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La croissance américaine s’accélèrera en 2014

Mémoire : La croissance américaine s’accélèrera en 2014. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Février 2014  •  4 123 Mots (17 Pages)  •  706 Vues

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La croissance américaine s’accélèrera en 2014

En 2013, la croissance américaine a toujours été soutenue par la consommation des ménages, mais aussi par le secteur de la construction. En 2014, la croissance sera de nouveau tirée par la consommation des ménages et par l’investissement. Tout d’abord, du côté de l’emploi, la dynamique est plutôt favorable à la consommation. En effet, le taux de chômage diminue constamment depuis janvier 2010 et sera inférieur à 7% à la fin du premier trimestre 2014. En outre, le revenu disponible des ménages a augmenté de 1% en 2013, les incitants à consommer. Le rythme des dépenses des ménages (2% de croissance) sera toutefois moins élevé qu’avant crise (3,1%, 2003-2007). En effet, les ménages ont augmenté leur épargne (en moyenne 5,1% du revenu disponible -RD- depuis 2012 contre 3,5% entre 2003 et 2007). En outre, leur dette est revenue au niveau de 2003 (103% du PIB). Janet Yellen, futur gouverneur de la banque centrale -FED-, a déclaré en novembre que la politique monétaire serait modifiée lorsque le chômage sera inférieur à 7% et l’inflation stabilisée autour de 2%. Par cette déclaration, elle assure les investisseurs d’un soutien prolongé de l’activité par la politique monétaire. Selon nos prévisions, la FED commencera à réduire sa politique ultra accommodante durant le premier semestre 2014 en achetant moins d’actifs (depuis la chute de Lehman Brothers, la FED achetait chaque mois pour 85 $Mds de titres d’emprunts américains ou de crédits hypothécaires).

Des entreprises robustes

La profitabilité des entreprises américaines a atteint un record en 2013 (12% du PIB), leur dette est également en baisse (50% du PIB contre 67% en zone euro et 77% au Royaume-Uni). Ces chiffres, la bonne tenue de la consommation interne et de la demande mondiale sont favorables au dynamisme de l’investissement. La confiance des entreprises était d’ailleurs très bien orientée au second semestre 2013. Les secteurs de l’automobile et de la distribution continueront de croître en 2014. Le secteur de la construction pourrait toutefois souffrir de la montée des taux à long terme. En effet, les investissements immobiliers ont été dopés par la faiblesse des taux d’intérêts, les agents anticipant une hausse future des taux.

Les exportations nettes profiteront à la croissance

Les exportations nettes contribueront favorablement à la croissance. Conséquence de l’indépendance énergétique grandissante, le déficit commercial américain s’est réduit en 2013. En effet, entre janvier 2012 et juin 2013, le déficit énergétique s’est ajusté de 35% (gain mensuel supérieur à 10 Mds $). Le bénéfice annuel représente 0,5 % de la richesse nationale. En 2014, la croissance chinoise, principal partenaire commercial, sera quasi similaire à 2013. Les autres grands partenaires, à l’exception du Japon, verront leur croissance s’accélérer. Les exportations américaines en bénéficieront pleinement. Le bon positionnement de la demande interne favorisera, dans une moindre ampleur, les importations. Le déficit courant continuera donc de se réduire profitant de la progression constante des rapatriements de bénéfices des sociétés américaines, de l’excédent de la balance des services, des prix soutenus des produits agricoles et de la baisse des importations de produits énergétiques.

Procédures budgétaires prises au piège des affrontements politiques

Le niveau de dette publique (106% du PIB) demeure préoccupant aux Etats-Unis. L’ajustement budgétaire, entamé en 2011, pèse directement sur la croissance. En 2014 la vitesse de réductions des dépenses publiques devrait être moins élevée qu’en 2013 impactant positivement la croissance. Les experts du FMI ont estimé que l’impact des réductions de dépenses sur la croissance avait été de 1,5 p% en 2013. Le budget 2014 a été voté en janvier conséquence d’un accord transitoire signé en octobre 2013 faisant suite au 18e « shutdown » (fermeture des administrations) de l’histoire américaine. En février, la question du renouvellement du plafond de la dette sera de nouveau abordée. L’enjeu est énorme, puisqu’il s’agit d’empêcher l’Etat de faire défaut sur sa dette. Si un tel scénario dramatique devrait être évité, le caractère incertain de la procédure budgétaire continuera à marquer l’environnement des acteurs économiques, notamment dans le contexte des élections de mi-mandat en novembre 2014. Le caractère répété de ces blocages est à surveiller et pourrait finir par affecter la confiance des consommateurs et des entreprises

La croissance américaine s’accélèrera en 2014

En 2013, la croissance américaine a toujours été soutenue par la consommation des ménages, mais aussi par le secteur de la construction. En 2014, la croissance sera de nouveau tirée par la consommation des ménages et par l’investissement. Tout d’abord, du côté de l’emploi, la dynamique est plutôt favorable à la consommation. En effet, le taux de chômage diminue constamment depuis janvier 2010 et sera inférieur à 7% à la fin du premier trimestre 2014. En outre, le revenu disponible des ménages a augmenté de 1% en 2013, les incitants à consommer. Le rythme des dépenses des ménages (2% de croissance) sera toutefois moins élevé qu’avant crise (3,1%, 2003-2007). En effet, les ménages ont augmenté leur épargne (en moyenne 5,1% du revenu disponible -RD- depuis 2012 contre 3,5% entre 2003 et 2007). En outre, leur dette est revenue au niveau de 2003 (103% du PIB). Janet Yellen, futur gouverneur de la banque centrale -FED-, a déclaré en novembre que la politique monétaire serait modifiée lorsque le chômage sera inférieur à 7% et l’inflation stabilisée autour de 2%. Par cette déclaration, elle assure les investisseurs d’un soutien prolongé de l’activité par la politique monétaire. Selon nos prévisions, la FED commencera à réduire sa politique ultra accommodante durant le premier semestre 2014 en achetant moins d’actifs (depuis la chute de Lehman Brothers, la FED achetait chaque mois pour 85 $Mds de titres d’emprunts américains ou de crédits hypothécaires).

Des entreprises robustes

La profitabilité des entreprises américaines a atteint un record en 2013 (12% du

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