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Le développement psychologique de l'enfant

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Par   •  12 Décembre 2017  •  Cours  •  2 746 Mots (11 Pages)  •  904 Vues

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LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOLOGIQUE DE L’ENFANT ET PROCESSUS D’APPRENTISSAGE

  1. Développement psychologique de l’enfant

  • Définition de « cognition »

Ensemble des processus mentaux qui permettent d’acquérir des connaissances sur notre environnement.

C’est ce qui permet à l’enfant d’entrer dans les apprentissages.

Les fonctions cognitives participent :

  • à l’acquisition des connaissances et à leur utilisation

Dans plusieurs domaines :

  • la perception
  • la réflexion
  • le langage
  • l’écoute
  • l’action
  • la mémoire

À l’entrée à l’école, les élèves maitrisent déjà le langage et cela dépend du « bain de langage » dans lequel ils ont baigné avec leur entourage. Cet apprentissage dans le milieu familial est implicite contrairement à l’école où le langage est explicité.

L’accès au langage est caractérisé par l’apparition de la pensée symbolique.

  • La pensée symbolique

Ce qui permet de savoir si l’enfant est ancré dans la pensée symbolique c’est la permanence de l’objet. Si un objet est caché, l’enfant (vers 18 mois) est capable de le rechercher car il sait que l’objet existe puisqu’il l’avait perçu et va donc le chercher→ L’enfant construit une image mentale de l’objet et peut se le représenter.

(Piaget – Permanence de l’objet)

  • Les jeux symboliques : les jeux d’imitation

[pic 1]

  • Le langage oral (moyen de représenter le monde et les objets)

→ L’arbitraire du signe : le nom des mots est totalement symbolique, on aurait pu appeler un objet de milliers de mots différents mais c’est celui –là qui est choisi.

[pic 2]

  • Signifié : le mot « pomme »
  • Signifiant : le dessin
  • Importance du dessin :

  • < 3ans : 1ères traces graphiques qui ne représentent rien en particulier, ce sont plus des gribouillages
  • à 3 ans : il dessine un bonhomme têtard
  • à 4 ans : un bonhomme têtard détaillé
  • de 5 à 6 ans : apparition du tronc

Quand il y a un retard dans ces stades, l’enfant peut être sujet à des déficiences et nécessite donc des besoins particuliers.

  • La pensée prélogique

L’enfant passe de l’action à la représentation. Il n’est plus obligé d’agir pour se représenter les choses ou les comprendre.

[pic 3]

  • L’acquisition du nombre :

En maternelle, on va quantifier en apprenant aux enfants à comparer deux collections (avec les doigts, avec des objets). Au niveau de la perception de la quantité de 1 à 3 = sub

On aborde alors les notions de « autant que », « plus que/moins que ». et pour aider cette acquisition du nombre, on va associer des représentations imagées (doigts, constellations).

  • La pensée égocentrique

L’enfant de 6 à 8 ans pratique l’égocentrisme, il a du mal à prendre en compte le point de vue d’autrui, ce que ressent l’autre, il n’est pas capable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre. Il voit le monde comme il se le représente lui.

Il apparaît donc difficile de lui expliquer certaines notions (exemple : comprendre que l’autre est triste parce qu’il lui a fait mal).

Il pratique également l’artificialisme, il admet que tout ce qui existe a été créé par l’Homme mais aussi le finalisme, il pense que tout a une utilisation.

  • Le raisonnement concret

L’enfant à partir de 8 ans, raisonne de manière concrète, sa pensée devient logique mais ont toujours besoin de manipuler, or les notions sont souvent abordées de manière abstraite.

La difficulté à se représenter les choses sans manipulation est un problème qui relève du développement de l’enfant.

  • La notion de conservation :

[pic 4]

Sur la notion de quantité, si l’on prend deux boules identiques de pâte à modeler et qu’on demande à l’enfant s’il y a la même quantité il répondra oui ;

[pic 5]

Mais si on déconstruit l’une des boules et qu’on repose la même question, il répondra non, l’enfant se base alors sur le visuel, et en est prisonnier car il n’arrive pas à appliquer le concept de conservation. Il n’admet pas qu’un retour à la normal soit possible.

  • La conservation intermédiaire :

La réponse varie en fonction de la taille de la transformation

[pic 6]

Une fois que la conservation est acquise, l’enfant va avoir des arguments plus construits et la logique va se mettre en place car si je pars de la même quantité et que même si je la manipule j’ai toujours la même quantité si je la transforme.[pic 7]

Ces manipulations peuvent être effectuées avec des liquides et même des notions abstraites telles que le temps (heure en minute, minute en seconde, etc.) ou l’espace (positionner des objets puis les séparer pour savoir s’ils occupent le même espace).

  • Développement de la morale jusqu’à 10 ans :

Kohlberg a essayé d’étudier le développement de la morale par le biais du dilemme moral.

[pic 8]

  • Stade pré-conventionnel :

Stade 1 : importance des conséquences de l’action :

La plupart des élèves vont juger l’acte en fonction des conséquences. Récompense ou punition, bien ou mal ?

Stade 2 : faire valoir ses intérêts égocentriques :

Si cela m’incluse cela peut m’intéresser ou me faire réfléchir.

  • Stade conventionnel :

 De 10 à 13 ans, la morale conventionnelle fait son apparition et l’enfant va suivre le groupe. Si tout le monde le fait c’est que c’est bien et je le fais aussi. On se conforme aux attentes du groupe social.

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