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Outils méthodologique Du Psychologue développementaliste

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Par   •  28 Mai 2014  •  945 Mots (4 Pages)  •  816 Vues

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Une synthèse personnelle sur les choix et précautions méthodologiques d’un psychologue développementaliste.

L’examen psychologique est un acte important de l’activité du psychologue du développement. Cet acte permet, s’il est bien mené, de comprendre le fonctionnement global de l’enfant tant sur le plan de sa vie affective, de ses compétences cognitives et, aussi de ses rapports à son premier environnement, sa famille.

Les trois piliers de l’examen psychologique sont l’observation, l’écoute et la passation d’épreuves et de tests.

L’observation peut être systématique, armée ou non, mais dans tous les cas il s’agit d’une observation « participante » dans le sens où il faut oublier l’utopie d’une observation objective, de même pour l’utilisation d’outils ou d’instruments objectifs. Il s’agit tout au contraire, d’une rencontre entre deux subjectivités, celle de l’enfant et celle du psychologue. Se servir de la relation et de cette intersubjectivité comme source d’information et non comme un biais. Tenir compte des observations faites par l’entourage de l’enfant (parents, enseignants,…) qui sont riches de sens.

Durant l’entretien, bien entendu, mais aussi tout le long du bilan, comme pour l’observation le psychologue doit être à l’écoute et attentif à ce que les parents et l’enfant disent explicitement et implicitement.

Lors de la passation d’épreuves et de tests (WISC, TAT) il s’agit, ici aussi, de perdre l’illusion qu’une activité de psychométrie puisse nous permettre d’accéder à un savoir objectivé sur un sujet. Ces outils et méthodes doivent être envisagés comme des supports qui permettent d’établir un lien avec l’enfant. A ce titre, Arbisio (2013) apporte une approche originale de la pratique du bilan psychologique avec l’enfant. Le bilan est utilisé comme médiation dans la rencontre et l’écoute de l’enfant, elle amène une réflexion sur la dimension éthique de cet acte du psychologue. Quel que soit le test utilisé, même s’il mesure un aspect précis du fonctionnement psychologique (affect, QI), tous permettent d’une façon ou d’une autre de saisir, les particularités de l’enfant dans ses différentes dimensions intellectuelles, émotionnelles et socioaffectives. Prendre en compte l’enfant dans sa totalité, sa complexité, c’est un être global (Wallon) avec sa personnalité, son environnement, ses désirs et ses représentations, tout cela ne peut être résumé à une mesure quelle qu’en soit sa qualité. De même, Boucherat-Hue (2003) met en avant que lors de la restitution du bilan, le psychologue doit ajuster le compte rendu à la demande qui a été faite et à l’interlocuteur (professionnel, famille, institution) et ce dans le maintien du respect pour le sujet testé.

Ne pas confondre l’enfant, ses capacités et le résultat obtenu. Ne pas oublier que le bilan est une mesure faite à un moment donné sur un sujet en développement. Le psychologue doit être vigilant à ne pas se laisser tenter par un déterminisme, surtout quand il s’agit d’interventions sur les enfants désignés comme à risque, en effet, ces situations peuvent se présenter comme perverses et avoir des effets négatifs en enfermant l’enfant dans une case, avec le risque d’« effet Pygmalion »

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