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Rapport de stage : APP IDE libérale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Juin 2018  •  Rapport de stage  •  2 254 Mots (10 Pages)  •  1 754 Vues

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Analyse de pratique

Description de la situation :

        J’effectue mon stage du semestre 5, se déroulant du 11 septembre au 17 novembre 2017, au cabinet libéral. Ce cabinet se constitue de 3 infirmiers libéraux qui couvrent les communes environnantes. Une permanence est aussi assurée chaque matin de huit heure trente à neuf heure, par l’infirmier du jour, chaque matin hormis le dimanche, afin de recevoir des patients, sans prise de rendez-vous. La tournée est préparée par l’infirmier de la veille qui la transmet par mail à son collègue. Cela s’accompagne de transmission orale, effectuées le soir par téléphone.

        La situation que je vais développer se déroule le mardi 26 septembre, lors de la permanence au cabinet. Une dame se présente pour une prise de sang, l’infirmière la salue, puis je la salue à mon tour et je me présente. Elle regarde alors l’infirmière, je vois bien qu’elle ne se sent pas bien. Elle lui demande si c’est moi qui vais lui faire sa prise de sang, l’infirmière lui dit que oui mais qu’elle ne doit pas s’inquiéter, que j’ai déjà effectué des prises de sang et que je me débrouille très bien. La patiente explique alors qu’habituellement c’est toujours l’infirmier du cabinet ayant 35 ans d’expérience, qui effectue ses prises de sang, qu’elle est difficile à piquer. La dernière fois, il a dû la piquer 3 trois reprises avant de réussir et qu’elle a fini par faire un malaise. Son mari qui se trouvait alors dans la salle d’attente à du venir aider l’infirmier pour l’allonger sur la table d’examen. Elle hésite même à rentrer chez elle et revenir un jour où l’infirmier sera présent. Elle me pose des questions telles que mon année d’étude ou si j’ai déjà fait beaucoup de prise de sang, si je rate régulièrement des prises de sang, etc. Je m’efforce de lui donner des réponses rassurantes mais cela n’a aucun impact sur son stresse.

        Je commence alors à stresser, je me dis que si un infirmier expérimenté n’a pas réussi, il est impossible que j’y arrive. Je demande à l’infirmière si elle peut prendre le relais mais elle me demande au moins d’essayer de repérer une veine et que si après ça je ne me sens toujours pas à l’aise elle prendra le relais. Je me détends alors en me disant que je vais simplement repérer la veine. La patiente, elle, est toujours stressée. Je lui dis donc de s’assoir et que je n’hésiterais pas à passer le relais donc qu’elle ne doit pas s’inquiéter. Pendant qu’elle s’assoit et donne son ordonnance et sa carte vitale à l’infirmière, je prépare mon matériel. Je sors une boite de prélèvement fournie par le labo, un coton que je sépare en deux, une bouteille n’alcool, un garrot, un pansement ainsi qu’une paire de gant. Puis l’infirmière me donne l’ordonnance. La prescription provient de son médecin traitant, en date du douze septembre et les examens à effectuer sont les suivants : TSH, T3L, T4L, urée, créat, bilan lipidique, NFS, plaquettes, glycémie à jeun. Ces examens sont effectués dans le cadre d’un bilan de suivi.  Je sors donc les tubes qui seront nécessaires soit deux tubes secs, un tube hépariné, un tube EDTA et un tube fluoré.                

        Grace à la feuille fournie par le laboratoire contenant les données pré remplis du patient et des étiquettes, je vérifie avec elle son nom, son prénom, sa date de naissance, son adresse et les modalités de réception des résultats, dans le cas présent elle les récupère à la pharmacie comme à son habitude.

        Puis j’invite la patiente à s’installer bien au fond de son siège et de se détendre au maximum. Puis je place le garrot autour de son bras droit et le serre. Pendant que je commence à chercher une veine, je tente de démarrer une conversation pour lui changer les idées en abordant des banalités telles que le beau temps qu’il a fait le weekend précédent. Malgré tout je sens la patiente très tendu et plus le temps s’écoule plus je sens son angoisse monter. Alors autant pour me rassurer elle que moi, je lui explique que prendre son temps pour réparer la veine est une étape très importante pour réussir la prise de sang donc elle ne doit pas s’inquiéter. J’essaie de ne pas absorber son stresse communicatif et même de le gérer malgré que je me trouve moi aussi dans une situation stressante. Je lui dis alors que je vais regarder son autre bras, je change le garrot de côté et le serre à nouveau. Immédiatement je remarque une veine qui me semble tout à fait convenable pour effectuer une prise de sang. Malgré tout, le stresse procuré par cette situation me pousse à demander confirmation à l’infirmière, chose que je n’aurais pas fait habituellement sur une veine qui semble « facile » à ponctionner.

        L’infirmière vient regarder la veine et me rassure en me disant qu’elle est d’un assez bon calibre pour être ponctionnée facilement mais ajoute que si je ne me sens pas capable elle peut prendre le relais. Je prends le temps de la réflexion, je m’en sens capable mais je sais aussi qu’il est possible que je rate surtout avec le stress qui s’est rajouté. Je décide tout de même d’effectuer la prise de sang. Je dis donc à la patiente que je vais réaliser l’acte en la rassurant sur le fait que je ne suis pas inquiète sur la réussite de mon soin étant donné que je suis satisfaite de la veine que j’ai repéré. Puis j’enfile mes gants et verse un peu d’alcool sur une moitié de coton. Je passe le coton imbibé au niveau de la veine et m’éloigne en escargot. Puis je prends mon aiguille, que j’ai adaptée à la tulipe, dans une main et je tiens ma veine de l’autre. Je demande à la patiente d’inspirer et d’expirer bien fort puis la préviens que je pique. J’insère le premier tube avec appréhension même si j’ai la sensation d’être dans la veine. Puis très vite le premier tube se remplis et les quatre suivants aussi. La patiente est détendue, je prends le temps de lui expliquer que parfois les veines se voient moins bien que d’autres et qu’elle peut se couvrir d’avantage quand elle vient à une prise de sang car la chaleur va dilater les veines. Une fois tous mes tubes remplis, je desserre le garrot puis je retire l’aiguille et comprime le point de ponction avec la moitié sèche de la compresse. Je demande à la patiente de comprimer à son tour puis je désadapte l’aiguille à l’aide du conteneur à aiguille et élimine tous mes déchets puis mes gants.

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