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Synthèse Gaxié Le logiques de recrutement politique

Fiche de lecture : Synthèse Gaxié Le logiques de recrutement politique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2015  •  Fiche de lecture  •  1 317 Mots (6 Pages)  •  1 933 Vues

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Bourdette Eve                                        TD SPATT                                21/09/15

Synthèse : Lecture obligatoire

Daniel Gaxie, est un homme politique français né en 1947, qui fut tout d’abord professeur de science politique à l’université de Picardie avant de rentrer en 1989 à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, au sein du département de science politique de la Sorbonne. Puis il devint président du jury d'agrégation de science politique entre 2008 et 2009. Ses principaux travaux porte sur la sociologie du vote, où il évoque des notions telles que « l'auto-exclusion » des profanes en politique, qui serait liée au niveau d'études, ou encore le concept de « cens caché ».

Parmi ses publications, il écrit notamment un article intitulé « Les logiques de recrutement en politique », publié en 1980 dans la Revue française de science politique, qui est une revue ayant pour vocation de présenter la meilleure partie du travail d'observation, de recherche, de réflexion et de critique méthodologique effectué par la communauté scientifique française et étrangère sur l'objet politique Cet article est accessible sur Cairn.info qui constitue un site internet réunissant quatre maisons d'édition (Belin, De Boeck, La Découverte et Erès) ayant en charge la publication et la diffusion de revues de sciences humaines et sociales.

Daniel Gaxie s’exprime sur l’origine sociale des hommes politiques à travers une étude de cas sur le recrutement sociale des dirigeants qui diffèrent selon les partis politiques. Dès les premières lignes de l’article, l’auteur soutient la thèse selon laquelle, plus la position hiérarchique d’un homme politique est élevée, plus cet homme est issus d’une classe sociale favorisée ou aisée. « La probabilité d’exercer un pouvoir politique s’accroit avec la position dans la hiérarchie sociale et que la position sociale d’origine (…) des hommes politiques est d’autant plus élevée qu’ils occupent des positions plus hautes dans la hiérarchie. » Cette analyse de la position sociale différentielle du personnel dirigeant des partis permet de mettre en évidence les relations existant entre les oppositions politiques et les oppositions sociales et de penser les premières comme expression symbolique des secondes.

L’auteur critique donc le « soi-disant » principe de méritocratie, soutenus en France depuis la Troisième République Française. La politique est une « affaire de classe », où finalement seule l’élite de la nation détient un laisser passer, où les classes moyennes sont peu présentes et où les classes populaires ne sont quasiment pas représentées. A titre d’exemple, Gaxie souligne le fait que les trois quart des députés proviennent du décile le plus favorisé. La représentation parlementaire est donc en contradiction avec la réalité et n’incarne pas la structure sociale réelle de la population. Ainsi les dirigeants issus des classes les plus favorisées renforcent leur suprématie sociale et leur autorité politique en s’emparant des positions de pouvoir. Si ce moyen de sélection tant à privilégier les classes aisées, on observe toutefois que la concurrence politique qui s’effectue entre les hommes n’est pas la même dans tous les partis politiques. Ainsi on ne peut pas généraliser ce processus, et l’auteur détaille au fur et à mesure les ressemblances et les divergences de recrutement social entre les partis politiques.

Depuis leur création, chaque partis politiques possèdent ses propres caractéristiques. Mais l’origine sociale de leurs membres tant à évoluer en adéquation avec l’évolution de la société. Ainsi les hommes issus des classes ouvrières et industrielles qui étaient nombreux lors de la Troisième République, le sont beaucoup moins dans notre société actuelle, où la part de ces catégories socioprofessionnelles a considérablement diminué. Il est donc normal que les représentants de ces milieux sociaux soit peu nombreux au sein des partis.

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