Stage en psychiatrie

WALPOLE ALEXANDRA

IFAS DE MEAUX

PROMOTION AIDE SOIGNANTE 2014-2015

LE STRESS DE L’ETUDIANT EN PSYCHIATRIE

SOMMAIRE

Introduction

Elève aide-soignante j’ai dû effectuer mon 3ème stage en service de psychiatrie.

Ce stage comme les 2 précédents doit durer 4 semaines, le service est dans un centre hospitalier de la région parisienne, il y a 25 patients répartis dans 12 chambres.

Les patients sont en hospitalisation fermés, libres et certains peuvent sortir accompagnés.

C’est la première fois que j’évolue dans ce milieu et j’ai une très grande j’appréhension, je suis très anxieuse du fait de la structure, trop petit service, trop patients et ne pas oublier de fermer les portes derrière soi tout le temps ;

j’ai une vision très négative je dois bien l’admettre (patient déambulant, hurlant, se tapant la tête contre les murs) enfin comme dans les films.

De plus je pense que l’organisation est complémentent différente d’un EHPAD et d’un service de chirurgie ou de médecine.

De ce fait le comportement d’un futur soignant doit-il changer même s’il se trouve en difficulté dans un service ?

Situation

La situation que je vais décrire est le comportement que j’ai eu tout au long de ce stage.

J’arrive donc le 12 février (1er jour de stage) à 6h45, je me présente à mes futures collègues. C ma référente du jour est aide-soignante depuis 7 ans dans le service elle me conseil de prendre en charge monsieur B. René

Monsieur B. est un homme de 63 bi-polaire, agréable avec un début d’Alzheimer et ayant peu de conversation ; C. m’explique qu’il a été transféré du service de pneumologie il y a 5 semaines et qu’il est ici pour hébergement en attendant une place en EHPAD, il est en perte d’autonomie et est désorienté. (Lorsque monsieur B est arrivé il n’effectué aucun geste de la vie quotidienne, toilette, transferts, la marche.)

Donc ce matin-là, lorsque nous frappons à la porte, C ouvre la porte sans attendre de réponse, je me présente à Monsieur B qui était déjà réveillé, je lui explique que vais pendant les 4 semaines à venir l’aider pour sa toilette, s’il est d’accord bien sûr, il me sourit en hochant la tête.

Durant les jours qui suivent mon appréhension de ce milieu ne change pas, mais ma vision si, je m’arrive toujours pas à me détendre, ni à me sentir à l’aise ce qui ne facilite pas ma communication avec Monsieur B qui le ressent je pense.

Malgré tout Monsieur B reste toujours très calme, et souriant il répond aux quelques questions que je lui pose mais ses réponses sont souvent courtes et de mon côté je ne cherche pas non plus les approfondirent ou à prolonger la conversation..

En fin de deuxième semaine de stage C m’interpelle doucement elle me demande « si tout va bien, si je me sens à l’aise, si j’ai réussis ma m’intégrer au service » je suis contente qu’elle me demande et là pour toute réponse je lui rétorque «non ça va pas je n’y arrive pas, la psychiatrie s’est pas pour moi, je suis pas détendu, je peux pas, je ne me reconnais pas, j’étais pas comme ça lors de mes 2 précédents stages, je comprends pas mon comportement».

C me regarde et me dit doucement qu’elle l’avait bien sentie mais qu’elle attendait un peu avant de m’en parler. Elle m’explique qu’effectivement la psychiatrie est une discipline bien particulière comme certains services comme les Urgences ou la réanimation à ca je lui réponds que je viens d’un service d’URGENCES et que je n’été pas si mal.

Je me rends bien compte que mon comportement n’est pas du tout celui d’une future professionnelle de santé et je me demande

Pourquoi ce malaise ne s’est-il pas dissipé avec le temps ?

Qu’aurais-je tu faire pour ce malaise n’affecte pas Monsieur B ?

Analyse

D’après Selye auteur de Psychosomatique et médecine psychosomatique Le stress était jadis reconnu comme une réponse physiologique de l’organisme à une situation dangereuse générant des états émotionnels de détresse.

Le

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