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Popper cherche à distinguer la conscience animale de la conscience humaine

Commentaire de texte : Popper cherche à distinguer la conscience animale de la conscience humaine. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2013  •  Commentaire de texte  •  863 Mots (4 Pages)  •  764 Vues

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certains des comportements des animaux sont semblables aux comportements humains mais non identiques. De plus à travers les 2 personnifications qu'utilisent Popper (« la fierté et l'ambition » ), il implique que l'animal qui l'exécute possède une conscience de soi. Effectivement, pour être un individu fier, il faut être conscient de ses actes ou de sa personnalité et pour être un individu ambitieux il faut pouvoir s'imaginer dans le futur, choses que l'Homme est dans la mesure de réaliser. De plus Popper dit que les animaux qui possède une conscience savent réagir à un nom, or le nom fait partie des caractéristiques qui constituent l'identité d'un individu. A travers la première phrase du texte Popper cherche à nous laisser penser que certains animaux ont une personnalité : ceci nous laisse face à une certaine difficulté à différencier la conscience humaine de la conscience animale mais nous pouvons surmonter cette difficulté grâce à l'utilisation de l'affirmation «réagir à un nom». En effet le verbe «réagir» n'inclue chez l'animal en aucun cas la notion de reconnaissance de son nom et donc de son identité : il peut réagir simplement par habitude d'entendre ce nom. Or l'apprentissage et la reconnaissance de identité chez l'homme est totalement différente : «l'enfant apprend son nom pour lui même» c'est à dire qu'au début de son apprentissage de la parole et de son identité, l'enfant va tout d'abord parle de lui à la 3ème personne puis il va finir par remplacer son nom par un mot «ego» ou principalement par un pronom personnel «je»; l'enfant réalise ceci tout en se rendant compte que « ego » et « je » renvoie à sa propre personne, à sa propre identité. C'est donc par le langage qu'un individu humain, ici l'enfant, fait le lien entre son identité, son nom et son être mais c'est aussi grâce au langage qu'il comprend la «continuité de son corps et de son esprit» en opposition à l'animal qui comprend juste qu'il est assimilé à un nom.

Rappelons que Popper cherche à différencier la conscience animale de la conscience humaine, précedemment nous avons démontrer que la conscience de soi est un critère de différenciation de ces 2 types de conscience mais dans la seconde partie du texte Popper amène une objection. En effet il montre que nous ne pouvons pas distinguer la conscience animale de la conscience humaine uniquement par le fait que l'individu est plus ou moins conscient de lui car il arrive parfois qu'un événement ou une maladie pertube voir efface cette conscience de soi : ici c'est la maladie d'Alzheimer. Un individu humain atteint de la maladie d'Alzheimer perd sa mémoire donc il oublie son «nom», «son adresse» c'est à dire son identité, c'est pour cela que Popper dit que dans la cas de la maladie d'Alzheimer «la conscience de soi est tombée en deçà du niveau normal de la mémoire animale». Or il insiste sur le fait que toute la mémoire n'a pas totalement disparue chez l'être humain atteint de la maladie d'Alzheimer : il sait toujours «marcher, manger et même parler». Popper distingue donc

types de mémoires chez l'être humain : la mémoire explicite

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