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Soins Relationnels

Rapports de Stage : Soins Relationnels. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  1 Octobre 2012  •  830 Mots (4 Pages)  •  3 858 Vues

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Dès le début de ce stage, j'ai été amenée à rencontrer de jeunes patients, voir très jeune (16 ans), qui étaient hospitalisés dans le service, soit pour appendicectomie, soit pour une intervention sur un kyste sacro-coccygien, ou bien encore pour réduction d'une fracture des os propres du nez.

Lors de l'accueil dans le service de Mr G ,16 ans, et de sa maman, tout en réalisant le recueil de données, la prise des paramètres et la préparation pré-opératoire, je communiquais avec ce jeune homme tout en le vouvoyant.

Il est vrai que de part mon cursus lors de ma formation, je n'avais jamais rencontré des patients de leur âge.

Tout au long de cette prise en charge, j'ai continué à le vouvoyer tout en me disant que je pourrais le tutoyer vu son jeune âge.

Peu de temps avant son départ au bloc opératoire, l'infirmière qui était en charge du secteur où se trouvait Mr G, vient alors le voir et se mit à le tutoyer directement.

Le lendemain, entre dans le service Mr R, âgé de 20 ans pour une intervention sur un kyste sacro-coccygien avec comme handicap un retard mental léger.

L'infirmière en service ce jour-là, n'était pas la même que la veille, mais elle se mit aussi à le tutoyer dès le début de la prise en charge sans lui avoir demandé son accord au préalable.

Cela m'a beaucoup interpellé quant au fait de tutoyer des personnes jeunes dans notre fonction de soignant.

Etait-ce normal? Une habitude de service? Ou celle de certains soignants?

Après en avoir discuté avec les infirmières et leur avoir soumis mon interpellation, elles m'expliquèrent qu'elles le faisaient naturellement, sans aucun préjugé ni par manque de respect, mais tout simplement que le tutoiement peut-être pour des personnes jeunes ou handicapées, rassurant, une mise en confiance, alors que le vouvoiement pourrait-être une forme de distance et de ce fait, moins rassurante surtout quand ils viennent pour une intervention.

C'est alors que je me suis interrogée sur mon positionnement lors de prise en charge de patients jeunes.

Pourquoi ai-je été si surprise par le tutoiement? Qu'est-ce qu'il me dérangeait tant dans ce tutoiement?

Peut-être est-ce dû à mon manque d'assurance en tant qu'étudiante infirmière, ou parce que je n'avais jamais été amenée à prendre en charge des patients de cet âge et de ce fait, jamais confronté à ce problème.

Ce qui m'a également interpellé, c'est la position des patients qui ne semblaient pas émettre d'opposition à ce tutoiement, et qu'ils parlaient très librement lors des discussions avec les infirmières.

Alors, peut-être, était-ce moi qui m-y prenait mal avec eux en les vouvoyant, car il est vrai que je n'ai jamais pu les tutoyer, crainte de devenir trop "familière", "maternante", ou bien encore, manquer de respect lors de mes prises en charge de patients souffrant de handicap mental, tout en voulant être bienveillante, prendre le risque de les mettre ainsi en position d'infériorité.

Malgré cela, je réussissais

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