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L’Antiquité Grecque

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Par   •  3 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 564 Mots (7 Pages)  •  720 Vues

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Chapitre 2 : L’Antiquité Grecque

Ψ Avènement d’une perspective individuelle.

Ψ Démocratie et éducation des citoyens -> perspective individuelle. Intérêt pour le citoyen. Compréhension que pour que la démocratie fonctionne, l’éducation du peuple est primordiale. Sophiste, orateurs, éducateurs qui bousculent les idées, s’interrogent sur des sujets. Formation à la rhétorique (forme du discours) et la dialectique (raisonnement dans le discours) pour armer et déjouer les pièges des adversaires.

Ψ Développement de la pensée rationnelle, pensée logique.

Ψ Intérêt pour l’Homme et ses conflits psychologiques (tragédies grecques). On y décrit un Homme sans libre-arbitre, sous l’influence des dieux. Mais tout au long de ce courant on voit une évolution de cette pensée, il détient de plus en plus de libre-arbitre, etc… Le premier courant on étudie les sentiments des Hommes. C’est une rupture dans la conception de l’être humain.

Les Philosophes Grecques

Platon (428-348 av. J.C)

Disciple de Socrate. Il y a une croyance partagée selon laquelle l’âme (immortelle) est divine, on voit dans le corps une sorte de tombeau, de prison. Elle est donc opposée au corps. Elle était dans le monde des idées, monde divin, elle est née la première pour commander le corps (mortel).

Il va essayer d’établir une hiérarchie des parties du corps. Ce sont les prémisses de la Psychophysiologie, étudie les mécanismes et lois physiologiques associés aux comportements et à la pensée. Il tente d’établir des liens entre l’organisme et la pensée, il va tenter de rendre compte des mécanismes pour permettre les différents sens. Il loge l’âme immortelle dans la tête, alors que l’âme mortelle (une bonne et une mauvaise) est située dans le thorax de manière à être séparé de la tête par le haut. On a séparé les deux par le coup. Il montre une psychologie enserrée dans des considérations morales basée sur cette dichotomie âme/corps.

Il y a des causes nécessaires (poumons gonflent à cause de l’inspiration) et divines. Pour Platon, les nécessaires doivent être recherchés pour celles qui sont divines.

Il a une théorie de la connaissance, expliquer comment la science est construite. Comment l’enfant acquiert des connaissances en grandissant ? A-t-on besoin du monde environnant pour construire ses connaissances ? Ce monde qui se modifie sans cesse peut-il permettre des connaissances. Cette instabilité ne peut donner le vrai. Platon s’appuie dessus pour développer la théorie comme quoi la connaissance ne peut être construite qu’avec un monde fait d’idée (non-matériel). Pour lui, les idées sont des concepts universaux, immuable, et immatériaux. On peut se demander d’où viennent ces concepts ? Platon répond qu’on les possédait avant la naissance, l’âme était dans le monde de l’idée avant son incarnation. Et à son arrivée dans le monde sensible, après avoir tout oublié, l’âme va se remémorer ses connaissances du monde des idées avec le développement. C’est le processus de réminiscence, où connaître est en fait reconnaître.

Le débat des universaux, se pose la question si les catégories ont une réalité ou si ce n’est qu’une construction de l’esprit humain. Deux positions existent, les catégories existent (réalistes) ou sont produit de l’esprit (nominalistes). Platon était réaliste, il y croit aux universaux car il croit au monde des idées (ces catégories appartiennent au monde des idées).

Aristote (384-322 av. JC)

Son héritage influence jusqu’à la Renaissance. Il y a une rupture épistémologique forte entre lui et Platon, il abandonne toutes considérations éthiques et morales dans la science. Il va promouvoir la démarche hypothéticodéductive. Il n’adhère à la théorie de Platon à propos de l’âme, du monde parallèle et divin. Il retient pour la construction de la connaissance il faut une expérience sensible, et c’est ensuite que l’on raisonne sur cette expérience.

Pour lui tout phénomène mental s’accompagne d’une manifestation du corps, âme et corps sont indissociables. On va alors pouvoir alors utiliser les sciences naturelles pour étudier l’âme. Il va établir une hiérarchie des fonctions de l’âme, il va classer les êtres vivants en distinguant 4 fonctions : nutritives (dans tout être vivant ou animé, sert à conserver leurs existences), sensitives (chez les animaux avec tous les sens, on y retrouve notion de plaisir et désir), locomotrice (animaux peuvent se mouvoir pour leurs besoin), et rationnelle ou pensante (raison, intellect, présente uniquement chez les êtres comme les Hommes ou tout être supérieur s’il en existe).

Un autre héritage concerne la logique et la dialectique, il fait un travail sur la classification des raisonnements, la logique formelle (traite de la forme des raisonnements uniquement), encore d’actualité puisque on le retrouve dans les sciences cognitives. Il travaille beaucoup sur le raisonnement hypothéticodéductif (On a - or - donc). Il remplace les prémisses par des lettres pour classer en raisonnement valide ou non-valide. Langage formel : Si A alors B, et A, alors B. Les raisonnements valides ne fonctionnent uniquement si les prémisses sont vraies. (Prémisse 1 : créatures à

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