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Analyse de situation

Rapport de stage : Analyse de situation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2021  •  Rapport de stage  •  2 728 Mots (11 Pages)  •  610 Vues

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AP-HP/DRH/CFDC/IFSI CHARLES FOIX

Analyse de situation

Stage n°1 du semestre n°3

Du 4 octobre 2021 au 7 novembre 2021

Type de stage : soins de courte durée

Date de restitution : 25 octobre 2021

Léna Viaene

Promotion : 2020-2023

Formateur référent du suivi pédagogique : Burkhardt Nguyen Dang

Introduction :

J’ai effectué mon stage en soins de courte durée. 24 infirmiers(e) travaillent dans ce service composé de quatre étages et de 120 lits. Les IDE sont deux par salle le matin, l’après-midi et la nuit.  Le service fait partie du DMU Endromed : Endocrinologie, ophtalmologie, médecine infectieuse, médecine interne et immunologie, médecine sociale. Les pathologies prévalentes sont les maladies rares, les vascularites et sclérodermies, les maladies systémiques, les maladies auto-immunes, la thérapie cellulaire, les céphalées, les migraines, les maladies veineuses thrombo-emboliques, les maladies infectieuses, la rhumatologie, et les douleurs chroniques.                                                            Le service accueille des patients de plus de 15 ans. Les patients peuvent être admis pour une hospitalisation programmée dans le cadre de bilan d’investigation ou de mise en place de traitements ou via le Service d’Accueil des Urgences (SAU) pour suite de la prise en charge ou transférés d’un autre établissement de santé pour bilan diagnostic et thérapeutique ou transférés d’un autre service du groupe hospitalier.                                                                                        Le service dispose aussi de deux programmes d’éducation thérapeutique pour les patients atteints de vascularites et pour les patients porteurs du VIH.  Au cours de leur hospitalisation, les patients bénéficient d’une prise en charge diététique et sociale. Le service fait également intervenir, l’équipe mobile de gériatrie ainsi que l’équipe mobile de la gestion de la douleur. A la fin de leur séjour, les patients sortent au domicile, en HAD ou sont transférés en SSR.                                         La situation que je vais vous décrire a eu lieu pendant ma deuxième de stage. Elle relève de la compétence 6 : communiquer et conduire une relation dans un contexte de soin.

Description :

Mercredi, 6H45, j’arrive dans le service et avec l’infirmière qui m’encadre ce jour nous prenons les transmissions de la nuit. Nous poursuivons ensuite par préparer les bilans sanguins et les traitements à administrer à 8h. Madame G, une de mes patientes, a une prise de sang ce jour.

Ma patiente a 26 ans, elle est arrivée des urgences dans le service lundi après-midi pour une pyélonéphrite. Elle est italienne et vit en France depuis 5 ans, elle parle couramment français. Elle est étudiante en histoire de l’art. Le syndrome dépressif est l’un de ses antécédents. Elle fume 6 cigarettes par jour et consomme quotidiennement du cannabis. A l’occasion, la patiente prend d’autres stupéfiants tels que l’ecstasy et la cocaïne. Madame G est dans une chambre double, et s’entend très bien avec sa voisine de chambre (28 ans).

Après avoir préparé les traitements et les bilans sanguin avec l’IDE, nous commençons le tour. Il est 8h, nous prenons les paramètres vitaux des patients et leurs déposons leurs traitements sur leur table (ils sont autonomes et prennent alors leurs médicaments seul). Nous les réveillons en leur demandant comment c’est passer la nuit, s’ils ont des douleurs et les informons de leur examen clinique de la journée. Je réalise le même protocole avec Madame G. Elle me répond qu’elle a bien dormit, qu’elle a une douleur à 2/10 et ainsi donc, elle ne veut pas de paracétamol. Lorsque je l’informe que je reviens dans 20 min pour lui faire une prise de sang, je lis une contrariété sur son visage. En effet, il se crispe, ses sourcils se froncent et son sourire disparaît. Je lui fais alors la remarque : « quelque chose ne va pas Madame G ? ». Elle me répond « une prise de sang ? Ah, je n’aime pas trop ça mais bon il n’y a pas le choix ». Je comprends alors son inquiétude, et j’essaye de la rassurer : « Ne vous inquiéter pas Madame G, ça ne sera pas long, vous n’allez rien sentir, reposer vous, je reviens dans 20minutes. ». Evidemment, je ne lui montre rien mais sa crainte me stresse aussi légèrement.

Je continue le tour avec l’infirmière. Lorsque tous les traitements sont terminés, il est 8h25. En suivant ma planification, je décide alors de partir faire le bilan sanguin de Madame G. Je toque, et je rentre dans la chambre. Je vois la voisine de chambre assise sur le lit de Madame G, lui tenir la main et la rassurer. Je me rapproche et demande ce qui ne va pas. Ma patiente m’explique qu’elle a peur. Avant de commencer, je préfère pendre le temps pour lui expliquer le déroulement du soin, la rassurer et lui proposer des solutions. Je pose mon plateau avec le matériel sur la table, m’assois sur une chaise à côté d’elle et lui demande ce qui lui fait peur ? Elle me répond qu’elle a « une peur bleue » des aiguilles et qu’en plus très peu de personnes arrivent à la bilanter. Madame G est au courant que je suis une ESI de deuxième année, et donc je lui propose en pensant la rassurer que ma collègue expérimentée vienne lui faire le soin. Elle me répond que non car elle me fait confiance, et que c’est juste un dur moment à passer. Je commence alors à préparer le soin avec un certain stress que je dissimule, bien évidemment, à la patiente. En effet, je sais que j’ai qu’une seule chance et je ne veux surtout pas lui faire mal. Suite à sa demande, je la préviens que je vais piquer. Malgré une belle grimace, la patiente ne se plaint pas, mais le prélèvement ne fonctionne pas. Je suis en colère après moi-même car je pense avoir mal effectuer mon soin.

À la vue de son état de stress, je décide de ne pas insister et j’appelle ma collègue. La patiente en voyant l’IDE arrivé commence à pleurer. Son anxiété augmente, je propose de quitter la pièce pour que le soin soit plus intimiste mais Madame G me demande de rester et de lui tenir la main.

Après deux autres tentatives de l’infirmière, pas une goutte de sang arrive dans un tube. La patiente cri à chaque essai et pleure de plus en plus. Nous décidons de stopper le soin. En sortant de la pièce, l’IDE est surprise car elle me dit « à chaque fois j’étais dans la veine mais elle ne donne pas de sang, elle doit être trop crispé, je vais demander à une autre infirmière de venir essayer. » Je me dis qu’elle n’a pas dû réussir à piquer dans la veine et je pense surtout à l’état d’anxiété de Madame G qui ne va pas s’améliorer.

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