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Jean-Jacques Rousseau « Fragments politique », 1762

Commentaire de texte : Jean-Jacques Rousseau « Fragments politique », 1762. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2022  •  Commentaire de texte  •  944 Mots (4 Pages)  •  483 Vues

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Le texte qui nous est  demandé de commenter est issu de l’ouvrage du philosophe et écrivain Jean-Jacques Rousseau « Fragments politique » publié en 1762.

On peut observer que dans cet extrait de texte, Jean-Jacques Rousseau souhaite exposer sa thèse sur le thème du bonheur et plus particulièrement le « bonheur public » et de son rapport envers la politique. Il nous invite à réfléchir sur les rapport entre le bonheur individuel et celui de la société tout entière.

Rousseau explique dans ce texte que le malheur ou le bonheur des hommes, envisagés sous l’angle politique, résultent respectivement de la séparation ou de l’union de « l’homme » et du « citoyen ». Il explique également en quoi consiste cette union. 

Ainsi il pose principalement le problème suivant : comment rendre l’homme, autant qu’il est possible heureux ? Quelle est la condition indispensable au bonheur de l’être humain ?

Dans la première partie du texte Rousseau  précise sa notion du bonheur en le distinguant du plaisir puis le lien du bonheur individuel et collectif mais en rapport avec la politique et l’État et enfin la nuance du bonheur dans la société.

Tout d’abord, dès le début de l’extrait, Rousseau nous présente le thème du texte : le bonheur, Il le fait sous forme de deux questions, qui mettent en doute non seulement l'existence du bonheur (« s'il existe ») mais aussi sa connaissance (« Qui le sait ? »). Ces précautions oratoires lui permettent d'éviter de donner une définition précise du bonheur.

Tout ce qu'il est possible de dire du bonheur de l'homme, c'est que ce bonheur renvoie à un sentiment « permanent et tout intérieur », il n'est pas passager comme le sont des plaisirs ponctuels. Le plaisir a nécessairement une dimension corporelle. Il est beaucoup plus simple de trouver un accord entre les être humain sur les sensations agréables et désagréable que sur la conception du bonheur car il y a une expérience commune du plaisir. Le plaisir est lié à l’instant et le bonheur est lié à la durée. Le bonheur est plus subjectif, le plaisir est plus fréquent et le bonheur est plus rare.

Enfin Rousseau explique que « nul ne peut donc décider avec certitude qu'un autre est heureux ». En effet, cet « autre » peut toujours dissimuler ou choisir de ne pas exprimer le sentiment qu'il ressent, on ne peut donc « établir les signes certains du bonheur des individus », l'expression de nos sentiments est opaque car notre subjectivité peut demeurer secrète.

Cependant Rousseau laisse place a un autre aspect du bonheur son rapport aux sociétés et le fait que selon lesquelles « Leurs biens, leurs maux sont toujours apparents et visibles » alors ce sentiment de bonheur individuel devient alors public. Contrairement a l’individu où tout est caché. Dans la société tout est visible notamment « les liens, les maux » donc ce sentiment intérieur devient un sentiment public. Donc on peut pour « tout œil qui sait voir », juger le bonheur d’une société car tout est apparent.

On peut également voir que Rousseau développe une seconde thèse plus générale basée sur le lien toujours du bonheur individuel et collectif mais en rapport avec la politique et l’État.

En premier lieu, il nous dit que « Ce qui fait la misère humaine est la contradiction qui se trouve entre notre état et nos désirs », ici il fait alors référence à l'opposition entre le bonheur et les joies et plaisirs.        

Contrairement à ces joies et ces plaisirs qui adviennent comme des accidents, l'individu est responsable de son bonheur ainsi que de son malheur par la même occasion. C'est ce que justifie Rousseau lorsqu'il dit « rendez l'homme un, vous le rendrez heureux autant qu'il peut l'être » (ce qui semble être ici un concept fondamental). Mais il nous dit aussi que le bonheur peut-être alors partagé même si amène à déchirer l'homme, à le faire choisir entre « l'homme et le citoyen » tout comme il pourrait choisir « entre la nature et les institutions sociales ».

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