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La déviance Sexuelle

Note de Recherches : La déviance Sexuelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2013  •  3 033 Mots (13 Pages)  •  1 372 Vues

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Catherine Lacasse (Lacc17579009)

Questions d’examen pour le cours d’agressions et déviances sexuelles.

Notion de normalité et d’anormalité

La sexualité est omniprésente dans notre vie, dans notre environnement et dans notre culture. Nous la voyons partout, dans les publicités, dans les livres, à travers notre éducation. Mais comment définir ce qui est normal de ce qui ne l’est pas.

Si nous prenons la définition du mot normal : Qui se conforme à la norme, qui est prévisible et habituel, nous pouvons en déduire que la sexualité dite normal sera celle qui est exprimée en prenant compte des limites émises par la loi. Autant les lois écrites que celle moralement éditent. Par ce fait même, celles-ci changent selon les normes sociales, l’aspect culturel et l’époque. Un exemple de ce fait, pourrait être que la prostitution est légale en Allemagne, la Suisse, Australie et qu’elle ne l’est pas au Canada. D’autres critères de normalité existent, les critères théologiques qui aident à comprendre les phénomènes indissociables de la reproduction, il faut un homme et une femme pour procréer donc un pénis et un vagin...Et plusieurs autres auxquels nous pouvons nous référer lorsque nous nous posons la question.

Sommes toutes, en étudiant chacun d’entre eux, j’en viens à croire qu’il n’existe pas de sexualité normale ou anormale lorsque nous parlons du bien et du mal, de ce qui est correcte ou pas. Puisque celle-ci comme démontrée plus haut peu variée selon notre moralité, nos mœurs et notre culture. Nous avons tous un objet fétiche sans pour autant être fétichisme, et nous pouvons avoir tous envie un jour ou l’autre d’expérimenter un peu de violence dans nos relations sexuelles sans se définir comme masochisme…

La vraie différence devient réelle, lorsque nous la comparons à la sexualité pathologique.

J’expliquerai cette sexualité pathologique en prenant exemple sur mon grand-père, qui commença très tôt à érotiser toutes les femmes. Au départ ce n’était qu’une pulsion normale à tout homme. Mais elle prit de plus en plus de place dans sa vie. Il perdit alors tout son argent dans les bars de danseuses, par l’achat de service de prostitués et par la location de film érotique. Il abandonna sa famille au détriment de sa sexualité. Ca vie devient un chaos, régit par ses pulsions et s’enferma dans un petit appartement où il tapissa les murs de photos de femmes nues. N’ayant qu’en tête d’assouvir d’une manière ou d’un autre ses pulsions sexuelles. Nous pouvons donc dire que cette sexualité pris une place centrale dans sa vie et le coupa pendant de longues années de la réalité. Je me suis surpris à discuter un moment avec lui, où il me disait qu’il trouvait cela difficile de passer devant une école secondaire puisqu’elle était remplie de jolies femmes et de jolis garçons. Que même aujourd’hui la tentation et ses pulsions étaient toujours très présentes. Qu’il fantasmait malgré son âge de pouvoir avoir des rapports sexuels avec des personnes du genre. Cette sexualité pathologique a détruit toute possibilité de relation normale avec celui-ci. Il est présent à quelques moments de l’année, mais ces sujets de discussion et la manière qu’il a d’agir importune plusieurs personnes qui le côtoient. Son érotisation pour la femme l’amène à commenter d’une façon perverse toutes celles qui se trouvent dans la pièce. Il a des tendances qui l’amènent à toucher celles-ci d’une façon sexuellement anormale. Dès mes 12 ans, mon grand-père a mis l’emphase sur mes formes, sur ma beauté. Il est même déjà arrivé qu’il essaie de m’embrasser sur la bouche ou me touche les fesses. Par la matière vue dans le cours, j’ai compris que ce n’était pas normal. Que malgré l’habitude et l’ignorance de ma famille sur son comportement, je peux dire par l’étude de ce qu’est l’anormalité sexuelle, qu’il avait une manière d’agir qui sortait des limites de l’acceptable. Cette manie, qui échappe de son contrôle, amène sa famille à prendre ses distances avec lui. Nous ne pouvons le visiter puisque son appartement nous met mal à l’aise. La présence d’objets sexuels et les scènes érotiques sur chaque partielle de ses murs m’amène à croire que celui-ci à une dépendance pathologique. Son comportement est régit par cette pulsion et est destructrice pour les gens qui l’entoure.

Un autre exemple d’érotisation est très flagrant dans le fétichisme. La personne va trouver son excitation à travers la vue ou le toucher d’un objet qui symbolise une partie du corps. Cet objet peut être de la lingerie féminine, du latex, une botte de cuir. Ce fétichisme devient sexuel lorsqu’il provoque une grande excitation pour la personne.

Il existe d’autre pathologie comme le masochisme, cette dernière consiste à sexualiser l’action d’humilié une personne ou soi-même. L’individu trouve son plaisir à travers la douleur et la souffrance physique ou psychologique qu’il s’infligera ou infligera à sa victime. La douleur génère une excitation psychique et c’est par celle-ci qu’il trouvera une jouissance. J’ai connu une amie, autrefois qui était adepte du piercing et des tatouages, non pas d’un point de vue esthétique. Cette dernière recherchait un endroit nouvel à chaque semaine pour trouer sa peau. Lorsque tous ces endroits étaient découverts, elle enlevait certains d’entre eux et se refaisait percer. Il lui arrivait souvent même de se le faire elle-même. Ensuite vient les tatouages. Elle développa très vite une attitude du plus en plus remarqué pour l’envie de se faire frapper et d’avoir des rapports sexuels violents. Elle devient obsédée par ce genre de pratique. Cela vient alors à me faire penser, qu’au départ, une simple pulsion dites normale, peu se transformée et devenir pathologique et devient une dépendance pour la personne qui commet ce genre d’action.

Pour conclure cette question je crois que nous sommes tous un peu tenté d’une manière ou d’une autre à expérimenter ce genre d’expérience. Que cela soit conscient ou non, notre culture qui est de plus en plus ouverte à ce type de pratique peut éveiller en nous, un côté quelque peu déviant. Il semble toutefois important de préciser, qu’une pathologie est marquée de sentiments honteux, d’anxiété et de perte de contrôle sur le pulsions qui nous régies. Il y a donc une différence entre la régularité, la dépendance à cette action et le fait de l’essayer une fois ou deux dans le but de pimenter nos relations sexuelles.

Qu’est-ce

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