Situation : soins relationnels

Situation :

Il est 10 :30, je viens de finir mon tour du matin avec l’IDE dans le service de médecine interne. Nous allons au poste de soin afin de préparer la sortie de MR Y. Quand tout a coup la sonnette retentit.

Je me dirige vers la chambre 214 et j’entends des cries provenant de cette chambre.

Je toque pour lui prévenir de ma présence et je rentre.

En rentrant dans sa chambre, j’observe que la patiente est en sueurs, fait des grimaces, gémit, a le teint livide se tient le ventre et est courbée à demi assise sur son lit.

Mon premier réflexe est de prendre ses paramètres vitaux.

J évalue la douleur et la location, elle me répond de manière sèche, saccadée et brutale sans répondre directement.

Je lui demande d’abord de se calmer et que cela ne sert à rien de crier. Je lui repose la question concernant la douleur. Cette fois ci elle répond à la question mais toujours sur le même ton (patiente dit une phrase qui pique).

Je souffle et je lève les yeux au ciel.

Je lui explique que pour l’instant qu’elle ne peut pas avoir d’antalgique supplémentaire car elle a déjà eu sa dose. Je lui propose des poches chaudes afin de les mettre dans les localisations où elle a mal ainsi que des gants mouillés. Elle me répond oui en disant que cela ne la soulagera pas totalement (ton toujours agressif). Je lui propose de s’allonger afin d’avoir une position confortable. Elle le fait en soufflant et me dis que si je souhaite vraiment l’aider, il faut j’aille chercher l’IDE. Lassée de la patiente, je lui dis que je vais demander des informations supplémentaires à l’IDE.

Narration : après être sortie de la chambre de la patiente, l’ESI va voir l’infirmière et lui explique la problématique qui concerne la patiente. L’IDE appelle l’interne afin de trouver une solution. L’interne lui dit qu’il lui fait une prescription sur un antalgique plus fort.

Ayant reçu cette prescription, l’IDE prépare la dose de morphine et va l’administrer à la patiente. Une demi heure plus tard, l’ESI décide d’aller revoir la patiente.

Je vais dans la chambre de la patiente et je vois qu’elle a un petit sourire. Je lui demande si ça va mieux. Elle me répond que oui et s’excuse de son comportement de tout à l’heure.

...