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Histoire militaire

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Par   •  26 Octobre 2017  •  Cours  •  2 215 Mots (9 Pages)  •  756 Vues

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Les principes de la guerre proprement dits sont des éléments permanents et universels de l’art de la guerre.  Bien que leur emploi puisse changer avec l’évolution des armes et de la tactique, ils restent en tant que tels applicables aux campagnes modernes comme aux anciennes.  Comme les principes de la guerre représentent en quelque sorte la quintessence des études de plusieurs hommes sur plusieurs campagnes, ces principes ont été exprimés sous diverses formes dans les temps modernes.1  J’aborderai donc dans cet essais de l’évolution des principes de la guerre et de leurs utilisation durant la guerre froide, lors des opérations de la paix, et des guerres asymétriques.  Nous tenterons de répondre à la question suivante : Ces guerres ou ces opérations ont-elles rendues désuets les principes de la guerre conventionnels? Voilà une question intéressante qui me permettra d’exprimer mon point de vue et mon opinion sur le sujet.

En 1810,  Karl von Clausewitz, un jeune officier prussien au service d’un compte est nommé tuteur du prince héritier. Dans le projet d’enseignement qu’il doit soumettre à l’approbation de ses supérieurs, se trouve un passage consacré à ce qu’il nomme les principes de la guerre.2  Ce que Clausewitz ignorait c’est que ce passage allais définir à jamais l’art de la guerre, et que les grandes puissances connues à ce jour utiliseront ses principes.  Même si la terminologie et l’agencement de ceux-ci ne seront pas toujours les mêmes chez chacune d’elles, il n’en restera pas moins une ressemblance général sur les points fondamentaux que Clausewitz aura créés.  Dans la réalité immédiate, plusieurs facteurs joueront des rôles sur le raisonnement, la compréhension et l’utilisation de ces principes. Ce qui obligera, en quelques sortes, les grandes puissances de s’adapter par rapport aux principes conventionnels et ce surtout dû à l’influence du développement des sociétés qui se modernise.  Aujourd’hui,  il arrive un point dans le développement de l’armement où toute comparaison entre le présent et le passé devient impossible.  Ainsi, la puissance destructrice devient alors de nature incommensurable.  Notre capacité de détruire les fondements de la société confère une nouvelle dimension aux guerres.  Cela n’existait pas à l’époque de Napoléon.  Clausewitz, ne donne aucun signe d’avoir pressenti les changements techniques et économiques qui étaient alors si imminents.3 Il va de soi que depuis la création de ces principes conventionnels, tous ces facteurs pèsent vraisemblablement sur leurs études.  Une évolution de la technologie, et dans une ère ou il y a un intérêt grandissant pour la guerre de l’information, l’ennemi n’agit plus comme par le passé.  Il est plutôt n’importe laquelle d’une grande variété de menaces allant de la possibilité de combat de grande intensité à un conflit semi-conventionnel d’intensité moyenne ou faible.  Ainsi les forces armées devront systématiquement faire preuve d’un grand jugement et d’une flexibilité qui leurs permettra d’introduire leurs visions adaptés aux types de conflit d’aujourd’hui.  

L’armée de terre du Canada mentionne que : « Aucun des principes ne peut être appliqué aveuglément; on ne peut pas non plus, en observant un principe, en exclure d’autres.  Aucun d’eux ne peut garantir le succès des opérations sans être renforcé par un ou plusieurs des autres. Dans les faits il y a combinaisons des principes. »4  Selon moi il vrai qu’il existe une certaine combinaison entre ces principes, cependant il en demeure pas moins que des changements s’imposent lorsque nous parlons de guerre futur. Je suis en accord avec cette insertion,  par contre elle devrait laisser présagée que tous devront s’ajuster pour y trouver un équilibre, et devront apprendre à manier les principes, pour en assurer une victoire, et ce en relation avec l’année et l’époque de leurs utilisations.  

Abordons à l’instant, l’impact de la guerre froide sur les principes de la guerre conventionnelle.  Les avancées technologiques de l'armement soviétique au début des années cinquante, mettent le territoire nord-américain à la portée d'une une attaque directe.  Le voisinage des États-Unis, principale cible potentielle des Soviétiques, rend donc le Canada vulnérable en cas de conflit nucléaire, peu importe ses alliances. Par ailleurs, le changement de la technologie militaire oblige le gouvernement canadien à réévaluer sérieusement la question de la défense continentale.5  Durant la guerre froide le Canada n’assure pas adéquatement la défense des frontières contre les armes nucléaires. La rapidité des avancements technologiques pendant ces années auront un impact immédiat sur les principes de la guerre. Dans nos lectures, il est mentionné que deux éléments principaux affectent sérieusement l'autonomie militaire sinon la souveraineté du Canada durant la guerre froide. En premier lieu sa situation géographique « en sandwich » entre les deux leaders de la guerre froide, l'URSS et les États-Unis, et en second son incapacité à assurer seul sa défense. »6  Les nouvelles capacités nucléaire auront alors un impact majeur sur les relations politique entre nos voisins du Sud.  Cela nous indique que la révolution dans le domaine de l’armement a amené une révolution sur le plan politique. Alors,  nous pouvons présager que les principes conventionnels demeureront désuets et inopportuns dans une situation de ce genre. John D. Keegan écrit : « Malgré une provocation qui aurait tôt fait de déclencher un conflit au 19e siècle, l’affrontement armé est, jusqu’à un certain point, évité.  Chaque partie soutient que sa position est défensive.  Des propositions sont mises de l'avant relativement au désarmement et à la création de zones dénucléarisées en Europe.  On discute en permanence de méthodes sûres pour prévenir des attaques surprises et pour détecter des essais nucléaires.  On déclare ouvertement qu’une guerre nucléaire illimitée serait impensable. »  Les principes de guerre conventionnels sont-ils alors pertinents dans une guerre nucléaire?  Il faut alors se rappeler que les principes de la guerre sont le produit d’une époque durant laquelle la volonté de détruire l’ennemi existait, mais non les moyens d’y parvenir.7  C’est pourquoi  je suis de l’avis que l’application conventionnel de ceux-ci ont dû être modifiés pour pouvoir être intégrés au type de conflit.  En ce qui concerne la forme que devrait prendre une guerre nucléaire limitée, tous s’entendent pour souligner l’importance de limiter la taille et la portée des explosions nucléaires,  d’éviter les cibles militaires stratégiques et de maintenir ouverts les canaux de communication avec l’ennemi.   Ainsi, dans ce cas les principes de l’action offensive et de l’effet de surprise s’en trouvent sérieusement compromis.  

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