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Le Théâtre De L'absurde

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Par   •  25 Mars 2013  •  674 Mots (3 Pages)  •  850 Vues

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Le commencement « Le théâtre de l'absurde »

Au XXe siècle, le plus populaire parmi les mouvements d’avant-garde fut le théâtre de l’absurde. Héritiers spirituels de Jarry, des dadaïstes et des surréalistes. Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l’absurde tend à éliminer toute logique, à nier le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique, et à réduire les personnages à des personnes égarés dans un monde anonyme et incompréhensible.

Le théâtre de l’absurde connut son apogée dans les années 1950, mais son influence se manifeste jusque dans les années 1970.

Définition du théâtre de l'absurde

Le théâtre de l'absurde est un terme formulé pour la première fois par l'écrivain et critique Martin Esslin pour désigner une direction théâtrale importante du XXe siècle, aussi pour classer les œuvres de certains auteurs dramatiques des années 1950, principalement en France, qui rompaient avec les concepts traditionnels du théâtre occidental. Il désigne essentiellement le théâtre de Beckett, Ionesco.

L'absurdité des situations mais également la déstructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Ce type de théâtre montre une existence dénuée de signification et met en scène la déraison du monde dans laquelle l'humanité se perd.

C’est dans les années 1960 qu’est apparu ce terme. Certaines œuvres dramatiques, de Ionesco par exemple ne pouvaient être qualifiées de tragiques, ce même si les sujets traités avaient bien des airs de tragique.

Le théâtre de l’absurde désigne essentiellement le théâtre de Beckett, Ionesco. Le théâtre de l'absurde n’est ni un mouvement ni une école. Ils ont en commun cette volonté de rejeter les règles du théâtre, à savoir unité de temps, unité de lieu et unité d’action. C’est une approche plus psychologique de la société et de l’homme qu’ils tentent de faire partager par le biais d’une intrigue et d’une communication par un dialogue souvent difficile (Dans « En attendant Godot » de Beckett, les deux personnages parlent mais on à l’impression que chacun d’eux a un discours différent…c’est vouloir montrer la difficulté de la communication…).

Ils introduisent de ce fait l'absurde au sein même du langage. Ce n’est pas innocent. En s’exprimant ainsi, ils souhaitent mettre en évidence la difficulté de l’homme à communiquer, à clarifier le sens des mots. De plus, en cherchant le sens des mots, l’homme s'angoisse et a peur de ne pas y parvenir. C’est ainsi que, Ionesco comme Beckett faisaient le portraits de antihéros face à eux-mêmes et à leur misère existentielle. Les personnages errent souvent dans ce monde sans le moindre repère, prisonniers d’eux-mêmes.

Ces pièces, appartenant au théâtre de l’absurde, travaillent finalement sur des sujets qui restent récurrents : la conscience et l’inconscience, la logique et l’absurde, le langage compris ou non.

Pour Ionesco, le

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