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L'expression Sexuelle Interpersonnelle

Mémoire : L'expression Sexuelle Interpersonnelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2013  •  1 848 Mots (8 Pages)  •  835 Vues

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La sexualité est depuis toujours un phénomène qui inspire la fascination ainsi que la gêne et l’inconfort. Bien qu’elle donne naissance à tout un cortège d’émotions et de sensations et ce, tout au long de notre vie, elle demeure également une source de confusion et d’inquiétude chez plusieurs (Germain et Langis, 2009). Étant un sujet tabou de pratiquement toutes les sociétés du monde, la sexualité s’apprend et évolue constamment même s’il existera toujours des opinions réticentes son sujet. Étant une partie intégrante de la vie de tous, elle peut être appréhendée de plusieurs manières et cela peut-être entre autre perçu à travers l’expression sexuelle interpersonnelle de soi-même et des autres. L’importance de la découverte et de toute la puissance des sens est alors grandement évoquée ainsi que la présence essentielle de l’érotisme dans les relations de couple. Il est aussi question de la connaissance et de l’expérimentation des différentes pratiques sexuelles que ce soit masturbatoires, coïtales ou par stimulations et ce, qu’elles soient exécutées seule ou en couple.

Les pratiques sexuelles se présentent sous diverses formes et varient d’une personne à l’autre selon ses préférences personnelles et bien entendu, son sexe. En premier lieu, il y a la masturbation aussi appelé autoérotisme ou autostimulation. Celle-ci peut être pratiquée seul ou en la présence d’un partenaire sexuel. Dans le second cas, on parle surtout d’une pénétration coïtale entre un homme et une femme, jumelée à une stimulation clitoridienne, exercée par la femme elle-même dans le but soit d’accentuer le plaisir lors de la pénétration ou de poursuivre l’excitation si l’orgasme n’avait pas été atteint au préalable. On peut donc affirmer que la masturbation est représentée comme une forme de l’expression sexuelle interpersonnelle car elle nous permet d’en apprendre sur nos propres réponses sexuelles et par le fait même, de découvrir notre corps (Baur et Crooks, 2014).

Concernant les stimulations, on peut parler de stimulations buccogénitales qui sont exercées par le ou la partenaire sexuel. Cette stimulation érotique est plus subtile et délicate que le coït puisqu’elle intègre les goûts et les odeurs dans la relation sexuelle, ce qui peut renforcer l’intimité entre les partenaires. (Germain et Langis, 2009). On emploie le terme de fellation pour les hommes et de cunnilingus pour les femmes. Dans les deux cas, cela consiste à effectuer des caresses avec la langue, les lèvres et la bouche tout en effectuant des mouvements de va-et-vient et de succions. La vitesse des mouvements ainsi que la pression exercée sur les organes sexuels varie selon les préférences de chacun. Les stimulations buccogénitales sont efficaces et peuvent bien entendu mener à l’orgasme des deux partenaires. D’ailleurs, la recherche démontre que les femmes sont plus susceptibles d’obtenir un orgasme lorsque la relation sexuelle inclue le cunnilingus (Richters et coll., 2009 dans Baur et Crooks, 2014). Pour ce qui est de la stimulation buccogénitale mutuelle, elle peut s’effectuer simultanément par les deux partenaires. On parlera alors de la position du « 69 ». Il existe plusieurs variantes à cette position et le choix convient selon les préférences personnelles de chacun. Toutefois, le « 69 » demande un effort de plus puisqu’en plus de se concentrer sur les caresses octroyées, il faut bien entendu aussi se concentrer sur celles que l’on reçoit afin de pouvoir arriver à un orgasme éventuel (Germain et Langis, 2009).

Pour ce qui est des préliminaires sexuels précédents, toutes ces stimulations constituent une bonne préparation intime des corps au rapport sexuel puisque les sens, étant mis en éveil, invitent au plaisir les partenaires qui sont amenés à un état d’excitation sexuelle intense (Archet, Sofia et Major, 2013).

Considéré également comme l’une des formes de pratiques sexuelles, le coït se divise en deux grandes catégories : le coït vaginal qui sous-entend la pénétration du pénis à l’intérieur du vagin et le coït anal qui est souvent un objet de méfiance et de dégoût, consistant à insérer le pénis dans l’anus. Ces catégories distinctes englobent une quantité impressionnante de possibilités en ce qui concerne les positions sexuelles. Pour ce qui est du coït vaginal, cette pratique sexuelle s’avère être attrayante aussi bien chez l’homme que chez la femme (Baur et Crooks, 2014.) Le rythme, l’angle et le style du mouvement que prend la stimulation menant à l’excitation, varient selon la position choisie et peut être soit décidé par l’un des partenaires ou peut s’effectuer d’un commun accord (Baur et Crooks, 2014). Dans certains cas, on attribue à l’homme le rôle de dominant avec par exemple la position du missionnaire et celle de la levrette, tandis que dans d’autres, c’est la femme qui prend la relève comme c’est le cas dans celle de la fleur de lotus et celle d’Andromaque (Ferroul, 2011). Cette diversité en ce qui concerne les différentes positions aide notamment à éviter la monotonie dans les rapports sexuels d’un couple (Baur et Crooks, 2014). Le coït anal, pour sa part, peut être pratiqué aussi bien lors de relations homosexuelles qu’hétérosexuelles (Oliver, 2012). Pour éviter les douleurs et afin que les sensations soient optimales pour les deux partenaires, l’anus se doit d’être dilaté et détendu, la lubrification d’être assurée et l’action d’intromission d'être très délicate (Ferroul, 2011).

Ensuite, parlons de l’expression et de l’importance des formes de contacts dans la sexualité. Il existe trois formes de contacts qui viennent des sens (Baur et Crooks, 2014). Tout d’abord, le regard provient du sens de la vue. Le regard est le premier contact qui se fait avec une autre personne. En effet, regarder quelqu’un

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