il s’agit de transposer au propre votre plan détaillé réalisé au brouillon. Votre développement suit votre introduction. Quelques éléments sont à retenir pour s’assurer que la rédaction est fluide, cohérente, et structurée.

Aspect visuel :

Après avoir rédigé votre introduction, vous commencez votre développement en sautant une ou deux lignes. Il s’agit, pour chaque partie, d’énoncer votre thème, en une ou deux phrases, de la manière la plus complète et la plus claire possible. Pour chacune des sous-parties, vous allez à la ligne et faites un alinéa. Vous sautez une ligne entre deux grandes parties. Vous sautez enfin une ou deux lignes entre la fin de votre développement et votre conclusion.

Attention : ne faites en aucun cas apparaitre les numéros de votre plan (I., II. 1) 2)) : c’est la présentation de votre copie qui doit suffire à la compréhension du déroulé de votre devoir.

Contenu des sous-parties :

• Chaque sous-partie doit énoncer votre argument (qui soutient le thème principal) : il doit être énoncé clairement au début (ne ménagez pas de « suspense »).
•         Pour prouver cet argument, il vous faut ensuite citer le texte (entre guillemets, en indiquant les lignes ou les vers) : ce sont vos exemples.
•         Intégrez ensuite des commentaires rigoureux des procédés littéraires utilisés et de leurs effets à la lecture : c’est l’analyse.

Pour le dire autrement, chaque sous-partie doit trouver un équilibre délicat entre les citations, les procédés d’écriture et l’analyse.

Il vous faut sans cesse lier l’analyse du fond (ce que le texte dit) et celle de la forme (comment il le dit).

A la fin de chaque grande partie, vous devez écrire une transition (ou une conclusion partielle) : il faut là aussi aller à la ligne et faire un alinéa. Il s’agit d’un très court paragraphe reprenant le propos général développé dans la partie : vous résumez alors les trois sous-parties en répondant partiellement à votre problématique. Puis vous rédigez une transition qui opère un lien cohérent et logique introduisant la partie suivante.

Intégrer les citations du texte à son propos :

Exemple : « Monseigneur, l’homme est parti ! l’argenterie est volée ! » (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)

Vous avez le choix entre le discours direct et le discours indirect :

• Au discours direct :

• Si la citation est courte, on l’intègre directement à la phrase : Madame Magloire appelle Jean Valjean

« l’homme ».

• Si la citation est longue, on l’introduit par un verbe de parole suivi des deux-points : Madame Magloire crie : « Monseigneur, l’homme est parti ! l’argenterie est volée ! »

• Au discours indirect : La citation prend la forme d’une proposition subordonnée complétive, précédée d’une proposition principale.

On met les éventuelles modifications nécessaires (de personne, d’accord, ou liées à la concordance des

temps) entre crochets.

Madame Magloire crie que « l’homme est parti » et que « l’argenterie est volée ».

Madame Magloire crie que « l’argenterie [a été] volée ».

Utiliser des mots de liaisons et des connecteurs logiques variés pour structurer son propos :

Commencer : tout d’abord, en premier lieu (... en second lieu), premièrement (... deuxièmement), non seulement (... mais encore) (adverbes)

Ajouter (un argument, un exemple): ensuite, en outre, de plus, de surcroît, en second lieu (après en premier lieu), deuxièmement (après premièrement), puis, mais encore (après non seulement) (adverbes)

🡺 lien plus lâche avec ce qui précède : par ailleurs, quant à (adverbes)

🡺 surenchère : qui plus est, voire (adverbes)

Établir une alternative : d’une part …, d’autre part (adverbes)

ni ... ni, soit … soit, ou, ou bien … ou bien (conj. de coordination)

l’un(e) / les un(e)s, certains, quelques-un(e)s … l’autre / les autres (pronoms)

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