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Regime Politique

Note de Recherches : Regime Politique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Novembre 2014  •  2 949 Mots (12 Pages)  •  626 Vues

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Un régime politique est la manière dont s’organise et s’exerce le pouvoir politique au sein d’une entité politique donnée. Les entités politiques données sont une catégorie très diverse.

Le régime politique est donc une certaine organisation, une répartition du pouvoir politique à l’intérieur d’un groupe humain (exemple : en France on est dans un système bicamérale = deux chambres le Sénat et L’Assemblée nationale).

Le régime politique est également la relation gouvernants/gouvernés.

I. Le pouvoir politique

A) Le pouvoir

Le mot pouvoir a plusieurs sens, il est employé dans le vocabulaire courant dans des situations extrêmement variées, surtout la définition qui lui est donné par les différentes disciplines des sciences sociales varie.

Les lieux dans lesquels s’exerce le pouvoir, sont variés, par exemple l’Etat, la famille, l’entreprise, une association…etc.

En réalité dans tous les groupes humains des phénomènes de pouvoir existent.

Deux dimensions du concept peuvent être retenus :

- Le pouvoir est la capacité de faire quelque chose : c’est la capacité d’un acteur donné collectif ou individuel à entreprendre des actions efficaces. Ces actions sont efficaces pour l’acteur par rapport aux objectifs qu’il s’est fixé. A l’inverse celui qui n’a pas de pouvoir a des intentions, des objectifs mais n’a pas les moyens pour lancer les actions qui permettraient de les atteindre.

Dans cette perspective, le pouvoir est considéré comme un élément qui est possédé ou non par des acteurs ou des groupes d’acteurs. Il se rapproche des notions de capital et de ressources qui sont utilisées en science économique.

Le pouvoir peut être accumulé ou consommé, il peut être également mal utilisé.

- Le pouvoir est la capacité à influencer quelqu’un : dans la vie sociale, le pouvoir concerne la relation entre les individus, dans ce cadre il est la capacité pour un acteur A de s’arranger pour qu’un autre acteur B ait un conduite conforme à ces attentes.

Cette capacité peut évoluer, elle est variable dans le temps et en fonction des acteurs (exemple : proviseur de lycée a du pouvoir sur le corps enseignant et les élèves qu’à l’intérieur de l’établissement)

La relation entre les deux acteurs est déséquilibrée, on est également qu’elle est asymétrique. Le déséquilibre tient à une répartition inégalitaire des ressources.

Le déséquilibre n’est généralement pas figé, un acteur peut gagner des ressources ou en perdre. Les acteurs ne sont pas seulement des individus, ils peuvent également être des groupes d’individus.

On parle du champ de la relation de pouvoir pour désigner la sphère d’activité dans laquelle il s’étend. Cette sphère peut être plus ou moins vaste.

On parle d’intensité de la relation de pouvoir pour désigner le degré d’obéissance de l’acteur B. On peut obéir en résistant ou au contraire avec entrain. Il existe parfois une volonté de résister des personnes subordonnées. Les relations de pouvoir ne sont toute fois par toujours des rapports d’oppositions, assez souvent la relation hiérarchique est intériorisée par les acteurs. Elle leur paraît normale, naturelle et ils ne la contestent pas. Par ailleurs pour amener l’acteur B à avoir un comportement conforme à ces attentes, l’acteur A peut avoir recours à des sanctions positives ou négatives. Les sanctions positives sont des récompenses ou des promesses de récompenses.

L’acteur A peut par ailleurs rechercher tout simplement à convaincre l’acteur B ou lui rappeler ses obligations. On peut rappeler la formulation de Max Weber « Le pouvoir signifie toutes chances de faire triompher au sein d’une relation sociale, sa propre volonté même contre des résistances quelque soit la base sur laquelle repose cette chance »

B) Le pouvoir politique

Le pouvoir politique se distingue des autres formes de pouvoir. Il dispose de caractéristiques particulières :

- son caractère territorial : un pouvoir politique s’exerce dans un espace délimité.

- L’application particulière des règles qui créent : le pouvoir politique applique, met en œuvre des règles au sein d’un espace donné. Mais le respect de ces règles est garanti de manière continue par la menace ou l’utilisation de la force physique. Le pouvoir politique se distingue ici des autres formes de pouvoir, la force, la contrainte sont des solutions ultimes. Mais le pouvoir politique est le seul qui puisse les utilisent pour faire appliquer les règles qui l’a posé.

- Le pouvoir politique est le pouvoir édicté, de poser des règles et de les faire respecter éventuellement en utilisant la contrainte. Mais il faut lier contrainte et légitimité. La légitimité est le sentiment chez tous les membres du groupe qu’il est normale que le détenteur du pouvoir le possède. Max Weber affirmait ainsi que l’état qui est une forme particulière de pouvoir politique « revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la contrainte physique légitime ». Cette formule signifie que les populations considèrent que l’état est le seul acteur à avoir le droit d’utiliser la violence physique pour obtenir le respect de sa volonté. Les autres pouvoirs n’ont pas le droit d’utiliser la violence pour imposer leurs règles ou leurs décisions. Il est parfois difficile au pouvoir politique d’obtenir cette légitimité.

II. Le régime politique

Le régime politique est la manière dont s’exerce le pouvoir politique au sein d’une entité politique donnée. Il est donc une certaine organisation et une répartition du pouvoir mais également la relation entre gouvernants et gouvernés. Cette relation entre gouvernants et gouvernés a été pensée essentiellement à partir de deux questions :

- qui a le pouvoir ? La question est de savoir qui gouverne : est-ce l’ensemble de la population, une partie (quelle partie ?). Il s’agit en réalité de la question du degré de démocratie

- existe-il une compétition pour le pouvoir ? cela revient à se demander si ceux qui ne gouvernent pas ont-ils une chance d’accéder au pouvoir ? Il s’agit de la question du degré de libéralisme.

A) Classification

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