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Suis-je Responsable De Ce Dont Je N'ai Pas Conscience ?

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Par   •  12 Janvier 2014  •  1 307 Mots (6 Pages)  •  3 319 Vues

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La notion de responsabilité est très importante et représentée dans nos sociétés actuelles elle s’établit sous différents domaines mais reste néanmoins extrêmement importante d'un point de vue judiciaire par exemple . Nous possédons des droits mais aussi des devoirs. Notre responsabilité est même précisée par la loi : dix-huit ans pour la responsabilité civile, treize ans pour la responsabilité pénale. Il est tout de même parfois difficile de déterminer le degré de responsabilité d'une personne si l’acte peut avoir été commis sous l’influence de différentes causes extérieures à la conscience propre de l'homme comme la colère ou la drogue dans ce cas dans le milieu pénale ceci est une sorte d'atténuation de la responsabilité de la personne.

Se pose donc le problème de la conscience de nos actes ou de nos paroles et de leur atteinte sur les autres : sommes-nous responsables alors que nous avons agi sous une influence nuisible qui a corrompu notre conscience ? Au contraire, se donner des excuses , n’est-ce pas nier totalement notre conscience ? Si la conscience nous donne une connaissance de nous-mêmes et de notre rapport au monde, elle nous oblige à assumer en retour de nos actes ceci fait parti de nos devoirs, la conscience semble donc inséparable de la responsabilité qui garantie le bon fonctionnement des sociétés d aujourd’hui . C’est de cette relation étroite entre la conscience et la responsabilités à laquelle nous allons nous questionner.

Ma conscience se limite-t-elle à une attention accordée à d'uniques centre d intérêt de la personne ou encore de sa connaissance générale, de sorte qu’être conscient voudrait dire seulement veiller-à, surveiller ma tâche ? Ma conscience « vigilante » englobe-t-elle une responsabilité qui fait que, non seulement je suis conscient de ce que je suis en train de faire, mais que je suis aussi conscient de la portée et de l 'importance de mes actes. Ne pas être conscient regrouperait alors tout ce qui m'échappe ,que j'ignore , ou ce dont je ne connaît pas l 'existence

On entend souvent : « je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne savais plus ce que je faisais, je ne savais pas ce que je faisais ». Avec ces arguments, lors d'un procès, l’avocat pourra demander à l 'audience que son client a eu une crise de démence et donc tenter de prouver que que son client était irresponsable au moment du crime. L avocat dira donc au jurés « cet homme relève de la psychiatrie et non de la justice ». Cela revient à m’autoriser des actes plus ou moins légitimes en camouflant notre responsabilité derrière l’idée : « ce n’est pas moi, c’est mon inconscient qui m’a poussé » . Ce qui revient a dire « J'avoue mais seulement si je suis sur de ce qui va m'arriver et donc lorsque ceci m'arrange »

Comment puis-je être conscient de ce qui m'est inconnu. Une grande partie de moi-même m’échappe car ma vision des choses reste tout de même minime surtout en cas de problème mentaux. Les lapsus, les rêves, les désirs révèlent d’autres aspects de ma personnalité ils laissent transparaître une partie de mon inconscient. Les passions comme la colère, l’amour, la jalousie transforment ma perception du monde en augmentant ou en baissant dans son estime la valeur de l'objet. L’ignorance empêche également d’être conscient de la portée de ses actes. Comme par exemple, les civils allemands lors de la seconde guerre mondiale qui participe sans vraiment de connaissance de la situation au massacre des juifs d 'Europe. On peut dire que cette « inconscience » leur enlevait une grande part de responsabilité.

La politique ou la religion peuvent donner les apparences de la « bonne conscience » aux pires horreurs comme par exemple lors de la nuit de la st-Barthélémy ou les protestant se font massacrer dans Paris ou encore lors des guerres de religions. On entend dans le film La vie est belle un exemple de problème d’arithmétique qui consiste à calculer les économies réalisées en cessant d’aider les personnes

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