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La Vanité

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Par   •  28 Mars 2019  •  Analyse sectorielle  •  1 511 Mots (7 Pages)  •  451 Vues

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La vanité

Parmi les vices connus, il y en a un, la vanité, dont le sens courant est connu de tous. En effet, on peut quotidiennement entendre dire qu’une telle personne est vaniteuse. Pourtant, la vanité connait bien plus de sens que la simple autosatisfaction affichée et déclarée fièrement. En effet, il y a une réelle polysémie de ce terme qui est également employé en art, dans la religion, et comme je l’ai déjà dit, par tous tous les jours.

Ainsi il est interessant de se demander qu’est ce que la vanité ? Comment peut-on définir ce qui est considéré tant comme un vice, parfois comme un genre pictural?

I- Doxa:

La vanité c’est, selon la doxa, la fierté, c’est l’évocation ouverte d’une satisfaction personnelle, sans preuve de modestie = se vanter, prétention. On peut entendre qu’un homme est dit vaniteux, c’est en effet le sens courant qui définit la vanité comme une sorte de proclamation d’une satisfaction personnelle. Ainsi, une personne peut être vaniteux de sa beauté, de sa connaissance, …

C’est un défaut, un vice, à l’inverse des vertus, souvent critiqué, à ne pas confondre avec une prétention bonne, une satisfaction de soi même justifiée, car il ne faut pas penser que toute satisfaction personnelle est vanité, il est totalement possible de se satisfaire tout en restant modeste. Ainsi, la vanité vue comme la voie vers l’orgueil, opinion avantageuse de soi au dépens de la vision des autres, est une des définitions, d’ailleurs la plus employée de nos jours. 
Toutefois, Bergson disait « Au fond de la vanité, il y a de l’humilité; une incertitude sur soi que les éloges guérissent », ce qui différencie alors la vanité de l’orgueil.

II- Le caractère vain des choses
 a) Art: +introduction étymologie

De plus, au 17e siècle se démocratise dans l’art un mouvement d’oeuvres que l’on a appelé les « vanités ». Le thème est très ancien dans le genre pictural, puisqu’on le trouve déjà chez les antiques, mais il reste plus important au 17e siècle. Alors, l’art des vanités s’illustre dans des tableaux représentant souvent des objets forts en symbolique tels que le crâne, le sablier, etc.

En réalité, le but de celles-ci est de représenter par exemple le caractère éphémère de choses telles que le savoir, le plaisir humain, mais également de la fragilité de la vie humaine (notamment avec le sablier, le crâne,…).

Alors, à travers ces nombreux symboles est représenté le caractère vain des choses, d’où le mot vanité. En effet, l’étymologie de vanité correspond à celà puique cela vient du latin vanitas ou vanus qui signifie vide, futile. Une vanité est alors en art une représentation allégorique de la mort ou d’autres thèmes, mais plus profondément les vanités représentent l’inanité (caractère de ce qui est vain) de la condition humaine, de la profonde misère de l’homme (crâne, le sablier). Il y a alors des tableaux où les allégories sont explicites et les tableaux sont basés sur l’exposition de celles-ci (Philippe de Champaigne, La Vanité, 1646) ou certains qui paraissent à première vue des tableaux plutot gais, mais dans le fond se trouve un signe.

Toutefois, ce souhait de représenter des réflexions presque philosophiques à travers des symboles sur des tableaux ne s’est pas arrêté au XVIIe siècle puisque celà inspire encore à notre époque de dissimuler des symboles aux fortes significations dans son art.

Ainsi, le but de cet art est de dénoncer, à travers un mouvement appelé « les vanités » au pluriel, la vanité au sens de futilité des choses humaines. Ainsi, il y a ici un lien notable avec la religion puisque dans l’Ecclésiaste de la Bible, le mot vanité est utilisé dans la très célèbre phrase « vanité des vanités, tout est vanité ».

b) Religion:

« vanité des vanités, tout est vanité »

Dans la religion également, est critiqué le caractère éphémère de toute chose, sauf bien évidemment de Dieu. Or cette vanité asservit l’homme et l’empêche d’être sage, peut-être même d’être réellement tourné vers Dieu car son regard ne cesse d’être attiré de tout côté par soit ce qui est futile sans qu’il ne le sache soit ce qui croit ne pas être futile, il croit que cela le sort de l’ignorance, que cela a un but mais en réalité fait une erreur. Cela image d’ailleurs deux sortes d’erreurs possibles à distinguer: l’ignorant simple et celui qui croit savoir mais qui ignore.

Dans ces deux cas, religion et art, le but est d’appeler au contraire de la vanité comme on la comprend aujourd’hui, mais

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