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Neurobiologie de l'attention

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Par   •  25 Février 2019  •  Cours  •  1 474 Mots (6 Pages)  •  757 Vues

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Neurobiologie de l'attention

● L'attention = mécanisme qui permet d'orienter la perception sensorielle

        → pour faciliter le traitement de l'information

        → dans le but de préparer une action

● Stimuli extérieurs → Mémoire de travail (analyse les stimuli) → Réponse

Tous les stimuli n'ont pas accès à la mémoire de travail. L'attention est un processus qui permet la sélection des informations qui auront accès à la mémoire de travail. La mémoire de travail représente l'objet de l'attention, elle va stocker les informations auxquelles on fait particulièrement attention.

La sélection des stimuli est dépendante de facteurs endogènes et de facteurs exogènes. [pic 1]

Facteurs endogènes : vécu, espérances, désirs = modulation "top-down" (influence de facteurs endogènes sur l'attention).

Facteurs exogènes : stimuli de l'environnement = modulation "bottom-up".

Ces deux influences qui modulent l'attention sont rarement isolées. On ne peut pas dire que l'attention soit uniquement bottom up ou uniquement top-down.

I. Les différentes composantes de l'attention

Petersen et Posner (1990) ont décomposé l'attention en 3 composantes :

        - l'alerte (= état permettant de traiter l'information sensorielle, la perception sensorielle)

        - l'orientation de l'attention (= permet d'utiliser ses ressources pour porter son attention sur les stimuli importants)

        - le contrôle exécutif (= mécanismes de contrôle, de modulation de l'attention)

                1. L'alerte

        Il s'agit d'un état qui nous permet de traiter des informations sensorielles, de percevoir des stimuli de l'extérieur.

Cette première composante de l'attention correspond à un réseau de régions cérébrales qui va permettre de maintenir un état pour que l'on puisse percevoir des stimuli de l'environnement extérieur. 

Cet état d'alerte est dépendant de notre état interne et permet

→ d'augmenter soit d'abaisser nos capacités de traitement sensoriel. (KAHNEMAN 1973)

→ d'influencer l'intensité de l'attention sélective ( EASTERBROOK 1959)

Ce réseau de l'alerte sera essentiel pour avoir des performances cognitives optimales quand on est soumis à une tâche.

→ Trop peu d'alerte = état de somnolence

→ Trop d'alerte = induit un état d'anxiété ou état d'agitation

Dans les deux cas, l'état n'est pas optimal.

● On peut diviser l'alerte en 2 composantes :

        - alerte tonique : état d'éveil général qui nous permet de maintenir volontairement un certain niveau d'attention pour la perception d'informations extérieures.

Elle permet la vigilance et l'attention soutenue.

        - alerte phasique : Phénomène transitoire, quand un stimulus de l'environnement induit une focalisation de l'attention. Permet d'optimiser les informations récoltées à un moment donné.

L'alerte phasique va dépendre de l'alerte tonique. Si la composante tonique n'est pas assez importante, on ne peut pas mettre en place une composante phasique optimale.

Quelles sont les régions du cerveau responsables de cet état d'alerte ?

Neuroanatomie des réseaux d'alerte

Le réseau d'alerte inclut à la fois des régions corticales et sous-corticales. Une structure sous-corticale est au centre de ce système : la formation réticulée du tronc cérébral, qui est composée de différentes régions :

        - le locus coeruleus : très impliqué dans l'alerte, il contient des neurones à noradrénaline.

Moruzzi et Magoun, 1949 : lésion de certaines zones du cerveau du chat pour comprendre l’impact des ces régions. Lésion formation réticulée = état de coma. Cette formation réticulée doit jouer un rôle important dans l'éveil.

Endormir des chats et stimulent électriquement la formation réticulée = les chats se réveillent.

= le système réticulé est une système activateur qui permet d'accéder à un état d’éveil permettant la perception sensorielle.

La noradrénaline peut avoir plusieurs actions au niveau du cerveau dont l'action de potentialiser l'impact d'afférences glutamatergiques (= entrée de glutamate)sur le fonctionnement de certains neurones.

                               Activité neurone 1 augmentée car glutamate[pic 2]

                                        

[pic 3][pic 4]

[pic 5]

                                                Envoi de glutamate

                                        

Augmente l'impact du Neurone 2 sur le Neurone 1

= potentialisation de l'impact d'afférences glutamatergiques 

[pic 6]

Stimulation neurones noradrénergiques du locus coeruleus = augmentation éveil

Inhibition fonctionnement locus coeruleus = diminution éveil

L'action de la noradrénaline se fait via trois récepteurs : Alpha 1, Alpha 2 ou Beta.

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