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CV stage communication

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Par   •  13 Octobre 2019  •  Guide pratique  •  4 907 Mots (20 Pages)  •  514 Vues

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31 mai 2012 by Jessy

Hola señor!!

J'ai reçu votre lettre, lu vos longs messages, j'entends moi aussi un peu votre chemin, je vous trouve courageux et je suis contente que vous m'entendiez, que ça vous aide dans votre croyance, dans votre être.

J'entends quelque chose encore chez moi, que je n'avais pas vu ainsi auparavant, et je pense que ça peut m'aider à avancer encore, une autre manière de parler ce qui me fait peur dans "ce que vous attendez de moi, ce que vous me demandez". Alors un peu en vrac, ça donne:

Je me rappelle qu'au début de notre histoire, quelque chose me plaisait dans ce que je pensais être la non projection de notre relation, profiter du jour,de votre présence, et ne pas savoir la suite, bizarrement,ça me plaisait; mais je le dirai différemment là,c'était plutôt le fait que vous ne projetiez rien en moi qui me plaisait. Je n'étais malheureusement pas capable de m'en servir. Mais maintenant, je relie cela à une partie de mon histoire; la projection de mes parents sur moi, sur ce qu'ils voulaient que je désire, que je fasse, ce que cela imposait de frustrations et de déni. Ce que déjà je tente de traverser là, de reprendre tout ce qui fut nié de mes sentiments, envies, d'aller les chercher loin, de tenter de ramener à la surface ce qui peut constituer mon être vivant. J'entends aussi la différence entre vous, ce que vous pouvez attendre de moi, et ce que mes parents ont fait, et je sais bien que vous n'êtes pas dans la négation; c'est mon sentiment qui m'a mis la puce à l'oreille, il est du même ressort. Je lisais vos lettres, avec le sourire, et lorsque je suis passée par les phrases "peut-être stage de danse", "que tu restes en cuisine", votre rêve, ce sentiment m'a repris: comme un besoin de me laisser de côté et de tout faire pour arriver à vous satisfaire, que je sois comme dans votre rêve, que je fasse un stage de danse, etc...Et là, je me suis dit, houlà, qu'est ce que c'est que cette transformation, je sais que vous ne me demandez pas d'être ou de faire comme vous l'entendez, vous ne cherchez pas à nier ce que moi je pourrai bien vouloir, au contraire, vous me voulez vivante. Alors ce sentiment déplacé, que ça a provoqué, et qui était le même ces dernières années, m'a laissé entendre ses origines. Ça ne m'en débarrasse pas, je suis très à l'aise de lire et d'entendre ce que vous aimeriez faire avec le resto, comment vous voulez m'aimer, vous aimer, mettre un pied à terre près de moi, mais moins à l'aise quand je suis citée, j'ai envie de dire "non! c'est à moi de lui dire si je ne me forme pas en cuisine et que je trouve une activité qui me plaît, qu'il me laisse le temps de lui dire, il me prend mes propositions!" . J'entends comment c'est tordu, que vos intentions sont justement de me laisser faire, de trouver ma place, de trouver de la justesse, et que je vous plaît, que c'est plein d'amour vos petites phrases, vos envies de moi. Alors je suis bien contente d'entendre que ce que je ressens à vos mots, parce que je vois que ça touche à mon bordel, que c'est un sentiment que je trimbale depuis longtemps, peut enfin avoir une chance de se transformer, que ça n'est pas vous qui allez m'empêcher de trouver si je veux faire de la cuisine, de la danse, un voyage, un bébé, même si vous me dites que vous aimeriez bien que je fasse plutôt ceci ou cela, ça n'est pas pour que je sois frustrée, c'est parce que vous aimeriez que je m'aime et que je vous aime, et que ce serait encore plus beau si je vous disais ce qui me plaît, et que je le faisais, sortir du subir.

Alors je suis contente de faire un pas de plus pour  ne pas vous confondre avec mon bordel, c'est tellement beau de prendre ce chemin de l'amour, et c'est avec vous, "longuement et calmement"!!

Je vous embrasse, non, je vous mets un petit coup de langue dans la bouche!!

Tu culito!

29/05/2012

En fait, c'est Véro et Vincent qui ne savaient pas ce qu'il feraient ce week-end, ils devaient me rappeler samedi pour me dire quand je le verrai, mais pas de nouvelles jusqu'à ce que j'appelle dimanche; mais rien de mauvaise volonté, ils ont plein de choses à penser et un planning chargé avec Octave et les autres enfants, il n'y avait aucune tension au téléphone et même après quand j'y suis allée, c'est peut-être la manière dont Vincent a ordonné aux enfants d'aller à la douche et de se préparer pour le repas qui m'a laissé entendre qu'il était de mauvais poil, mais il n'a pas été désagréable avec moi, Véro non plus. Et je ne sais pas ce qui ferait plaisir à Balth, je voyais juste que je n'étais pas assez en forme pour lui proposer une soirée, une nuit et une demi-journée, il faut de l'imagination, de l'envie pour ne pas que ça se passe devant la télé, et je n'arrivais pas à avoir envie ce week-end. Trop dans la tête, pas assez dans le ressenti, alors j'ai fait à la mesure de ce que j'entendais de joyeux, le voir une après-midi. S'il m'avait demandé quelque-chose, bien sûr cela aurait forcé mon Jejeje, et j'aurai fait ce qui lui aurait fait plaisir parce que ça m'aurait touché, mais je sais bien qu'il n'est pas vraiment en mesure de me demander, de dire ce qu'il aimerait (me voir, tant de temps, faire ceci ou cela), alors j'ai fait dans la mesure qui m'était propre à ce moment-là. Vous savez que nous n'avons eu de rapport que lorsque vous êtes aux alentours, et que je ne sais pas quel rapport il a à moi seule, ou lequel j'ai à lui seul, alors disons que c'est un début, qu'on se tâte pour voir quelle relation directe nous avons, aurons, il vous a entendu dire que nous nous séparions peut-être, et il voit que je suis toujours là et que je parle de toi, il n'ose sûrement pas dire comment il se place par rapport à moi, ce qu'il aimerait, mais je lui enverrai un message pour lui signifier qu'il peut dire s'il veut me voir, je crois qu'il lit ses messages quotidiennement pour avoir de tes nouvelles.

J'entends bien que mon temps demande de la patience pour vous et qu'il est dommage qu'il n'y ait que de (prudes?) jeunes femmes ou de trop vieilles pour vous rendre ce chemin agréable tous les jours! Mais oui, j'ai besoin même si je ne le veux pas toujours d'un temps qui me trouve, de trouver mon temps, celui où rien n'est dramatique, celui qui donne la sensation de vivre avec une tête dans un corps. Lorsque j'y arrive, j'ai l'impression que ça me nourrit de positif, d'imagination, de propositions, et que comme je l'ai déjà dit, ça me ramène à vous, au fait que je voudrai vous le faire partager, que je pourrai dire comment. Je n'arrive pas toujours à me mener là, il s'agit de me provoquer à faire des choses pour moi, voir ce que j'en ressens et comment je peux ensuite maintenir ces sentiments, émotions, dans une proposition à l'autre. C'est compliqué déjà d'entretenir la joie, mais également de trouver comment la partager ou comment la proposer. Je vois par exemple la joie que j'avais d'être avec Sandy et sa troupe, et que c'était de cette joie là que je voulais conserver dans une adresse à vous, mais il faut la transformer, ça n'était pas que je voulais que vous partagiez ce moment avec nous, c'est que la joie que j'éprouvais me donnait un sentiment de justesse et qu'il s'agirait de m'adresser à vous avec cette même justesse. Me nourrir de ces moments qui sont jejeje me donne envie d'être avec vous et plus justement. Mais je vois que le chemin est long aussi, que la moitié du temps ici, même plus, je n'arrive pas à me permettre cette joie, la provoquer, que j'ai écarté longtemps certains moyens (les amis, les activités...) et que je dois forcer, aller à ce put... de cours de danse, prendre des cours de put...de piano, sortir de Toulouse pour aller je ne sais où (c'est quand même mieux quand tu as des gens chez qui aller, donc ça, ça peut prendre du temps!!!). Je voudrai pouvoir toucher votre corps dans la même justesse, vous placer là où il me touche, me laisser être touchée, avec cette magie que je vivais au début de notre histoire dans mon désir, mais plus active, pas comme ça me tombe dessus, mais comme je l'ai cherché. Mais j'imagine que le désir vient avec cet accord au temps, que le plus beau est cet accord là et que le désir se loge dans les provocations faites à cet accord, dans un déséquilibre, dans ce qui peut rater, manquer, échapper. En tous cas, quand vous me parlez de baisers tous les deux jours et que je cherche mon temps, ça me plaît, j'ai l'impression que vous voulez être dans un temps qui vous aime, que vous ne me demandez pas d'être calée là-dessus, et ça me titille, je ne sais pas vraiment dire quoi, où, mais j'aime entendre cela.

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