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Cas Rudoplh

Étude de cas : Cas Rudoplh. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2021  •  Étude de cas  •  2 903 Mots (12 Pages)  •  332 Vues

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QUESTION ; En sollicitant les notions théoriques de deux thèmes (i.e les chapitres) vus en classe, expliquer ces comportements et concluez votre réponse en explorant ce que Jean aurait pu faire en tant que leader pour faciliter l’insertion de ce jeune recrue.

Rudolf est à la recherche d’emploi depuis un moment, après plusieurs mois sans proposition d’embauche, il réussit finalement à obtenir une offre dans les droits de valeurs mobilières avec lequel il est peu familier. Étant donné les nombreux changements engendrant un état de stress ainsi que les facteurs influençant son attitude au travail, on peut justifier les comportements de Rudolf par les concepts d’adaptation et de motivation. Nous soutenons que Rudolf a reçu peu d’encadrement, peu de reconnaissance et n’a pas créé de relations avec ses collègues dans son milieu de travail. On le constate par le manque de disponibilité de ses collègues, le manque de ressources allouées et l’attitude rude de son mentor Jean. De plus, on remarque que Rudolf se résolut à apprendre par lui-même, en travaillant tard le soir et les fins de semaine, ce qui lui demanda plus d’énergie. Afin de perfectionner ses connaissances, il a pris également un cours spécialisé à la faculté de droit, ce qui démontre son envie de répondre aux exigences de l’emploi. Rudolf sent la pression des échéances et des exigences du travail, puis malgré ses efforts et sa détermination, il se perçoit comme étant inutile, inefficace et non soutenu par l’équipe. Cela l'entraîne dans un sentiment d’anxiété qui engendre une charge allostatique. On perçoit que son énergie mentale est touchée, puisqu’il ne réussit pas à donner un sens au travail, en plus d’une baisse d’énergie physique, puisqu’il fait de l’insomnie et sa perte de poids remarquable.

L’adaptation

Tel que mentionné un peu plus haut, Rudolf a dû faire face à un changement drastique dans son cheminement professionnel, ce qui a pu engendrer du stress qui se définit par un état psychologique causé par la perception d’une situation qui met à l’épreuve les capacités ou les ressources pour y faire face et dont l’enjeu est le bien-être physique ou psychologique (Gunnar et Quevedo, 2007 dans Morin, Aubé et Johnson, 2015). L’augmentation du stress causé par le sentiment d'inefficacité à déclencher le sentiment d’anxiété. Tout au long de ces mandats, il a essayé de se surpasser en travaillant plus et en fournissant plus d’efforts afin de satisfaire les exigences du cabinet en question. Il a donc un sentiment de ne pas fournir assez et d’être jugé par les autres, plus précisément par Jean son supérieur immédiat, ou plutôt, son mentor, puisque ce dernier apporte plusieurs modifications aux documents de Rudolf, ce qui est perçu par ce dernier comme étant de l’incompétence. Rudolf est donc passé d’une anxiété normale à une anxiété névrotique, puisqu’il se questionne constamment sur son travail et appréhende en tout temps un retour négatif de la part de Jean. Rudolf voit le sens donné au travail changer, puisqu’« après 6 mois de travail, ce qui avait commencé comme une belle histoire se présentait maintenant comme un purgatoire. Rudolf redoutait les commentaires de Jean concernant les dossiers qu’il lui présentait » (p.3). On peut donc voir cette peur d’être jugé par Jean qui engendre une anxiété de performance chez Rudolf. Il a tendance, alors, à attribuer une valence négative à ses résultats et surtout, à sous-estimer son travail, ce qui est un comportement qui représente les personnes anxieuses en général.

Malgré ses tentatives de s’adapter en utilisant des stratégies d’adaptation positives; telles que la convergence (établir un plan d’action en demandant du temps à l’agenda de Jean) et l’assimilation (cours de spécialisation pris en ligne, lectures supplémentaires), Rudolph n’a jamais atteint le niveau de performance qu’il désirait atteindre. Donc le problème ne s’étant pas résolu, la fréquence du stress engendré par les demandes d’adaptation et son incapacité à répondre à la demande d’adaptation (selon sa perception), ont engendré une charge allostatique. On peut observer cette charge par le fait que Rudolph ne dormait plus et perdait du poids. Rudolph n’avait plus confiance en ses capacités étant donné les résultats négatifs, par exemple : « Parfois, il trouvait son texte complètement changé, au point où il finit par croire qu’il n’avait rien fait de bon. ». Il se mit alors à utiliser des stratégies défensives afin de soulager la tension vécue, ce qui lui permettait d’utiliser moins d’énergie. Les stratégies utilisées ont été de se cantonner à ses idées et de s’isoler, par exemple : « Il n’osait plus exprimer ses attentes, encore moins ses difficultés, ni même poser des questions ». Rudolph a conservé son point de vue et ses attentes pour lui et s'est entêté à vouloir plaire malgré tout.

La motivation

Sous le thème de la motivation, les comportements de Rudolph peuvent s’expliquer par le principe de l’équilibration. Rudolph recherche à retrouver l’équilibre mais la motivation pour cette équilibration fluctue selon les résultats obtenus. L’intérêt envers son travail ainsi que le sens qu’il lui donne devient plus négatif dû à son sentiment d'inefficacité, puisque « Rudolf en vint à se sentir inutile pour le Cabinet; il se voyait comme un fardeau dans l’équipe des valeurs mobilières, toujours à la remorque de quelqu’un pour lui dire quoi faire et où trouver l’information nécessaire ». Il se considère alors comme un poids que son équipe devait porter. Selon la théorie des deux facteurs, certains facteurs d’hygiène ne sont pas présents dans le milieu de travail de Rudolph, tel que ses relations avec les subordonnés, comme sa relation avec Jean qui se détériorer, ses relations avec ses collègues qui semble inexistantes, et la supervision qui diminue considérablement malgré les besoins de Rudolph : « Il voulait tant réussir, mais tout semblait lui faire défaut  ». Ces facteurs peuvent engendrer de la frustration, contribuent à l’insatisfaction vis-à-vis du travail et ont un impact sur la motivation et l’engagement de Rudolph. Par exemple, « Rudolf en vint à se sentir inutile pour le Cabinet; il se voyait comme un fardeau dans l’équipe des valeurs mobilières, [...] Il avait honte aussi de son travail : il devait souvent le bâcler pour respecter les échéances. [...]  Il apprit à faire comme si. ». Il y a donc eu une perte de sens de son travail, qui n’était plus en cohérence avec ses attentes et ses valeurs.

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