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Le tiers-monde

Compte Rendu : Le tiers-monde. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2014  •  3 234 Mots (13 Pages)  •  890 Vues

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Introduction :

Cet article de Georges CORM, né en EGYPTE, et homme politique, historien de renommée internationale, consultant économique et aussi juriste libanais, nous expose les points de vue qui vont s’affronter lors de la conférence de Cancun qui se tiendra le 22 et 23 octobre 1981 au Mexique. Cette conférence permet de continuer le dialogue Nord/Sud qui dure depuis maintenant 7 ans. Nous allons déjà, définir ce que l’on appelle le Nord et ce qu’est le Sud. Tout d’abord le Sud, c’est un ensemble composé d’états, certains très riche comme les Emirats arabes, et d’autre très pauvres comme l’Afrique subsaharienne, de plus, leur développement économique, industriel et social est très hétérogène. Difficile donc d’identifier le sens de ce regroupement, surtout que beaucoup de ces états sont en fait dans l’hémisphère nord. Avant, on les appelait les pays en voie de développement, pour regrouper les pays pauvres. Ce critère de pauvreté prête à discussion, s’agit-il d’un retard, ou est ce alors la colonisation des pays riches ? Les pays en voie de développement réfutent la première interprétation, ils se sont alors regroupés sous l’appellation du « tiers-monde » Mais ce tiers monde a éclaté, puisqu’il reposait au départ sur la revendication d’un nouvel ordre économique mondial qui n’a pas abouti. On a alors commencé à parler de pays du sud, à la fin des années 70. Maintenant, le Nord, c’est l’ensemble des pays occidentaux et du Japon, le nord est donc composé de pays occidentaux, c’est-à-dire de pays dont la population est majoritairement européenne, et qui a écrit l’histoire universelle, niant l’histoire des autres peuples qu’ils dominaient. Le nord, ne se réduit donc pas à un critère économique, le nord, produit du système économique capitaliste est donc une puissance économique et politique dont le cœur se situe en Europe et en Amérique du Nord. Ce Nord qui est donc géographiquement introuvable peut être caractérisé par le pouvoir dont dispose ces membres pour définir eux-mêmes les conditions d’appartenance à ce Nord. Le Nord et le Sud ne sont donc pas des catégories définies par des critères objectifs : la frontière traduit l’état des rapports de forces économiques et politiques du monde, où jusqu’à présent le Nord a imposé sa suprématie sur le Sud dans le cadre du processus de mondialisation et depuis la naissance du système économique capitaliste. La mondialisation n’est pas prédéterminée, elle s’écrit au fur et à mesure de l’histoire. Une histoire qui est impulsée par les conflits et la coopération et qui marquent les rapports entre les trois grands types d’acteur dans le monde : les firmes qui dominent le marché mondiale, les Etats qui n’ont pas disparus, loin de là et les OIM, c’est-à-dire, les institutions et organisations multilatérales comme le FMI ou l’OMC. On peut aussi dire que le monde est aussi très dépendant des décisions prises par les Etats-Unis, comme nous le montre le fait que Cuba est été évincé de la conférence de CANCUN par le président REEGAN. Lors de cette conférence, deux points de vue vont s’affronter, la position des Etats-Unis et donc celle de la plupart des pays occidentaux, qui veulent que l’ordre économique international actuel fonctionne de façon suffisamment satisfaisante comme le dit, Georges CORM, ligne 16/17 et la position des pays du SUD qui souhaitent des réformes. On peut donc se demander si les pays du SUD doivent suivre la position des pays occidentaux ou alors continuer de lutter pour la mise en place de réformes mondiales ? Dans un premier temps, on verra le contexte économique et politique dans le monde, puis la vision des pays occidentaux, donc préserver l’ordre économique mondial actuel et pour finir on verra le point de vue des pays du Sud qui souhaitent la mise en place de réformes.

II. La vision des pays occidentaux : Préserver l’ordre économique mondial actuel.

A) Contre le désordre mondial

Il faut tout d’abord préciser que cette conférence de Cancun est le fruit d’une longue bataille, entre les pays industrialisés et les pays du sud et aussi de Monsieur McNamara, président sortant de la banque mondiale en 1981, qui s’est battu pour empêcher le débat Nord/Sud de s’arrêter après l’échec de la conférence sur la coopération économique qui s’est tenu à Paris en 1979. Les pays industrialisés s’opposent depuis celle-ci à la mise en place d’autres débats, comme lors d’un projet de mise en place d’une assemblée extraordinaire pour faire le point sur la réforme de l’ordre économique international et pour adopter une nouvelle stratégie de développement en 1980, pour les années à venir, impulsé par le groupe des 77. Les pays industrialisés refusent à accepter l’idée de négociations globales, comme on nous le dit ligne 90, car ils pensent que cela ne sert plus à rien puisque ça a déjà conduit à un échec lors de la conférence à Paris en 1977. Les gouvernements des pays du Nord ne veulent pas en effet qu’il y ait des réformes en dehors des institutions internationales, comme le GATT, le FMI etc.. et surtout que ces réformes ne se fassent pas au dépend de l’autonomie et de l’avancée de ces institutions, en effet les pays riches du Nord contrôlent ces institutions et donc ne veulent pas que les pays du Sud puissent mettre en place des réformes qui pourraient diminuer l’impact de ces institutions mondiales sur le marché, les finances etc.. Sur l’ordre économique mondial actuel en fait. Ce n’est pas que cet aspect que rejettent les pays industrialisée c’est toute forme de réforme qui ai rejetée. Ils pensent que ces réformes pourraient mettre le désordre dans les relations économiques internationales, ils ont surtout peur de perdre la place qu’ils occupent actuellement sur le marché international puisque si les réformes souhaitées sont appliquées, cela permettrait au pays du sud, de réguler l’importation des matières des matières premières dans les pays industrialisés puisqu’ils pourraient alors grâce à l’accélération des transferts technologiques vers le pays, modifier ces matières premières et donc importer le produit fini en lui-même et surement à des coups beaucoup moins élevés que les pays du Nord. Ces pays industrialisées ont alors peur de voir une atteinte à la libre circulation des biens, au niveau des matières premières, de voir que les pays du Sud pourraient prendre part au système monétaire international et que les avantages que possèdent les pays occidentaux disparaissent en faveur des pays en voie de développement. Puisque en 1981, la part des pays du sud dans le commerce mondial

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