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L'histoire de la notion d'enfance

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Par   •  25 Mars 2014  •  Étude de cas  •  3 780 Mots (16 Pages)  •  1 389 Vues

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Anthropologie de l'Enfant

Psychologie interculturelle

La question de l'enfance, la place ou la valeur de l'enfant sont envisagées de différents points de vue disciplinaires. Il faut pouvoir tenir compte du contexte de la culture.

Anthropologique

Psychologique

Sociologique

Historique

Médicale

L'histoire de la notion d'enfance

Qu'est-ce que l'enfance, comment la notion d'enfance s'est constituée ?

Selon toute vraisemblance la procréation c'est-à-dire l'engendrement et le fait que l'enfant puisse advenir constitue la raison de la constitution de la famille. L'enfant advient, il faut qu'on s'en occupe. C'est la raison pour laquelle il n'est possible de retracer l'histoire de la notion d'enfance qu'à travers une histoire de l'évolution de la famille. La notion d'enfance, son histoire se déduisent ensuite de la place que prend l'enfant au sein de la famille.

Histoire occidentale, l'enfance dans la société française & européenne.

Antiquité, civilisation grec et romaine

Le Moyen-âge

XVII

période de la révolution française

L'après révolution française

XIX

Période contemporaine

Antiquité

La place de l'enfant est mal établi, on sait cependant qu'au cours de cette grande période. L'enfant est très exposé, les traces maternelles qui nous ont été légué par l'Histoire, nous indique qu'à l'occasion de certains événements, les enfants ont été massacré en grand nombre.

L'abus du droit de vie ou de mort du père sur son enfant et les superstitions ont donné lieu à des pratiques de sacrifice d'enfants sur l'autel des religions (rituel polythéiste).

Les traces matérielles ne sont pas nombreuses, les écrits sont très rares puisque l'imprimerie n'existait pas et les scripts se servaient de support qui été très fragile. Cependant, ils existent des sculptures, des gravures sur pierre et des dessins gravés notamment sur les pierres tombales.

« Le massacre des innocents » a été très représenté, il a été ordonné par Hérode à Carthage (Nord de la Tunisie), c'était une colonie grec, ceci a été rapporté par l'Evangile, il aurait eu lieu peu de temps avant la naissance Jésus.

Platon

Philosophe Grec- La République, il érige en dogme que l'enfant appartient à la Cité laquelle doit veiller à l'équilibre de sa démographie.

Il faut entendre par Cité : toute société organisée politiquement.

Platon estime que la famille est une gêne pour la Cité et que les naissances excédentaires doivent être supprimées. Il valide une pratique qui est : l'infanticide. Il juge qu'il faut défaire les individus des liens familiaux. Pour lui la famille fait concurrence au pouvoir de l'Etat.

Opposition avec

Aristote qui au contraire modère la vision de Platon, qui est une vision hépatique, il juge que c'est un rouage essentiel de l'espace politique par conséquent un rouage de l'organisation de la société. La famille est aussi le lieu de l'apprentissage du lien social. Cette période de l'Histoire a une particularité importante, les civilisations méditerranéens antiques se croisent, la période bénéficie donc des pratiques qui sont plus favorables à l'enfance et qui encourt dans la partie orientale de la méditerranée. Par exemple : en Egypte, du fait de l'influence de la civilisation pharaonique ou en Palestine qui est le berceau du christianisme. Cette période sera aussi une union entre la famille et l'enfant. La civilisation antique grec qui se repend autour du bassin méditerranéen diffuse l'institut en devoir moral de s'occuper des enfants.

La fondation de Rome & la constitution de l'Empire romain vont transformer peu à peu le sort de l'enfance depuis 736 avant J-C. Cette partie est régit par les lois matrimoniales d'Auguste (qui a été un empereur). Le pater familias a un pouvoir absolu au sein de la famille, il a tous les droits sur son enfant.

Dans une cérémonie qui a lieu au 10ème jour de la naissance par un rituel important, le père doit signifier publiquement s'il accepte l'enfant comme étant le sien ou s'il le rejète. La cérémonie a un caractère religieux, l'enfant qui n'a que 10 jours lui est tendu, s'il le saisit et l'élève en direction du ciel en s'accompagnant de la formule « liberum tollere suscipere » alors l'enfant est accepté comme étant le sien, il est ensuite purifié, promené autour de l'autel familial avant de recevoir un nom. Si au contraire le père se détourne de lui et le repousse en formulant « liberum repudire negare » alors il est exposé au danger et aux intempéries ou alors il est vendu pour l'esclavage. Bien évidemment dans ce type de pratique, les filles sont celles qui sont le plus souvent sacrifiées. Cette cérémonie consistait en un sacrifice solennel, elle a aussi un caractère juridique car elle constituait de la part du père, une reconnaissance de la paternité. Seule celle-ci était prise en considération si plus tard une contestation de la légitimité de l’affiliation était formulée. L'un des effets est la puissance paternelle, dans le fait d'avoir des enfants, un homme acquière une position de puissance, mais aussi le père est celui qui communique la qualité de citoyen, c'est-à-dire pour être un individu, pour être reconnu, il faut être introduit par le père. L'enfant naissait soumis à la puissance paternelle.

Pater familias : Lorsque l'enfant est en position de fils, il y a une soumission à la puissance de l'ascendant mais aussi si cet enfant à ses propres enfants, son père encore vivant peut décider pour lui.

Concernant les mères, l'accouchement rendait la constatation facile, indiscutable. Il est par contre plus difficile de prouver

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