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Le système immunitaire innée

Fiche de lecture : Le système immunitaire innée. Recherche parmi 302 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2025  •  Fiche de lecture  •  468 Mots (2 Pages)  •  15 Vues

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Chapitre 1 : Le système immunitaire innée

Le système immunitaire est un ensemble d’organes, de cellules et de molécules qui protègent l’organisme contre les agents pathogènes (bactéries, virus, champignons…), les lésions et les corps étrangers.

  • Organes : ganglions lymphatiques, thymus
  • Cellules : lymphocytes, cellules dendritiques, macrophages
  • Molécules : anticorps, antigènes, histamine

On distingue deux grands types d’immunité : l’immunité innée (présente dès la naissance) et l’immunité adaptative (qui se développe en réponse spécifique à un agent infectieux).

A. L’immunité innée : une réponse rapide et générale

L’immunité innée est partagée par la majorité des espèces vivantes. Elle constitue la première ligne de défense de l’organisme et se déclenche rapidement, sans apprentissage préalable.

1. La reconnaissance des agents pathogènes

Des cellules appelées cellules sentinelles (comme les cellules dendritiques et les mastocytes) sont présentes en permanence dans les tissus. Elles possèdent des récepteurs de surface capables de reconnaître des motifs moléculaires communs à de nombreux micro-organismes (par exemple, des éléments de la paroi bactérienne ou fongique).

2. Le déclenchement de la réaction inflammatoire

Une fois les microbes détectés, les cellules sentinelles libèrent des médiateurs chimiques comme :

  • Histamine : provoque une vasodilatation, augmentant le débit sanguin, ce qui entraîne rougeur et apport en oxygène/nutriments et augmente aussi la perméabilité des vaisseaux sanguins, permettant au plasma de passer dans les tissus, ce qui provoque un gonflement.
  • Prostaglandines : responsables de la chaleur locale et de la douleur (en envoyant un message au cerveau).
  • Interleukines : attirent des cellules immunitaires comme les granulocytes et les monocytes vers la zone infectée. Grâce à l’augmentation du débit sanguin, ces cellules arrivent en grand nombre. Ce sont des phagocytes, capables d’éliminer les microbes par phagocytose. L’apport en oxygène, en nutriments et la chaleur locale accélèrent leur activité, car ils augmentent la vitesse du métabolisme.

B. La phagocytose : destruction des agents pathogènes

Les interleukines attirent des granulocytes et des monocytes vers la zone infectée. Ces cellules immunitaires sont des phagocytes.

Étapes de la phagocytose :

  1. Reconnaissance / adhérence : entrée en contact du phagocyte et du pathogène
  2. Internalisation : déformation de la membrane du phagocyte pour enfermer le pathogène dans le phagosome
  3. Digestion : fusion du phagosome et des lysosomes pour digérer le pathogène
  4. Rejet : les déchets de digestion vont être rejetés à l’extérieur du phagocyte.

Grâce à l’augmentation du débit sanguin, de l’oxygène, des nutriments et à la chaleur locale, les phagocytes agissent plus efficacement, car leur métabolisme est accéléré.

Après la mise en place rapide de l’immunité innée, si le micro-organisme persiste, une seconde ligne de défense se met en place : l’immunité adaptative. (Chapitre 2)
Elle repose sur des cellules capables de reconnaître spécifiquement chaque
agent pathogène grâce à des molécules appelées anticorps. Ces anticorps sont produits en réponse à des antigènes, des structures caractéristiques portées par les microbes. L’interaction anticorps–antigène repose donc sur une reconnaissance très précise, propre à chaque pathogène. (TP1)

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