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Le progrès technique rend-il le travail inutile ?

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Par   •  9 Février 2021  •  Compte rendu  •  1 352 Mots (6 Pages)  •  509 Vues

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TRAVAIL et TECHNIQUE[pic 1][pic 2]

Le progrès technique rend-il le travail inutile ?

INTRO.

Le travail peut être défini comme une dépense de force humaine, musculaire ou intellectuelle, en vue de produire ou de transformer un objet ou une matière.

  • C’est une activité de modification de ce qui est donné.
  • C’est une dépense de force :

- une sorte de sacrifice de l’Homme pour atteindre un but (se nourrir, se loger, se vêtir)

- faire un effort pour pouvoir remplir un besoin.

  • Le travail est vécu d'abord comme une torture, une contrainte :

- provient du latin « trepalium » → un instrument de torture ex : (Adam et Eve dans la genèse).

La technique apparait comme moyen de diminuer les efforts à fournir grâce aux lois de la nature (énergie hydraulique, la force animale, la résistance des métaux).

La technique est l'application de connaissances issues de la théorie ou de l'expérience permettant travail d'un objet suivant des règles.

  • Le progrès technique n’as pas fait disparaître le travail.
  • Il a modifié l’organisation du travail humain.

Il va donc falloir étudier la nature travail pour voir si la technique le rendu inutile.

I- LE PROGRES TECHNIQUE PERMET DE DIMINUER LE TRAVAIL.

I.1. La différence entre le travail et l'action.

Le travail est pour nous une contrainte car il est contraire à la nature humaine (pour les Grecs).

  • D’après Aristote :

- Il y a deux catégories d’activités : la « praxis » et la « poiésis ».

- la « praxis » → (l’action au sens strict) est dédier au perfectionnement de l’Homme (politique, sciences).

- la « poiésis » → (la production) est dédier au perfectionnement d’un objet extérieur a l’Homme (esclaves).

- l’idée que des machines travail à la place de l’homme mais impossible à réaliser à cette époque (Les Politiques).

Il faut attendre les temps modernes pour voir apparaître l’idée du soulagement du travail par la technique.

I.2. Le progrès technique comme solution

Dans le christianisme, la contrainte du travail est justifiée par le mythe du péché originel (Adam et Eve).

  • D’après la Bible :

- l’Homme jeté dans le monde est contraint de travailler la terre a la sueur de son front.

- l’Homme dans le jardin d’Eden voit ses besoins satisfait sans efforts.

  • L’idée que le progrès peut soulager la contrainte du travail au XVIIème siècle :

- l’idée de Francis Bacon (GB) dans son ouvrage Du progrès et de la promotion des savoirs → le but de la science est « le soulagement de la condition humaine ».

- Repris par Descartes (FR) dans son Discourt de la méthode → la science qu’il appelle « pratique » a pour objectif de « nous rendre comme maîtres et possesseurs de la Nature ».

  • La découverte des lois et principes de la matière :

- durant la révolution scientifique du XVIIème S avec Galilée, Bacon, Descartes et Newton.

- a entrainé la révolution industrielle un siècle plus tard.

- a permis l’invention des machines permettent de soulager le travail humain (la machine à vapeur).

I.3. Les effets de la division du travail.

c’est grâce à la division du travail que l’on pourra diminuer l’effort nécessaire à la production des biens marchands.

  • Adam Smith (XVIIIème S) explique dans son ouvrage La richesse des nations que diviser les taches de production à trois avantages :

- un accroissement d’habileté chez chaque ouvrier.

- l’épargne du temps, qui se perd ordinairement quand on passe d’une espèce d’ouvrage à une autre.

- l’invention d’un grand nombre de machines qui facilitent et abrègent le travail.

  • La manufacture d’épingles :

- Production passer de 200 à 48 000 épingles grâce à cette technique.

  • la révolution industrielle est une véritable explosion des capacités productives humaines.

TRANSITION.

Malgré tous les progrès techniques jusqu’à aujourd’hui qui rendent le travail humain presque insignifiant il y’a toujours une fonction du travail qui ne disparait pas forcement même avec le progrès.

II. L’UTILITÉ DU TRAVAIL.

II. 1. Le travail satisfait le besoin créateur.

Le travail ne reflue pas, on observe un maintien voire une augmentation du travail par rapport aux sociétés préindustrielles.

  • Les individus des sociétés « primitives » travaillait peu.

- d’après Pierre Castres (FR ;XXème S) les indigènes d’Amérique du Sud avaient un temp moyen de travail quotidien inférieur à quatre heures par jour (La société contre l’Etat).

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