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Synthèse de texte : Garrigou, 2002, Histoire sociale du suffrage universel en France

Fiche : Synthèse de texte : Garrigou, 2002, Histoire sociale du suffrage universel en France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2021  •  Fiche  •  596 Mots (3 Pages)  •  494 Vues

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Synthèse de texte : Garrigou A., 2002, Histoire sociale du suffrage universel en France, 1848-2000

Dans le texte qui nous est proposé à l’étude, Alain Garrigou traite de l’histoire sociale du suffrage universel en France au travers des façons de procéder aux votes et l’organisation qui en découle, de par les votes dit communautaires et finalement par le biais des relations entre électeurs et candidats.

Tout d’abord, c’est le 5 mars 1848 que le décret d’institution du suffrage universel parut, s’ensuivit diverses instructions. Avec la mise en place du suffrage universel, la part de la population laissée de côté jusqu’alors avait la possibilité d’élire ses représentants ; cela conduisit à l’élaboration de nombreux calculs sur le temps estimé que prendrait des élections avec tous ces nouveaux votants. Ensuite, il y eut la création d’urnes pouvant stocker 2000 bulletins et ces mêmes bulletins furent créer de sorte à ne pas pouvoir être froissés. Des gardiens étaient postés dans les salles de votes pour assurer l’ordre : la mise en place matériel et humaine était assurée pour les salles de votes.

Un aspect sensible fut le contenu des bulletins de votes dans lesquelles certains citoyens s’autorisaient à écrire des remarques au-delà du simple nom du candidat ; évidemment ces frasques furent non validées comme un vote et une circulaire vu le jour pour interdire ces écarts.

Dans un second temps, Garrigou va s’intéresser aux votes communautaires qui sont la cause de conflits puisqu’en effet on retrouve des affrontements entre certains villages français, mais aussi entre ouvriers et paysans dans les salles de votes. On remarque alors des conflits d’intérêts entre communautés essayant de s’intimider pour que les autres communautés ne puissent pas voter pour leur représentant avec des lacérations de bulletins, par exemple, à Calais. On retrouve un caractère collectif dans le vote puisque les communautés sur la base de la religion, des origines, des villages, des statut sociaux s’organisent pour voter ensemble à l’unanimité pour une même liste. Cependant, certaines communautés faisaient du zèle et dans certains villages des citoyens étaient mis à l’écart pour ne pas avoir voter pour le même représentant que le reste des villageois : on retrouve des cas où l’on retrouvait des coiffeurs, blanchisseurs refusant leurs services à ceux n’ayant pas voter pour le même représentant qu’eux : une forme de discrimination liée au suffrage. Ces discriminations transparaissaient aussi au travers des candidats étrangers, qui par leurs seules origines, se voyaient perdre les élections.

Un point important sur lequel Garrigou revient fut celui que le « vote était une affaire familiale ». Les votes du village et familles s’agençaient comme une « structure politique emboîtée » : famille et commune ne faisaient qu’un puisque que les chefs de famille avaient un pouvoir sur la commune et comme l’a énoncé Jules Ferry : « le maire tient moins du magistrat que du chef de famille » prouvant ainsi l’étroit lien entre famille et commune comme une seule et solide communauté.

Avec l’arrivée du suffrage universel, un plus grand public était à charmer pour les candidats ; on retrouvait ainsi un système clientélaire où les candidats rendait des services

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