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Petits éléments de définition

Commentaire d'oeuvre : Petits éléments de définition. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  536 Mots (3 Pages)  •  445 Vues

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Le modèle de la mémoire de travail le plus connu et le plus souvent utilisé est celui de Baddeley et Hitch (1974). Ils y décrivent un ensemble de deux sous-systèmes : la boucle phonologique et le calepin visuo-spatial, dirigés par un administrateur central. Plus tard, le rôle de l'administrateur central sera précisé à travers l'inhibition, la flexibilité et l'actualisation et un troisième sous-système (non étudié ici) sera ajouté pour expliquer le lien entre la mémoire de travail et la mémoire à long terme.

Petits éléments de définition :

Le calepin visuo-spatial : il est chargé du stockage temporaire des informations visuelles et spatiales.

La boucle phonologique : elle est chargée du stockage temporaire des informations auditives et phonologiques.

L'administrateur central : Il coordonne les informations stockées dans les sous-systèmes sus-mentionnés. C'est lui qui permet la manipulation des informations qui fait la spécificité de la mémoire de travail par rapport à la mémoire à court terme.

Parmi les différentes habilités de l'administrateur central, on trouve :

L'inhibition : la capacité à supprimer une réponse dominante en faveur d'une autre, voir à une absence de réponse. C'est le fait d'éviter de courir quand on entend une sirène de pompier, alors que c'est ce que nous ferions naturellement. En mathématiques, ce serait d'utiliser les opérations connues et maîtrisées (l'addition par exemple) alors que le problème nécessite une nouvelle compétence (la multiplication, par exemple). Il faut alors inhiber l'addition pour faire la multiplication. On utilise aussi l'inhibition pour sélectionner les informations pertinentes et mettre de côté celles qui ne le sont pas pour un problème donné.

Le transfert / La flexibilité : Permet de passer d'une procédure à une autre. En mathématiques, elle est utilisée pour faire évoluer sa stratégie de résolution de problème ou de calcul. On peut avoir besoin de commencer par sélectionner l'information, puis effectuer un calcul, puis un second... Il faut pour cela changer de processus mental, notamment grâce à cette capacité de changement de la mémoire de travail.

L'actualisation : La capacité à contrôler et à revoir l'information stockée en mémoire de travail. En mathématiques, l'actualisation permet de stocker les résultats temporaires, de les manipuler, de stocker à nouveau le résultat suivant en remplaçant l'information précédente, de se souvenir des informations pertinentes de l'énoncé, etc.

On peut diviser l'actualisation en actualisation visuo-spatiale ou en actualisation verbale selon que l'information manipulée et stockée le soit dans le calepin visuo-spatial ou dans la boucle phonologique, c'est à dire qu'il s'agisse d'une information visuelle (des formes, des chiffres, etc.) ou verbale (des mots par exemple).

La mémoire de travail au service des mathémathiques

Les études montrent que les enfants ayant une moins bonne mémoire de travail sont moins bons en mathématiques, et inversement, que les enfants moins bons

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