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Peut-on Parler D'un Droit Au Bonheur ?

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Par   •  14 Avril 2013  •  1 182 Mots (5 Pages)  •  3 803 Vues

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L’être humain ressent différents sentiments : la tristesse, la joie, la souffrance, le bonheur… En effet, le bonheur est un mot vague qu’on ne peut pas vraiment définir. Cependant, c’est en évitant toute souffrance inutile, que le bonheur peut être caractérisé. Certaines personnes ont fait le choix de vivre de bonheur et de désir. Mais est ce réellement un choix, un privilège, une obligation,... Ainsi peut-on donc parler d’un droit au bonheur ?

On peut se demander s’il y a un lien entre le droit et le bonheur. Ainsi, nous allons en examiner les termes.

Tout d’abord, le bonheur est un état psychologique de satisfaction complet et durable. Nous ressentons cette émotion lorsque l’on pense qu’il nous manque rien. Pour être heureux, il faut savoir faire la part des choses, par exemple entre l’impossible et le réaliste. C’est en désirant quelque chose de possible qu’on contribue nous même à notre bonheur et non à notre souffrance. Par exemple, ce n’est pas en désirant acheter une villa lorsqu’on est pauvre, qui nous permettra d’aboutir à notre bonheur.

Ensuite, le mot « droit » a pour premier sens : le droit positif. C’est l’ensemble des règles qui existent, c’est-à-dire celles qui nous sont autorisées. Aucune loi, directement, concerne le bonheur de l’individu, mais il en existe pour l’atteinte à la personne donc à son bonheur indirectement. Ainsi, les règles qui sont là pour nous protéger, participent à notre bonheur. Par exemple, comme l’indique les principes de la République : liberté, égalité, fraternité.

De plus, il y a le droit moral : c’est ce qui est légitime c’est-à-dire conforme à la règle morale qu’on se fait soi-même. Rien ne nous interdit d’être heureux tant que nos actes restent dans les règles morales. Ainsi, moralement, le bonheur est permis à tout le monde, à ceux qui le veulent. Par exemple, si mon bonheur ne tient qu’à aider les autres en difficultés, en plus d’être heureux, je rends service aux autres. Ainsi sur le plan moral, j’en ai tout à fait le droit.

On peut en conclure que le bonheur est un sentiment que chaque homme peut se permettre tant que les gestes qui lui sont attribués, rentrent dans les normes d’un droit juridique et moral juste.

On peut maintenant se demander si quand nous parlons de bonheur, est-ce ou non un droit.

On peut penser que chaque homme a le droit au bonheur.

Tout d’abord, on peut penser que l’homme veut le bonheur des gens, en plus du sien. Ainsi il y participe à travers des gestes, sa présence,... Cependant, c’est un jugement subjectif et relatif à chacun. Le bonheur est un droit moral envers les autres. En effet, mon aspect sentimental affecte les personnes de mon environnement. Par exemple, si je suis heureux, à travers mon bonheur, je vais rendre les autres heureux : je vais les distraire, leur faire oublier leur souffrance, même si c’est à courte durée, les faire rire, … De plus, nous ne pouvons pas vivre heureux si les personnes autour de nous sont malheureuses. On peut considérer ce droit comme absolu.

Ensuite, on a besoin de la loi, qui nous assure des droits pour notre bien, pour être heureux. En effet, sans lois, certaines personnes peuvent attaquer mon bonheur pour le leur. Sans des règles qui nous limitent et ainsi n’engendrant pas de conséquence, chaque homme serait libre d’agir comme il veut, comme à l’encontre du bonheur de l’autre. L’homme ira chercher son bonheur chez quelqu’un d’autre. Par exemple, lorsqu’on cambriole une maison, on porte atteinte au bonheur du propriétaire pour

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