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Psychiatrie Et Droit Des Patient

Rapports de Stage : Psychiatrie Et Droit Des Patient. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Janvier 2015  •  6 039 Mots (25 Pages)  •  1 084 Vues

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Ma situation d’appel se déroule dans l’unité APAPE du département de psychiatrie, j’effectue alors mon premier stage de troisième années. La situation décrite à lieu en salle de réveille au bloc opératoire du Centre hospitalier du TAAONE. Nous sommes le 15 novembre 2014 et il est 06 h 30, l’heure pour Madame Marie d’effectuer sa troisième séances de sismothérapie. Pour pouvoir effectuer la première séance la patiente doit obligatoirement signer un accord afin d’optenir un consentement libre et éclairé, cependant la patiente doit pouvoir être apte a consentir, autrement dit, le langage n’est pas perturbé ainsi que la pensée, elle comprend la nature de l’expérience, les riques encourues et le but, elle a la capacité de décider librement et d’interompre sa participation a tout moment et aucune décision juridique ne la prive de prise de décision. Sa patiente n’est pas sous tutuel ni curatel, n’a pas désigner de personne de confiance. Une préparation est fait avant d’aller en salle de réveil, le patient doit rester à jeun, mettre une blousse rose et retirer tout dans les cheveux ainsi qu’une prémédication (anxiolitique) avec son traitement habituel prescrit par l’anesthésiste.

Madame était compliante au programme de sismothérapie, son mari était mis au courant du programme de soin tout les 2 jours et venez regulièrement la voir dans le service. Il était tres investit dans le suivi thérapeutique de sa femme et voyez la nécéssité du programme car son état ne presentait aucune amélioration. Ses plaintes somatiques revenaient constamment avec ses angoisses chaque jour depuis son hospitalisation. Et les séances de sismotherapie était source angoisse car elle verbalisait une peur de mourir et se plaingner de l’absence de résultat.

Madame Marie, agée de 68 ans est entrée le 01/09/14, pour syndrome dépressif majeur résistant avec exacerbation anxieuse et troubles du comportement, en admission libre suite a de nombreux échecs thérapeutiques, le psychiatre a proposé l’éléctroconvulsivothérapie en dernier recours. Les premières séances de sismothérapie n’a montrer aucune amélioration sur son comportement. Ses angoisses persistées ainsi que ses appréhensions à la sismothérapie apres chaque séance en fin de matinée.

Ce jour la patiente était particulièrement anxieuse et agité, conduit sur un fauteuil roulant par un ambulancier et l’IDE du service accompagné de deux autres patients ayant les même indications. Elle verbalise des plaintes somatiques et refuse catégoriquement de participer a la séance pour la première foi, dit etre mal « j’ai mal au ventre, je vais mourir ». L’équipe soignate tente de la raisoner et de la rassurer, mais cela ne fait qu’augmenter l’agitation de Mme Marie qui s’oppose de façon physique et agréssive, a tel point que le psychiatre demande a faire contentionner la patiente par l’équipe infimière qui n’ont que leur mains pour la maintenir. La patiente est vigoureusement imobilisée, plaquée sur le lit, malgré des mouvements d’évitements violents et vifs, pour permetre la pose d’une voie veineuse afin de pouvoir sédater la patiente à l’aide d’un curar préparé pour l’intervention. La patiente hurle son refus de coopérer « Je veux plus, j’arrete tout », mais le psychiatre décide de poursuivre l’intervention sans tenir compte du voeux de Mme Marie car il estime que la patiente n’est plus en mesure de prendre ses propres décisions. La patiente se débatait autant que possible, comme si la douleur ne l’affectait pas. Je restais sans voix devant les évenements qui s’intensifiaient devant moi, c’était pour moi la découverte de la convulsivothérapie, je m’intergeais alors sur la valeur du consentement éclairé de la patiente et j’ai réalisé sa compléxité lié a une telle situation. La capacité de relation avec l’autruit était altérée due a ce phénomen d’agréssivité.

La perfusion a été mise en place malgré son refus par les IDE de la salle de réveil. Elle se tenait les poing sérer et essayer de faire de grand geste pour ce libérer des mains des infirmiers qui la maintenait immobile. Apres quelque minute, la patiente se fatiguait, j’observait ses yeux larmoient, l’infirmier retenta de la rassurer : « Marie je sais que tu ne veux pas faire ton ECT, par peur de mourir mais ici tu es bien entourer, regarde les médecin sont là et nous aussi. »

A la fin de la journée, le soin terminé, la patiente est ramener dans le service de psychiatrie. Le soignant me fit remarquer ses marques sur les mains de griffure de la patiente

Lors de mes stages, j’ai vue ce type de situation se répété tres régulierement pour différent type de soin (ablation de dent au bloc, simple soin). J’ai ressenti une certaine gêne de prodigué des soins ou préparer un patient au bloc sans consentement. Je me suis senti dépourvue, en difficulté, pour réussir à réaliser les soins de Mme Marie tout en maintenant un bien être.

Le prendre soin ne permet-il pas d’éviter les réticences et donc le refus de soin ?

Pourquoi les choix de la patiente n’ont pas été respecter ?

Quand un soin devient il une nécessité ?

Est ce que la psychiatrie affecte le jugement des soignants ?

Qu’est ce qui a amené le psychiatre a ne pas respecter le droit de la patiente ?

En cas de refus de soin que peux t-on peux faire ?

Qu’elle serai notre responsabilité lors qu’un accident post opératoire ?

Quel est la spécificité de la sismothérapie en psychiatrie ?

Hypothèse :

Le role infirmier lors d’un soin refusé en psychiatrie

Le consentement est t’il respecter en psychiatrie lors d’un trouble du comportement ?

Quel est le role de l’infirmier devant la mise en place d’un soin bloqué par le refus inopiné ?

En quoi le prendre soin peut il évité la réticence d’un soin ??

Concept :

Soin refusé

Soin

Role soignant

Prendre soin

Droit des patient en psychiatrie

Droit des patient hospitalisé

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