Un rêve est une personne. Qu'en penses-tu ?

Sujet: Rêver est le propre de l'homme. Qu'en pensez-vous?

cf fiche méthodologique p.185

Analyse du sujet = Récriture du fameux aphorisme de Rabelais, « Rire est le propre de l’homme », qui ouvre Gargantua.

Le sujet présente le rêve comme une spécificité de l’espèce humaine, dont sont dénuées les autres espèces, qui ne sont pas douées de conscience. Le plan adopté ne sera pas dialectique (puisqu’il semble difficile de construire une argumentation contradictoire) mais plutôt analytique, et consistera à défendre la thèse formulée en se servant des éléments étudiés dans la première partie de l’anthologie.

Proposition de plan

Tout d’abord, on pourra démontrer que le rêve est un entredeux, entre conscient et subconscient, spécifique à l’homme (I.1.) que ce dernier cherche à s’approprier (I. 2.).

Ensuite, on expliquera en quoi les rêveries sont des désirs et des projections, liés à l’inconscient (II. 1.) ou élaborés en pleine conscience (II. 2.).

Enfin, on indiquera comment elles surgissent par l’intermédiaire d’une réalité environnante (III. 1.) et sont alimentées par elle (III. 2), grâce à une perception de celle-ci par la conscience.

Rédaction dirigée

Rédiger une introduction.

Rédiger ensuite l’un des paragraphes argumentés du plan proposé, en s'appuyant sur au moins deux références exploitées.

Exemple de paragraphe argumenté

L’humain est le seul être capable de modifier, à tort ou à raison, certaines de ses actions en fonction des rêves dont il a

conscience. C’est ce qu’illustre Virgile racontant le subit départ d’Énée qui, grâce à un songe, saisit qu’il lui faut profiter des vents et quitter Carthage. Dans une perspective freudienne, c’est parce que nos songes traduisent et mettent en scène certaines de nos peurs qu’il faut apprendre à les verbaliser puis à les décrypter afin de nous comprendre nous-mêmes. Cette tentative de compréhension, d’appropriation et d’exploitation du rêve est propre à l’homme. (I. 2.)

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