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La vérité est-elle une valeur suprême?

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Par   •  9 Janvier 2018  •  Dissertation  •  771 Mots (4 Pages)  •  4 004 Vues

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La vérité est-elle une valeur suprême ?

Introduction

La vérité est l'accord d'un discours avec ce dont il est l'objet. La vérité est la valeur suprême: le but de notre existence est de la trouver. Il faut la faire triompher à tout prix, car elle est bonne en soi. La vérité finit toujours par s'imposer d'elle même.

La valeur représente quelqu'un ou quelque chose, financièrement ou symboliquement. En sociologie, c'est une idéologie d'un individu ou d'un groupe d'individus.

Dans la langue française, quelque chose de suprême est un objet ou un individu ayant une grande valeur, qui est au dessus de tout.

La vérité est-elle une valeur suprême ? La vérité a un aspect philosophique et scientifique, c'est un idéal de connaissance objective, et un aspect psychologique et moral, d'idéal de sincérité. La valeur suprême quant à elle peut être une idée de supériorité, de plus haut rang dans la hièrarchie mais aussi une idée de sélection, de préférence à l'égard de toutes les autres valeurs.

La vérité comme valeur ? Selon Nietzsche, la volonté de la vérité est une illusion, une croyance absurde. La vérité est un concept inventé par les hommes, elle n'existe pas.

Nous répondrons donc à la problématique en faisant une thèse puis une anthithèse sur le sujet et nous conclurons par une synthèse de notre opinion.

  1. La vérité est une valeur supérieure

Pour Descartes, même si tous mes jugements sont faux, il est cependant une seule chose dont je ne peux pas douter : pour se tromper, il faut être ; donc, je suis. « Je pense, donc je suis » est la seule proposition nécessairement vraie. Cette intuition devient le modèle de la vérité.

Descartes pose le problème de l'existence d'un Dieu bon qui ne cherche pas à me tromper.

Mais, parmi toutes les idées dont je peux douter, il y a l’idée de Dieu. L’idée d’un être parfait est elle-même nécessairement parfaite ; or, je suis un être imparfait.

Si j’ai l’idée de Dieu, il faut que je sois certaine que Dieu existe avant d’être sûr que le monde est comme je le perçois. Mais si Dieu existe, il ne peut avoir la volonté de me tromper, et le monde doit bien être tel que je me le représente. Descartes est ainsi contraint de poser l’existence de Dieu au fondement de la vérité. En fait, lorsque Descartes affirme que le modèle de la vérité, c’est l’intuition immédiatement certaine de la pensée (cogito), il présuppose que sa définition de la vérité est la vraie définition.

Enfin, pour Descartes, la vérité a une valeur en tant qu’elle contribue à la réalisation de toutes les valeurs essentielles. Il considère qu’il ne peut y avoir de véritable bonheur dans l’illusion.

Pour Aristote, les hommes sont même plus ou moins estimés selon le niveau et le degré de vérité auquel ils parviennent. Le sage se distingue par une connaissance d'un ordre particulier, qui touche à la question de l'essence même de la réalité.

  1. La relativité de la vérité

Pour Nietzsche, l’exigence de vérité absolue dépend de comportements spécifiques qui n’ont pas plus de « valeur » que les autres. La vérité dépend de la morale, qui elle-même dépend de faits historiques qu’il faut interpréter ; elle n’est pas absolue ou universellement présente en chaque homme de façon innée, mais elle est individuelle, évolutive et soumise aux caprices de l’histoire.

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