Stage dans le département de rhumatologie

Lieu :

Dans la chambre d’un patient

Situations ou activités vues ou réalisées :

Durant ce stage je prenais en charge Monsieur B., patient âgé de 75 ans. Il est entré dans le service de rhumatologie pour une chute à son domicile avec des antécédents cardiaque et BPCO. Ces difficultés respiratoires étaient perceptibles du fait des bruits atypiques qu’il produisait.

J’ai choisi d’analyser cette situation rencontré durant mon stage car elle est particulière pour moi. C’est un patient que je prenais en soins, je m’étais attaché à lui car il aimait et regardait le même sport que moi, nous avions donc toujours des conversations passionnante et m’arrêtait même dans le couloir quand il me voyait passé pour m’informer d’une nouvelle qui m’intéresserait.

Quand j’ai repris mon service le jeudi après midi, j’ai entendu pendant les transmissions que son état c’était énormément dégradé pendant la nuit et la matinée. J’ai été surpris de cette nouvelle puis après avoir vu cet homme essayant de parler mais que l’on ne comprenait pas, oedématié au niveau des jambes et des bras et que l’on entendait respirer du couloir comme si de l’eau était dans sa gorge, j’ai été impressionné par ce changement brutal. Durant l’après midi les infirmières ont été attentive à ce patient.

Le vendredi après midi, son état ayant encore empiré, dans sa chambre ont défilé sans cesse infirmières, internes et médecins. Il eu donc plusieurs soins que je n’ai pas pu réaliser du fait de ma faible expérience, de ma lenteur encore présente dans mes gestes et de l’atmosphère d’urgence qui pesait. L’impression de voir une personne à laquelle j’étais attaché depuis peu souffrir sans pouvoir faire quoi que ce soit à cause de mon incompétence et de mon inexpérience. En fin de journée, il a été transféré en service de cardiologie. Par la suite, sachant l’attachement que j’apportais à cet homme, les deux infirmières présentes m’ont tout expliqué au niveau des soins réalisés et de son devenir en était clair avec moi, que je ne le reverrai surement pas la semaine suivante. Le fait de voir également sa famille triste sans savoir quoi leur dire à propos de son état a été très frustrant.

Observations, étonnements :

Est-il possible de ne pas s’attacher à une personne prise en charge ?

D’après les théories de l’attachement, chaque contact avec un être humain provoque un attachement. Il existe différents types de contacts le solitaire autonome, le dépendant, le surprotecteur, l’angoissé ou l’attachement sain. Chacun de ses contacts, tous différents les uns des autres provoque une forme d’attachement. Même le solitaire autonome le subit, il culpabilise seulement de s’être attaché à quelqu’un.

John Bowlby, célèbre psychiatre et psychanalyste Anglais, après une enquête à la demande de l’Organisation Mondiale de la Santé en a conclut que l’attachement avait une importance capitale. Sans lui on plonge dans une profonde détresse

Est-ce que l’on peut apprendre à réagir en situation d’urgences ?

On ne pourrait pas parler d'instinct, car ce mot désigne une

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