LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Dissertation Carl Gustav Jung

Dissertation : Dissertation Carl Gustav Jung. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2017  •  Dissertation  •  2 693 Mots (11 Pages)  •  1 006 Vues

Page 1 sur 11

Alexis TISSERAND – Psychologie et développement des potentiels

Carl Gustav JUNG – Entre Orient et Occident

Bien que Carl Gustav JUNG soit rattaché à l’histoire de la psychologie Occidentale, sa proximité avec la pensée Orientale est extrêmement présente. Le sujet dont je vais traiter par la suite reprend des idées qui sont à la fois présente dans la psychologie orientale mais aussi occidentale.

Ce travail ne souhaite pas s’attarder sur la vie de Carl Gustav JUNG elle-même, c’est pourquoi le dossier débutera directement sur les différents travaux du psychiatre suisse. Par ailleurs ce travail essaye de traiter au maximum l’importance de la psychologie et surtout des attitudes et typologies dans le monde du travail. Ce dernier étant complexe et comportant une multitude d’individus tous différents, il semblait nécessaire d’utiliser les travaux de Jung pour essayer d’améliorer et faire progresser les relations interprofessionnelles.

Vu qu’il existerait selon Jung 16 types de personnalité dans le monde, tous les individus ne peuvent pas s’entendre et encore moins travailler en équipe : c’est pourquoi l’analyse des personnalités semble primordiale et fondamentale pour permettre aux individus de travailler ensemble et à terme faire progresser l’entreprise dans son efficacité.

J’ai choisi ce sujet car il semble pour moi fondamental et pourtant méconnu : sa mise en place dans le monde de l’entreprise pourrait être un énorme avantage. La connaissance de l’être humain est primordial pour avancer, et les travaux de Jung sont à mon avis la base de la personnalité.

Attitudes & typologies

La psyché est un labyrinthe fort complexe porteur de nombreuses complications. C’est en observant et en réfléchissant sur ces complications et surtout sur les siennes face à son différend avec Freud et sur la querelle de ce dernier avec Adler (psychologue autrichien qui s’est éloigné de la pensée freudienne et qui a développé une théorie à partir du sentiment d’infériorité) qu’il élabore la théorie des types psychologiques. Il en déduit alors qu’Adler est introverti, tandis que Freud est extraverti. Quant à Jung, il se sent plus introverti que Freud. Chaque individu possède en lui ces deux dispositions et de celles-ci, Jung donne à la psyché quatre possibilités pour effectuer sa prise de conscience : PENSEE / SENTIMENT / SENSATION / INTUITION.

Après des années à étudier les différentes typologies, Jung déclare en 1916 :

Il existe des types individuels qui ont chacun leur orientation propre, et nous ne devrions jamais essayer de les contraindre à adopter l’attitude de notre propre type. Il est déjà bien difficile aux individus d’un type donné de comprendre ceux du type opposé. La compréhension parfaite d’autrui est impossible.

Tout individu appréhende les choses, les situations et les êtres en rapport avec la psychologie qui lui est propre : ce qui convient à l’un n’est pas forcément évident pour l’autre, il est banal de le dire mais il s’agit pourtant bien de cela quand des individus s’affrontent. A partir de sa vision intégrale de l’individu, Jung fonde son fonctionnement sur une base bipolaire.

Jung explique alors que chaque individu possède deux attitudes : l’introversion et l’extraversion qui se manifestent par l’intermédiaire de quatre fonctions nommées types psychologiques : pensée, sentiment, intuition et sensation.

L’introversion (réflexion) et l’extraversion (action) sont deux comportements qui impliquent différemment l’individu dans sa relation au monde. La disposition innée de ce deux aptitudes n’est pas non plus immuables puisqu’elles peuvent évoluer et trouver leur équilibre en mettant place l’attitude opposée : il n’existe pas d’attitude pure, c’est-à-dire un introverti ou un extraverti à 100%.

Tout être humain possède les deux mécanismes, celui de l’extraversion aussi bien que celui de l’introversion : seule la prédominance relative de l’un ou de l’autre détermine le type.

Cette citation démontre que même s’il existe en chacun de nous une attitude innée dominante, il est nécessaire de savoir collaborer avec la position contraire afin de vivre en harmonie.

En Occident, la structure sociale et sa demande valorisent la nature extravertie et la qualifient de termes élogieux : ouverture d’esprit, sociabilité, adaptation à l’environnement, aisance … A l’inverse, l’introverti bénéficie souvent de formules moins heureuses : égocentrique pessimiste, indifférent… Ce conditionnement est important et souvent préjudiciable à la nature profonde qui tente de s’adapter (c’est la persona) à ce qu’imposent souvent les conditionnements sociaux, culturels voire religieux.
En Orient, au contraire, du moins dans les temps plus anciens et notamment vis-à-vis du côté spirituel, la nature
introvertie trouvait plus facilement sa place.

Les notions d’introversion et d’extraversion sont issues de lectures savantes et subtiles mais aussi de l’expérience personnelle de Jung. Il est passé lui-même, dans sa confrontation à l’inconscient, d’un état d’introversion dans lequel le monde extérieur s’efface pour laisser la place aux visions et aux fantasmes, à un état d’extraversion dirigé vers le monde extérieur.

L’introversion

La nature introvertie et solitaire et silencieuse. Elle se montre discrète, réservée, d’un abord fermé et pu enjoué, ce qui ne facilite pas toujours le contact. Cependant, si l’attitude porte à l’observation, elle ne se perd pas pour autant dans les dédales du monde intérieur et n’entrave pas la communication avec l’extérieur. L’individu a seulement besoin de prendre du recul pour évaluer, analyser et gagner en profondeur. La notion de temps apparaît donc comme indispensable.

Tourné vers l’intérieur, l’introverti vit la relation sur un mode abstractif, le sujet étant toujours l’élément privilégié, l’objet un moyen à son service. Il arrive que ses critères et ses références soient en contradiction avec l’opinion extérieure (objet) mais toujours en adéquation avec lui-même (sujet). L’individu de cette catégorie n’est ni soumis ni dépendant des dictats du monde extérieur, il sait tout à fait en tirer parti. Il a tendance à se suffire à lui-même, bien que cette attitude de retrait cache souvent un manque d’assurance et de confiance.

...

Télécharger au format  txt (18.7 Kb)   pdf (463.2 Kb)   docx (129.8 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com