Immobilisation

 3-Les déterminants conjoncturels de l’évolution de l’activité industrielle:

1.Introduction à la partie

 L’industrie ou le secteur secondaire est définit comme étant un secteur économique qui regroupe les activités liées à la transformation de la matière première, de source du secteur primaire. Prenant comme exemple, les voitures, l'électronique, l'industrie textile et l'industrie sidérurgique proviennent du secteur secondaire.

Ce terme de secteur économique peut être définit de deux manières:

 -les secteurs multiples de l'activité économique, et pour laquelle chaque secteur économique regroupe des familles de produits suffisamment proches pour être commercialisées ensemble (par exemple, le "secteur des petits électroménagers"),

La répartition de toutes les activités économiques dans trois principaux secteurs économiques (primaire, secondaire, tertiaire).

De plus, le terme secteur professionnel ou industriel comprend également deux définitions:

-les multiples secteurs d'activité économique, et pour laquelle chaque secteur professionnel regroupe des familles d'entreprises suffisamment proches pour être considérées comme une seule unité de production (par exemple "construction, pêche, textile et habillement, banque"). et assurance),

-les branches industrielles d'activité et pour laquelle chaque secteur professionnel regroupe les entreprises ou les administrations qui sont assujetties à une même règlementation sociale, fiscale et professionnelle (par exemple de la sidérurgie, du bâtiment et des Travaux publics, du Commerce et de la grande distribution, de la Fonction publique territoriale). Leur regroupement n'est pas non plus arbitraire.

Alors comme il est connu le tissu industriel d’El Jadida est classé comme un tissu assez diversifié et multiples en terme d’industrie, regroupant des entreprises avec les tailles différentes. Grace à un positionnement stratégique et d’une grande accessibilité, la province d’El Jadida, faisant désormais partie de la nouvelle région Casablanca-Settat, ne cesse de confirmer sa vocation de futur grand pôle industriel émergent.

La province d’El Jadida bénéficie d’un positionnement stratégique et regorge de potentialités économiques prometteuses. Si nous nous limitons au secteur de l’industrie, l’avenir s’annonce sous de bons auspices grâce aux infrastructures d’accueil bien aménagées (parc industriel de Jorf Lasfar de 500 ha ainsi que de la zone industrielle de la ville d'El Jadida en cours de réhabilitation).

Le secteur industriel dans la province reste bien orienté avec une prédominance des industries chimiques et parachimiques. Viennent ensuite les industries agroalimentaires, les industries métalliques et le textile et cuir. Des plateformes industrielles sont en cours de développement ou d’extension.

S’il est bien une destination émergente pour les investisseurs industriels, c’est bien El Jadida. En effet, la province est devenue une terre d’accueil concurrençant sérieusement les autres villes.  D’ailleurs, il n’est pas exclu qu’elle s’adjuge le titre de pôle économique d’importance capitale du pays, surtout avec le développement des autres secteurs en parallèle.

La zone industrielle d’EL JADIDA incluant des entreprises de toute taille et de tout type d’activité. La province s’enrichit également de plusieurs franchises qui choisissent la ville pour leur 1ère implantation ou y ouvrent une représentation.

Ainsi, le tissu industriel d’El Jadida contribue à hauteur de 22% aux exportations industrielles totales du Maroc, soit l’équivalent de 25 milliards de DH, de 23% aux investissements industriels et d’environ 10% à la production industrielle nationale « Ces chiffres sont le fruit d’un travail de longue haleine portant sur la mise en place d’une infrastructure d’accueil de qualité, d’un bassin d’emploi attractif, d’une administration facilitatrice et également du travail sans relâche de l’ensemble des investisseurs qui ont fait confiance à El Jadida », affirme le délégué du ministère de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique à El Jadida. En 1ère position, on retrouve les industries chimiques et parachimiques, dont principalement l’OCP, qui contribuent à hauteur de 74% à la production industrielle totale de la région, soit 27,5 milliards de DH. Ce sous-secteur génère un chiffre d’affaires de 28,6 milliards de DH pour des exportations de l’ordre de 20 milliards de DH. Il est talonné directement par les industries agroalimentaires avec une contribution de 6,7 milliards de DH, soit 15% de la production industrielle totale. Les industries métalliques, mécaniques, et électriques arrivent en 3e position avec 3,5 milliards de DH, assurant 9% de la production industrielle. Pour leur part, les industries du textile et cuir ne sont pas très développées dans la province et affichent donc une faible contribution à la production industrielle.

Mis à part ces filières, l’industrie automobile est en train de se frayer doucement mais sûrement un chemin vers la province. Il ne s’agit pas de la construction mais plutôt des équipements automobiles, à l’instar des conduits en plastique ou en caoutchouc, gicleurs de refroidissement…

Dans le même contexte ceci est le questionnaire élaboré et malheureusement il n’était pas utile pour notre collecte d’informations à cause de plusieurs raisons logistiques, financières… :

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2. Résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture 1 er trimestre 2018

 Alors dans cette partie on va traiter et présenter l’évolution de chaque secteur industriel (Industries agro-alimentaires, Industries textile et cuir, Industries chimiques et parachimiques, Industries mécaniques et métallurgiques) ainsi que l’évolution des facteurs qui peuvent expliquer cette évolution en se basant sur des enquêtes fiables qui ont été menées en présentant des données relatives à l’année 2018 pour que notre recherche soit plus pertinente et actualisée.

Alors voici les résultats trouvés :

Commençant par le premier trimestre de l’année 2018, on avait trouvé les informations suivantes :

Les résultats de l’édition trimestrielle de l’enquête de conjoncture relatifs au T1-2018 font ressortir les constats suivants :

∙ Un climat des affaires qualifié de « normal » par les deux tiers des industriels. ∙ Des conditions de production caractérisées par des conditions d’approvisionnement « normales », un niveau de stock de matières premières et demi-produits « normal » et des effectifs employés en stagnation selon 66% des entreprises et en hausse selon 27%.

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