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Session de méthodologie

Analyse sectorielle : Session de méthodologie. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  14 Novembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  3 356 Mots (14 Pages)  •  633 Vues

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Séance de méthodologie

I - RAPPELS ESSENTIELS

A- La dissertation

A. Première étape : déconstruction du sujet

Il s’agit de définir et d’analyser chacun des termes du sujet puis de les confronter, c’est-à-dire d’examiner quelles sont les relations qu’ils entretiennent. Ce travail sur les termes ou le terme du sujet doit permettre de déterminer les différents éléments du sujet et ainsi d’élaborer une idée générale (ou problématique) qui, dans la mesure du possible, est le produit d’une réflexion personnelle. Contrairement à une idée reçue, la problématique n’est pas une question ni le sujet reformulé sous forme de question ; elle est au contraire la réponse à cette question, réponse qui correspond donc à une idée sur le sujet qui va être démontrée tout au long de la dissertation.

Il n’y a jamais une et une seule idée générale : la dissertation n’est pas un exercice dogmatique. L’idée générale retenue constitue le fil directeur (le socle) de la démonstration qui sera menée dans les développements. Sans idée générale, il n’y a pas de démonstration et donc pas de dissertation.

B. Seconde étape : élaboration du plan

Le plan doit permettre de défendre de manière rationnelle l’idée générale, il en constitue l’argumentation. C’est la phase de reconstruction. Ce plan est le plus souvent en deux parties. Pourquoi deux parties ? Une démonstration en deux parties est en général plus claire et donc plus convaincante car elle est plus simple. Une démonstration doit être synthétique : les différents éléments ne doivent pas être examinés les uns indépendamment des autres mais en relation les uns avec les autres. Le plan en deux parties semble donc le plus opérationnel car il est nécessairement le plus synthétique. Toutefois, un plan en trois parties peut parfois être pertinent : un plan en deux parties est parfois totalement artificiel ou simplement mois efficace qu’un plan en trois parties. La forme ne saurait être sacrifiée au fond.

Un plan doit être clair et doit permettre de faire le tour complet du sujet sans répétition.

Tout plan qui respecte ces objectifs est un bon plan qu’il reste à découvrir pour chaque sujet parce qu’il n’existe pas de plan préconçu valable pour n’importe quel sujet ou n’importe quel type de sujet.

Quoiqu’il en soit le plan doit permettre d’embrasser tout le sujet mais rien que le sujet. Il est possible d’établir le système d’équations suivant : Sujet = I + II ; I = IA + IB ; II = IIA + IIB. L’annonce du plan dans l’introduction et les « chapeaux » de chacune des parties doivent permettre de vérifier que ce système d’équation est respecté. Les intitulés de chaque partie doivent donc être cohérents au regard de l’intitulé du sujet mais aussi les uns par rapport aux autres. En outre, le contenu de chacune des parties et des sous parties doit être équilibré.

NB : ces deux premières étapes peuvent également être menées selon la méthode dite des trois pages :

première page : détermination des différents éléments à partir de l’analyse des termes du sujet ;

deuxième page : confrontation du contenu des différents éléments (développements à partir des connaissances, analyse de chaque élément, recherches des convergences et des divergences au sein de chaque analyse) ;

troisième page : détermination de la problématique et élaboration du plan.

Troisième étape : la rédaction

Cette étape ne doit en aucun cas être négligée puisqu’elle conduit au « produit fini » que va juger et noter le correcteur. Il faut donc savoir gérer le temps imparti à l’épreuve pour pouvoir achever la rédaction du devoir.

1°) L’introduction est assurément l’élément le plus important du devoir car elle sert à justifier l’idée générale que l’on a choisie de démontrer, idée générale qui doit être posée dès l’introduction et de laquelle se déduit le plan. L’introduction permet de cadrer le sujet :

de quoi va-t-on parler (v. supra l’analyse des termes du sujet) ?

Il s’agit ici, après une phrase générale qui permet d’amener le sujet, de poser la définition du sujet (de chacun de ses termes avant de préciser le sujet dans son entier).

De la définition du sujet on peut ensuite déduire la délimitation du sujet. A partir du sens donné au sujet, on va en effet pouvoir délimiter son domaine. On voit donc qu’il s’agit là d’une étape fondamentale puisqu’elle seule permet d’éviter le hors-sujet fatal.

pourquoi va-t-on en parler (l’intérêt du sujet) ?

Cet intérêt peut être purement théorique, et non des moindres (la question a pu être très débattue, divise toujours la doctrine ...), il peut être pratique (par exemple, derrière le droit pénal se profilent toujours les libertés individuelles...). Le sujet peut également être d’actualité...Dans tous les cas, il aura des dimensions historiques, sociologiques, politiques … qui permettront d’amplifier son intérêt au-delà de la seule sphère juridique.

comment va-t-on en parler (l’idée générale et le plan et le plan qui en constitue l’argumentation) ?

Enfin, et si possible à partir de l’intérêt du sujet (pour qu’il y ait un fil conducteur dans l’introduction), il faut exprimer l’idée générale retenue sur le sujet et annoncer le plan. L’idée générale vient justifier le plan choisi puisque celui-ci doit démontrer l’idée générale.

L’introduction n’est pas un catalogue de banalités que l’on classerait dans un ordre chronologique. Il est nécessaire de bien faire le lien entre la problématique (le problème juridique que pose le sujet) avec le plan qui en constitue la réponse démonstrative.

2°) Les développements doivent exposer le contenu de chacune des parties du plan. Il est très important de soigner tout particulièrement les « chapeaux » (idée de chacune des parties et annonce de chacune des sous parties) et les transitions entre IA et IB, entre I et II, entre IIA et IIB.

3°) Pour ce qui concerne la conclusion, elle n’est pas indispensable car à la fin du IIB, l’on est censé avoir épuisé

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