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Motivation et émotion

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Par   •  11 Octobre 2021  •  TD  •  2 490 Mots (10 Pages)  •  278 Vues

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Dossier

Motivation et émotion

  1. Contexte 

        Dans ce dossier nous allons aborder deux grands sujets qui sont réciproquement, la motivation et les émotions, dans le but de faire un lien entre eux. Mais avant cela il nous faut resituer ses thèmes dans le temps.  Ainsi, comme nous l’explique l’ouvrage collectif (2017), la motivation fait partie des questions de rechercher depuis environ un demi-sicle. Ce qui est assez tardif pour un thème aussi important. Cela étant, nous sommes encore à la recherche de nombreuses réponses concernant la motivation et son fonctionnement. Le gouvernement, étudie actuellement de nombreuse facette de la motivation avec par exemple, des données datent de 2007 sur la baisse de motivation des élèves selon leurs origine sociale. Ces données montrent que plus un élève est issu d’une classe sociale populaire, plus sa motivation est faible. De plus, une étude deuxième études effectué en 2012 concernant la motivation des élèves en début de scolarité obligatoire en fonction de la nature de leurs interactions avec l’enseignant. Cette étude, met en avant qu’une bonne relation entre l’enseignant et l’élève permet d’augmenter la motivation de l’élève. Par conséquent, la motivation est un thème de plus en plus étudié principalement dans le but de faire face à l’échec scolaire. On retrouve de nombreux articles déclinant différentes facette de la motivation dans l’optique de connaitre et savoir utiliser la motivation. Concernant les émotions, les première recherches ne date quant à elles seulement d’un siècle, ce qui est encore une fois très tardif pour un sujet concernant l’homme et existant depuis toujours. Et pourtant, les émotions sont très importantes dans le domaine de la psychologie cognitive. Comme nous l’explique Marie-Lise Brunel (1995), selon plusieurs chercheurs cette négligence est en partie liée à la « révolution cognitive » des années 1960. L’auteur explique aussi que les émotions présentent un thème très complexe, qui ne possède pas à ce jour un modèle représentant toutes le émotions, leurs mécanisme et leur facteur déclenchant.  De même, il n’existe pas encore une connaissance suffisante pour pouvoir contrôler les émotions. C’est pour cela qu’il est aujourd’hui défini comme « un phénomène multicomponentiel adaptatif » (David Sander, Klaus R. Scherer, 2019). Ce sujet émet aussi beaucoup de débats entre les spécialistes (chercheurs, psychologues, neurologues, etc.) et pour cause, il reste encore beaucoup à découvrir dessus. C’est pour cela qu’il est possible aujourd’hui de faire une définition des émotions, mais celle-ci restera générale. Il n’y a pas vraiment de « mesure » mise en place dans le système éducatif (Education National) concernant les émotions. Sa seule utilisation dans le cadre scolaire, se situe dans les pédagogies, où les enseignants mettent en place des activités, des cours pour faire découvrir aux élèves, les émotions. Si à première vue les émotions et la motivation ne semble pas avoir de rapport, il est important de se l’assurer. C’est pourquoi, nous nous demanderons : Comment les émotions influent sur la motivation de l’élève ? Et pour répondre à cela différents auteurs et  différentes sources vont nous aider.

  1. Théorie :

« La motivation est une force intra-individuelle qui peut avoir des déterminants internes et/ou externes et qui permet d’expliquer la direction, le déclenchement, la persistance et l’intensité du comportement ou de l’action. » (Lieury et Fenouillet, 2019, p.3). En d’autres termes, la motivation est de nature variable, elle est différente pour un même individu dans des situations ou des contextes différents. En effet, comme il est indiqué dans la définition, trois étapes sont obligatoires à comprendre et analyser dans la motivation : la première est le déclenchement, c’est-à-dire qu’est-ce qui déclenche la motivation. La seconde étape est l’intensité, soit si cette motivation est élevée ou non. Enfin la dernière étape la persistance de la motivation, elle va de paire avec l’intensité car si l’intensité est élevée, la persistance à de plus grande chance de l’être aussi. De plus, la motivation varie selon plusieurs déterminants, interne (provenant d’un profond désir) ou externes (lier à l’environnement) (Lieury et Fenouillet, 2019 ; Galand et Bourgeois, 2006). Différentes théories sur les déterminants, sont abordé dans chaque articles. Par exemple, pour Lieury et Fenouillet (2019), la motivation peut partir d’un besoin biologique (se nourrir, dormir, boire etc.), celui-ci va être immédiat car il est nécessaire. Mais il peut être psychologique, dans ce cas-là le besoin est une « satisfaction », il apporte un plus à l’individu (bonnes relations sociales, etc.). Il existerait aussi d’autres types de  besoins comme les besoins cognitifs, les besoins appris, etc. Dans son article, Fenouillet (2017) explique qu’historiquement cette théorie des besoin se rapproche de la théorie des instincts darwiniens et des pulsions freudiennes. Dans un autre exemple, Dortier (2017), explicite un autre déterminant : les envies. Il y différents types d’envies classifié par Maslow (1940) dans « La  pyramide de Maslow » : les besoins physiologique, les besoins de sécurité et de protection, les besoins d’amour, les besoins d’estime de soi et les besoin de réalisation de soi. (Dortier, 2017, p.14). Dans cet article on retrouve différente théorie, courant sur la motivation dont le volonté, le but, les valeurs, etc. Parmi ces théories, certaines se complètes et d’autres s’opposent. L’existence de ces différents courants démontre que la motivation est un fonctionnement complexe qui laisse encore de nombreuse questions. C’est dans cette optique que les chercheurs effectuent encore aujourd’hui des recherches sur la motivation.

                « Les émotions constituent un élément essentiel de l'existence ; elles influencent nos perceptions et nos réactions, notre façon « d'être dans-le-monde » » Brunel (1995). En effet, même si la recherche sur les émotions est assez récente, elle tient pourtant un place importante dans le domaine de la psychologie. Selon  James (1884/1968) cité dans l’article de Sander et  Scherer (2019, p. 4), les émotion c’est : « l’idée selon laquelle les changements corporels suivent directement la perception d’un fait excitant et que le sentiment de ces changements quand ils se produisent est l’émotion ». Pour lui, il y aurait donc un « stimulus » excitant qui se traduira par un changement corporel (une réaction) et il se créerait un sentiment appelé « émotion ». Il faut noter que, pour James, si ce changement corporel est minime voir inexistant alors il qualifie ses émotions « d’émotions subtiles ». Pour sa part, Rimé (2009) défini les émotions comme un comportement collectif comprenant des notions de mouvement moral et de mouvement physique. Par exemple, je suis énervé, cela est mental, physiquement, l’énervement se traduit par une agitation. Dans ces deux définitions, il apparait une relation entre la réaction mental et la réaction physique. Rimé (2009) nous signifie aussi que l’étymologie de se therme est bien plus complexe, fait que nous explique aussi Brunel (1995) dans son article. D’ailleurs Brunel (1995) nous fait remarquer que tout comme la motivation, les émotions ne sont pas encore totalement connues et de nombreuse théories existent (les théories classiques : Darwin (1872/1965) ; James (1884), Lange (1885) ; Cannon (1927) ; etc.).

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