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Economie, défis contemporains et politique publique

Fiche : Economie, défis contemporains et politique publique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2022  •  Fiche  •  9 661 Mots (39 Pages)  •  222 Vues

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Economie, défis contemporains et politique publique

Partiel : 1h30 (dernière séance), DST => cours et slides autorisés, un article avec quelques questions relatives à ce que l’on a vu. Sert à rien d’apprendre par cœur, il faut avoir compris et être capable de mobiliser ce que l’on a appris pour expliquer un article de la presse spécialisée en économie.

Réponses synthétiques, développer une idée et un raisonnement.

Mathieu.plane@sciencespo.fr 

Plan :

  • Rappels comptables et éléments de cadrage économique
  • Mesure du cycle économique et construction des prévisions économiques
  • Fonctionnement d’un modèle macroéconomique et son utilité dans les prévisions ou l’évaluation des politiques publiques
  • Perspectives économiques mondiales, européennes et françaises

Faire une analyse cyclique pour connaitre s’il faut investir ou purger la dette, l’analyse de la redistribution des richesses.

30% de perte du PIB en 2020 durant le confinement alors que 3% seulement lors de 2009.

  1. Les projections sont à courts terme, inférieur à deux, à cinq ans il s’agit de projection de moyen terme.

Un choc sanitaire peut créer un choc économique, c’est un facteur exogène que nous ne pouvons pas prévoir. Donc la prévision à partir d’un modèle ce n’est pas automatique et vrai à 100%. Le modèle ne prédit pas les chocs, on peut ajouter des facteurs exogènes et prédire au mieux cependant. On peut prendre des décisions politiques avec une connaissance minimale des effets économiques des réformes de part les prévisions.

La prévision économique va nous aussi nous donner une analyse des prédictions sur le marché du travail etc. et voir les points faibles du mandat par exemple. Hollande ne se serait pas engagé à inverser la courbe du chômage s’il avait prêté attention aux prédictions des instituts.

Les outils statistiques existaient déjà, la comptabilité nationale est une ancienne science, pour connaître les connaissances de la richesse du pays, de sa puissance et sa capacité à faire sa guerre.

La crise de 1929 a provoqué un fort effort de réflexion, c’est l’œuvre de Keynes qui sera importante et sera différent de ce qui a été fait précédemment avec un circuit. En 1936, son œuvre montre qu’il faut une intervention publique. Il y a des effets de cascades et dominos des faillites, oui les entreprises faibles sont tombées, ensuite les ménages, le pouvoir d’achat et les entreprises fortes qui elles aussi tombent. Donc une crise qui était conjoncturelle devient structurelle. L’intervention de Keynes permet de changer cette philosophie et pousse à l’intervention publique qui est capable de casser ces effets de cycles négatifs.

La comptabilité nationale est importante pour calculer les effets des politiques publiques sur l’économie et sur la société.

Le déficit publique c’est celui de l’ensemble des administrations publiques qui doit être inférieur à 3%

Eléments de base

La croissance

  • Réconcilier les trois approches du PIB (par l’O, la D ou par les revenus) et le partage volume (hors effet des prix) / valeur
  • Interpréter et utiliser correctement un Tableau Emploi-Ressources et un Tableau Entrées-Sorties
  • Grands indicateurs macroéconomiques (taux d’investissement, d’épargne, de marge, inflation)
  • Comparaisons internationales du PIB (en $, par tête, en PPA)
  • Limites de la mesure du PIB (quelques exemples) (cf. Rapport Stiglitz, Sen, Fitoussi – 2009) (PIB élevé -> développement humain faible : PVD / indicateurs de bien-être : pays développé -> question du bien-être, de l’écologie)

Le marché du travail est les inégalités

  • Mesure de l’emploi, du chômage et de l’inactivité (selon la définition du BIT) (notion de halo du chômage / sous-emploi)
  • Données de Pôle Emploi et les différentes catégories de chômeurs (A, B, C, D, E)
  • Grands indicateurs et leur évolution (taux de chômage, d’emploi, d’activité)
  • Mesure des inégalités (de revenu, de patrimoine) : distribution, coefficient de Gini

Les finances publiques

  • Evolution des dépenses publiques en France (masse salariale, prestations sociales, intérêts)
  • Structure de la fiscalité en France (principaux impôts, cotisations sociales, etc.)
  • Comparaisons internationales (taux de prélèvements obligatoires, dépenses par catégories)
  • Déficit public (structurel / conjoncturel) et dette publique (approche patrimoniale)

TI à 0 : développement de grands projets = endettement mais constitution d’actif (contrepartie de la dette). Dette très élevée ok si actif en face => prendre en compte la notion patrimoniale.

Chaque nouveau-né naît avec 40 000€ de dettes mais avec 45 000 € d’actifs (hôpitaux publics, etc.).

Dans les comptes publics, en France, la valorisation des actifs reste supérieure au passif. Mais les actifs ne sont pas très liquides.

Il n’y a jamais eu autant de dette publique mais jamais les marchés n’ont demandé autant de dette -> à condition d’avoir de bonnes garanties, les marchés investissent facilement pour garantir leur capital. Pour garantir son épargne, il faut acheter des actifs sûrs i.e. des actifs d’Etat -> actifs allemands : forte baisse de la dette allemande, quasiment plus dans 10 ans, donc ne peut pas capter toute l’épargne du monde (d’où TI négatifs). Les investisseurs se dirigent donc vers RU (BREXIT), Japon (dette résidente), EU (Trump), Italie (difficultés économiques, sociales, politiques -> prime de risque), France => la France est donc une bonne valeur refuge pour les investisseurs.

Soutenabilité : taux (0) > croissance nominale (3% en France : inflation + volume = nominale) => écart critique négatif (cf. Blanchard : nouveau contexte -> seuil de 60% plus réaliste) : on n’a jamais eu autant de dette, mais d’un point de vue comptable, la dette ne nous a jamais autant peu « étouffé ».

Fort déficit : récession la + dure depuis 1929 (mais moins longue) -> contracte l’assiette fiscale (baisse de l’ISS, baisse TVA, baisse masse salariale ALORS QUE dépenses augmentent : chômeurs -> indemnisation, etc.).

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